• Le fond de l'océan Arctique libère du méthane, un puissant gaz à effet de serre, à un rythme plus élevé que ne le pensaient les experts, ce qui pourrait aggraver le réchauffement climatique, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science.

    "Cette découverte met en évidence une source de méthane importante mais jusqu'ici négligée provenant du permafrost [le sol gelé en permanence] situé sous l'eau, plutôt que sous les terres", écrivent les auteurs de l'étude, qui soulignent que "ces émissions risquent d'avoir à l'avenir un effet dramatique sur le réchauffement climatique".

    Cette équipe de recherche internationale a étudié entre 2003 et 2008 les eaux du plateau arctique de Sibérie orientale, qui couvrent plus de 2 millions de kilomètres carrés dans l'océan Arctique. De précédentes études effectuées en Sibérie s'étaient plutôt concentrées sur le méthane s'échappant sous l'effet du dégel du permafrost situé sur le continent.

    Les scientifiques ont en effet longtemps considéré que le permafrost situé sous l'océan Arctique constituait une barrière infranchissable pour le méthane, un gaz dont l'effet de serre est trente fois supérieur à celui du CO2. Mais les observations de l'équipe de l'université de Fairbanks montrent que le permafrost sous-marin est perforé et laisse échapper de grandes quantités de méthane.

    Le Monde 


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  • 460.000 enfants ivoiriens victimes de la crise financière du Programme Alimentaire Mondial

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé vendredi avoir réduit de moitié les rations alimentaires d'environ 460.000 écoliers et enfants ivoiriens en raison d'un manque de fonds.

    Le PAM «a un besoin urgent de 6 millions de dollars pour restaurer les rations alimentaires complètes», a-t-il indiqué dans un communiqué.

    Les rations alimentaires pourraient encore être réduites ou même supprimées début avril en l'absence de nouvelles contributions pour les financer, selon ce communiqué de l'agence de l'ONU.

    Le Programme alimentaire mondial rappelle que les taux de malnutrition dans le nord-ouest et l'ouest du pays se situent au-dessus du seuil critique de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Le PAM a pour objectif de nourrir en Côte-d'Ivoire un million de personnes touchées par la crise survenue après le putsch manqué de 2002, qui a divisé le pays entre un nord rebelle et un sud loyaliste.

    (Source AFP)

    http://fr.wfp.org/

    Volvic invente l’« Eco-bouteille »… ou comment le moins pire du pire devient bon pour la planète ! (Agir pour l'environnement)
     
    Paris, le 25 février 2010 : Le secteur de l’eau embouteillée est en train de devenir, après celui de l’industrie automobile, un utilisateur régulier de la publicité faussement écologique. Après la marque Cristaline qui balance entre une mise en cause systématique de l’eau du robinet et une promotion en eau trouble de sa propre eau en plastique, c’est au tour de Volvic de promouvoir sa bouteille plastique de 2 litres dite « éco-bouteille » et son « éco-fontaine » de 8 litres.
     
    Pour Stéphen Kerckhove, Délégué général d’Agir pour l’Environnement, « il est possible de reconnaître un secteur polluant à son nombre de publicités faussement écologiques. Plus l’activité est polluante, plus les industriels ont recours à l’écoblanchiement… c’est l’une des lois non écrites de notre société dite durable ! ».
     
    La marque Volvic, du groupe Danone, semble recourir à cette stratégie en mettant en avant le fait que les bouteilles de grande contenance seraient génératrices, proportionnellement, de moins de déchets que les petites bouteilles en plastique de 0,5 litre. Selon Clara Osadtchy, coordinatrice des campagnes d’Agir pour l’Environnement, « pour Danone et sa filiale Volvic, le moins pire du pire est rapidement labellisé « éco » sans pour autant que le pire du pire, à savoir les petites bouteilles, soit retiré de la vente ou labélisé « pollu-bouteille ! ».
     
    Alors qu’une bouteille plastique sur deux jetée est incinérée ou mise en décharge, (soit l’équivalant de plus de 3 milliards de bouteilles par an !), il est inacceptable qu’une marque puisse verdir son image à l’aide de publicités faussement écologiques.
     
    L’association va saisir, dans les toutes prochaines heures, l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité, afin que la notion d’« éco-bouteille » ne puisse plus être utilisée impunément. Agir pour l’Environnent regrette par avance que l’ARPP n’ait pas de réel pouvoir coercitif et ne puisse agir qu’a posteriori d’une campagne de publicité faussement écologique. Dans le meilleur des cas, Volvic peut craindre un simple rappel à l’ordre… Agir pour l’Environnement appelle l’Etat à enfin jouer son rôle de régulateur en empêchant la diffusion de publicités faussement écologiques et en sanctionnant financièrement et pénalement les industries qui induiraient les consommateurs en erreur.

    De la nourriture irradiée dans nos assiettes ? C'est le cas en France

    Par Marie Morgane Kerouedan | Rédactrice d'un site Web et blogueuse | 17/02/2010
    RUE89

    Quel est le point commun entre les herbes aromatiques, les épices, les condiments, l'oignon, l'ail, l'échalote, les légumes et fruits secs, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées (si si), les crevettes, et j'en passe ?

    Cherchez un peu… Le goût ? Non, pas sérieux, quoique. L'aspect ? Non, impossible, je ne laisserai personne dire qu'une gousse d'ail peut ressembler à une cuisse de grenouille congelée. Quoique.

    Alors ? Les rayons, avec au choix le rayonnement ionisant bêta et le rayonnement gamma.logo Radura

    Aaahh, elle ont bonne presse les lettres grecques. Connues, pratiques, scientifiques, elles ne font plus peur depuis belle lurette !

    Petit détail pour le consommateur : toute denrée irradiée doit porter la mention « traité par rayonnements ionisants » ou « traité par ionisation » et la signalétique adéquate. (Voir le logo Radura ci-contre)

    Ce qui n'arrive pratiquement jamais car les ingrédients irradiés sont le plus souvent incorporés dans des plats préparés et mélangés à d'autres non irradiés.

    Pasteurisation à froid

    En réalité, l'irradiation des aliments consiste à les exposer à des rayonnements selon deux moyens :

    • soit une source de cobalt ou césium de très haute activité est utilisée. Les aliments sont placés devant cette source jusqu'à avoir intégré la dose désirée ;
    • soit les aliments sont placés dans le faisceau d'un accélérateur de particules. Ils sont alors irradiés par un faisceau d'électrons accélérés ou par des rayons X.

    L'objectif est de réduire le nombre de micro-organismes contenus dans les aliments, et ainsi d'obtenir une meilleure conservation, de décontaminer les aliments, d'inhiber la germination ou d'en ralentir le mûrissement.

    Ce procédé est aussi appelé pasteurisation à froid, terme plus positif aux yeux du public qu'irradiation.

    Selon le Collectif contre l'irradiation des aliments cette irradiation détruit et altère les vitamines, les protéines, les acides gras essentiels et d'autres composants alimentaires. Mais cette technique peut aussi modifier le goût, l'odeur et la consistance de la nourriture, en la rendant parfois peu appétissante.

    L'utilisation des accélérateurs ou des sources n'entraîne toutefois pas de dissémination de matière nucléaire, la loi française étant très stricte sur ce point.

    Douce France, pays gastronomique qui ne montre pas l'exemple

    Pour autant, on peut s'étonner que seuls sept pays de l'Union européenne autorisent l'irradiation d'aliments : la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, le Royaume-Uni, la Pologne et la République Tchèque.

    Les autres pays de l'UE n'importent pas de produits irradiés. Certains pays autorisent l'irradiation pour d'autres produits alimentaires que ceux qui sont traités par la France. Ainsi, le Royaume-Uni pratique l'irradiation pour les légumes, les fruits, les céréales et les poissons. Produits que l'on peut retrouver, sous une forme transformée, dans des petits plats vendus chez nous.

    Comme la France prend particulièrement soin de sa population, seize catégories de produits sont soumises en France à l'irradiation, contre trois autorisées dans la directive européenne. Heureusement, la France a récemment exclu le camembert au lait cru et les fraises de la liste.

    Avec plus de 3 100 tonnes en 2005, la France est le troisième pays de l'UE à traiter des aliments par irradiation derrière la Belgique et les Pays-Bas . Il existe en France six unités d'irradiation agréées. Trois procèdent à l'irradiation par rayons gamma (cobalt 60). Elles sont situées à Marseille, Dagneux et Sablé-sur-Sarthe. Les autres procèdent par électrons accélérés : Chaumesnil, Orsay, Berric.

    Sur ce, bon appétit.


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  • C'est à voir: http://www.jeudi-noir.org/ (résistance contre le mal-logement)

    Et pour bloquer la pub si vous utilisez Firefox: Adblock Plus  C'est toujours ça de gagné pour votre cerveau!


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  • OGM

    OGM

    La pomme de terre OGM de BASF autorisée par la commission européenne, un truc qui fait vraiment gerber!

    Trois autres OGM destinés à la mise en culture sont en attente d’autorisation. Il s’agit de trois variétés de maïs qui ont déjà reçu le feu vert scientifique de l’Agence européenne de sécurité des aliments. Les deux premiers, le maïs BT 11 de Syngenta et le BT 1507 de Pioneer, confèrent une protection à la plante contre les insectes. Le dernier, le maïs NK 603 de Monsanto, est résistant à l’herbicide dévastateur RoundUp. A cela s’ajoute le maïs MON 810 de la même firme dont l’autorisation décennale doit être renouvelée. Faute de majorité qualifiée du côté des Etats membres, c’est la Commission européenne qui a le dernier mot. (Libération)

    Wal-Mart

    (...) Premier employeur privé des Etats-Unis, Wal-Mart est devenu l'emblème de l'entreprise impitoyable, qui traite ses employés comme des semi-esclaves, les paye mal, s'arrange pour leur donner le moins possible de couverture médicale, et interdit les syndicats en son sein. Soyons juste : les autres grandes chaînes américaines, telles Sears, Target ou Home Depot, sont presque aussi horribles.

    Le second plus gros groupe mondial de supermarchés est aussi le symbole de l'anéantissement des commerces locaux. Enfin, premier distributeur américain, Wal-Mart a favorisé la délocalisation de milliers d'usines américaines, incapables de produire aux coûts très bas imposés par la marque.

    En contribuant à la fermeture des usines locales, Wal-Mart est donc créateur de chômage. D'un autre côté, plus le chômage et la pauvreté s'accroissent dans le pays, plus les gens se fournissent chez Wal-Mart, où ils trouvent des produits abordables (l'équivalent français de Wal-Mart serait Auchan ou Carrefour, en moins cher) (...)

    Hélène Crié-Wiesner, Rue89


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  • Emission sur la réalité humaine des hôtels super économiques. Les salariés y subissent une très forte pression, beaucoup n'ont même pas souhaité témoigner.

    Une employée d'entretien affirme devoir faire 5 chambres par heure, soit à peine 12 minutes par chambre. Elle n'a jamais de CDI, et les CDD peuvent être de très courte durée (1 jour).

    Une autre a dû y travailler deux Noëls de suite.

    Les ravages du low cost sont analysés dans un livre, No low cost, réflexion qui se poursuit sur le blog du même nom.

    Sur le thème de la vie des femmes de ménage, voir le livre de Florence Aubenas Le quai de Ouistreham (dont la presse a largement rendu compte du fait de la "popularité" de son auteur).

    No Low Cost

    (par Bruno Fay et Stéphane Reynaud, éditions du Moment)

    Arnaque et mise en danger de la santé des clients, surexploitation des salariés, mépris total de l'environnement... et croissance à deux chiffres. C'est le monde du low cost, qui gagne chaque jour du terrain. Ce livre, qui donne froid dans le dos, prend le contre-pied du rapport remis en 2007 par Charles Begbeider au secrétaire d'Etat à la Consommation sur "Le low cost, un levier pour le pouvoir d'achat".

    Celui qui était alors président de Poweo, société chargée de casser les prix de l'électricité, faisait un vibrant plaidoyer pour le hard discount, tout en concédant que "le modèle économique des low cost met l'accent sur la productivité des employés, [qui] ne bénéficient pas toujours du système de protection sociale français" et que "la politique salariale de Ryanair est marquée par le refus de toute activité syndicale".

    En fait, si l'on met à part quelques entreprises comme Ikéa, qui ont su baisser les prix en innovant vraiment, sans dégrader la qualité des produits ni surexploiter leurs salariés, le fonctionnement du low cost est effrayant: produits d'alimentation trafiqués à la limite de la légalité, harcèlement moral du personnel, temps partiel imposé pour les trois quarts des employés de Lidl, Aldi ou Leader Price... Un livre à lire d'urgence.

    Marc Mousli (
    Alternatives économiques)

    A noter que même chez Ikéa, les choses se dégradent pour les salariés, comme en témoigne la grève récente.


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  • Hé oui! Nicolas Hulot a bien participé au Paris-Dakar, cet horreur humaine et écologique!

    http://www.dakardantan.com/paris-dakar-1980/hulot-batifoulier-flory,range+rover+v8,206.html 

    Un tout petit salaire, ce gentil écolo...30000 € par mois versés par TF1 pour trois émissions par an.

    Et voilà le donneur de leçons dans ses oeuvres, histoire d'améliorer son bilan carbone:

     


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  • A partir du 1° juillet 2010 entrera en vigueur un nouvel label bio, dans tous les pays de l'UE. Malheureusement, il s'agit d'un label bio au rabais. Voici les nouveautés:

    - Aujourd'hui le bio ne doit pas contenir d'OGM. Le nouvel label permettra 0,9 % d'OGM...

    - Aujourd'hui les volailles doivent être nourries avec des produits provenant entre 10 et 40 % de la ferme. Avec le nouveau label, il n'y a plus obligation de produire pour les éleveurs de volailles leur propre alimentation bio.

    - Aujourd'hui une volaille bio a droit à un seul traitement antibiotique durant tout sa vie. Avec le nouveau label, ce sera trois si la poule dépasse 12 mois de vie sur l'exploitation...

    - Aujourd'hui un poulet doit passer en plein air la moitié de sa vie. Avec le nouveau label, c'est seulement un tiers.

    (Globalmag, Arte)


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  • Un article de Stéphane Foucart (Le Monde) qui, je l'espère, contribuera à ce que ce triste personnage encombre moins les plateaux télés:

    Dans son dernier livre, L'Imposture climatique (Plon, 300 p., 19,90 €), un ouvrage d'entretiens avec le journaliste Dominique de Montvalon, le géochimiste et ancien ministre Claude Allègre formule des accusations d'une extrême gravité contre la communauté des sciences du climat. La cible principale de l'ouvrage est le GIEC, défini à tort par l'auteur comme le "Groupement international pour l'étude du climat" - il s'agit en réalité du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

    M. Allègre évoque un "système mafieux" ayant conspiré pour faire passer, aux yeux de l'ensemble du monde, un "mythe" pour un fait scientifique. Très médiatisé, l'ouvrage comporte de nombreuses approximations et erreurs factuelles à même de tromper le public. En voici quelques-unes.

    P. 22 "Une étude parue dans la revue Science suggère que l'augmentation de la température dans l'hémisphère Nord de 1970 à 2000 est peut-être due à l'élimination des poussières de charbon dans l'atmosphère, ce qui a facilité l'ensoleillement. L'augmentation (des températures) n'aurait donc rien à voir avec le CO2", écrit M. Allègre, citant une étude en effet publiée par Science, en mars 2007. Les deux premières phrases de cette publication démentent l'interprétation qui en est faite par l'ancien ministre. "Des tendances notables au réchauffement sont observées dans l'Arctique. Bien que les émissions humaines de gaz à effet de serre à longue durée de vie en soient certainement la cause principale, les polluants atmosphériques sont aussi importants."

    P. 68 "Au total, l'Antarctique ne semble pas fondre. En tout cas, ce n'est pas perceptible." La réduction des glaces de l'Antarctique n'est pas due à une fonte mais au glissement des glaciers dans la mer. Elle est très perceptible. Grâce aux données satellitaires, les travaux d'Isabella Velicogna (université de Californie à Irvine, JPL) ont montré qu'entre 2002 et 2006, l'Antarctique a perdu, en moyenne, 104 milliards de tonnes (Gt) de glace par an. Entre 2006 et 2009, ce taux est passé à 246 Gt par an. Les pertes de glaces du Groenland et de l'Antarctique sont l'une des principales causes de l'augmentation du niveau marin.

    P. 68 "Au Moyen Age, lorsque les Vikings ont découvert le Groenland, il y avait encore moins de glace qu'aujourd'hui. C'est pour cela qu'ils l'ont appelé le "pays vert"", écrit M. Allègre. L'étymologie proposée est correcte, mais les raisons avancées sont fausses. La Saga d'Erik Le Rouge, (datée du XIIIe siècle) témoigne qu'"Erik (le Rouge) partit pour coloniser le pays qu'il avait découvert et qu'il appelait le "Pays vert", parce que, disait-il, les gens auraient grande envie de venir dans un pays qui avait un si beau nom".

    La période chaude du Moyen Age - au moins sur l'hémisphère Nord - est sans équivoque. Mais l'écrasante majorité des travaux de reconstructions paléoclimatiques suggèrent qu'elle était moins chaude que la période actuelle.

    P. 73 A propos de l'influence du réchauffement sur les ouragans, "certains spécialistes comme Wester, Tech ou Kerry Emmanuel pensent" qu'elle est réelle, écrit l'auteur. "Wester" est Peter Webster. Quant à "Tech", ce nom n'existe pas. L'auteur a confondu le nom de l'institution de M. Webster (Georgia Tech, diminutif de Georgia Institute of Technology) avec celui d'une personne.

    P. 78 L'auteur fait état de travaux montrant qu'il y a 125 000 ans, il faisait "6 °C de plus qu'aujourd'hui, et le CO2 de l'atmosphère était moins abondant". La référence donnée est celle des travaux de "Sine" et de ses collaborateurs, prétendument publiés dans Science en novembre 2007. Cette publication n'existe pas dans les archives de Science.

    P. 94 Claude Allègre s'indigne de ce que les travaux de Jean-Pierre Chalon sur les nuages n'auraient pas été pris en compte par le GIEC. M. Allègre cite ce passage d'un livre de M. Chalon : "Ces processus sont encore assez mal compris. C'est une des difficultés majeures et une des principales sources d'imprécision que rencontrent les tentatives de prévision des évolutions du climat. " "Je m'interroge, poursuit M. Allègre. Pourquoi un tel expert n'a-t-il pas été davantage impliqué dans les processus du GIEC ? (...) Réponse : cela fait partie du "totalitarisme climatique". Emettre des nuances, c'est déjà être un adversaire du "climatiquement correct"."

    Voici pourtant ce que l'on peut lire dans le résumé du dernier rapport du GIEC : "Pour l'heure, les rétroactions nuageuses constituent la principale source d'incertitude des estimations de la sensibilité du climat."

    P. 109 Claude Allègre produit une figure montrant un lien étroit entre plusieurs courbes : celle donnant l'évolution de la température globale moyenne de la basse atmosphère terrestre au XXe siècle, celle de l'irradiance solaire, et deux autres, donnant les variations du magnétisme terrestre.

    Cette figure a certes été publiée en 2005, puis en 2007, dans la revue Earth and Planetary Science Letters (EPSL). Mais elle a été clairement réfutée en décembre 2007, pour des erreurs d'attribution de données.

    P. 138 Claude Allègre présente comme très forte l'opposition de la communauté scientifique aux conclusions du GIEC. Il écrit : "L'événement le plus significatif est peut-être le vote qui a eu lieu parmi les spécialistes américains du climat. (...) Le 19 octobre 2009, le Bulletin de la Société météorologique américaine en a rendu publics les résultats. Les voici : 50 % d'entre eux ne croient pas à l'influence de l'homme sur le climat, 27 % en doutent. Seuls 23 % croient aux prédictions du GIEC."

    Interrogé, Paul Higgins, un responsable de l'American Meteorological Society, se souvient de cette enquête. A ceci près qu'elle ne concernait nullement les "spécialistes américains du climat", mais les présentateurs météo des chaînes de télévision américaines...


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  • Grande comme la France, une zone de déchets transportés par les courants a été repérée entre Hawaii et la Californie.

    http://www.rue89.com/2008/02/02/une-mysterieuse-ile-de-dechets-dans-le-pacifique 

    Sur le même sujet:

    http://www.greenpeace.org/france/news/un-peu-plus-de-600-000-km2-de 

    Et encore (en anglais):



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