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    460.000 enfants ivoiriens victimes de la crise financière du Programme Alimentaire Mondial

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé vendredi avoir réduit de moitié les rations alimentaires d'environ 460.000 écoliers et enfants ivoiriens en raison d'un manque de fonds.

    Le PAM «a un besoin urgent de 6 millions de dollars pour restaurer les rations alimentaires complètes», a-t-il indiqué dans un communiqué.

    Les rations alimentaires pourraient encore être réduites ou même supprimées début avril en l'absence de nouvelles contributions pour les financer, selon ce communiqué de l'agence de l'ONU.

    Le Programme alimentaire mondial rappelle que les taux de malnutrition dans le nord-ouest et l'ouest du pays se situent au-dessus du seuil critique de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Le PAM a pour objectif de nourrir en Côte-d'Ivoire un million de personnes touchées par la crise survenue après le putsch manqué de 2002, qui a divisé le pays entre un nord rebelle et un sud loyaliste.

    (Source AFP)

    http://fr.wfp.org/

    Volvic invente l’« Eco-bouteille »… ou comment le moins pire du pire devient bon pour la planète ! (Agir pour l'environnement)
     
    Paris, le 25 février 2010 : Le secteur de l’eau embouteillée est en train de devenir, après celui de l’industrie automobile, un utilisateur régulier de la publicité faussement écologique. Après la marque Cristaline qui balance entre une mise en cause systématique de l’eau du robinet et une promotion en eau trouble de sa propre eau en plastique, c’est au tour de Volvic de promouvoir sa bouteille plastique de 2 litres dite « éco-bouteille » et son « éco-fontaine » de 8 litres.
     
    Pour Stéphen Kerckhove, Délégué général d’Agir pour l’Environnement, « il est possible de reconnaître un secteur polluant à son nombre de publicités faussement écologiques. Plus l’activité est polluante, plus les industriels ont recours à l’écoblanchiement… c’est l’une des lois non écrites de notre société dite durable ! ».
     
    La marque Volvic, du groupe Danone, semble recourir à cette stratégie en mettant en avant le fait que les bouteilles de grande contenance seraient génératrices, proportionnellement, de moins de déchets que les petites bouteilles en plastique de 0,5 litre. Selon Clara Osadtchy, coordinatrice des campagnes d’Agir pour l’Environnement, « pour Danone et sa filiale Volvic, le moins pire du pire est rapidement labellisé « éco » sans pour autant que le pire du pire, à savoir les petites bouteilles, soit retiré de la vente ou labélisé « pollu-bouteille ! ».
     
    Alors qu’une bouteille plastique sur deux jetée est incinérée ou mise en décharge, (soit l’équivalant de plus de 3 milliards de bouteilles par an !), il est inacceptable qu’une marque puisse verdir son image à l’aide de publicités faussement écologiques.
     
    L’association va saisir, dans les toutes prochaines heures, l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité, afin que la notion d’« éco-bouteille » ne puisse plus être utilisée impunément. Agir pour l’Environnent regrette par avance que l’ARPP n’ait pas de réel pouvoir coercitif et ne puisse agir qu’a posteriori d’une campagne de publicité faussement écologique. Dans le meilleur des cas, Volvic peut craindre un simple rappel à l’ordre… Agir pour l’Environnement appelle l’Etat à enfin jouer son rôle de régulateur en empêchant la diffusion de publicités faussement écologiques et en sanctionnant financièrement et pénalement les industries qui induiraient les consommateurs en erreur.

    De la nourriture irradiée dans nos assiettes ? C'est le cas en France

    Par Marie Morgane Kerouedan | Rédactrice d'un site Web et blogueuse | 17/02/2010
    RUE89

    Quel est le point commun entre les herbes aromatiques, les épices, les condiments, l'oignon, l'ail, l'échalote, les légumes et fruits secs, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées (si si), les crevettes, et j'en passe ?

    Cherchez un peu… Le goût ? Non, pas sérieux, quoique. L'aspect ? Non, impossible, je ne laisserai personne dire qu'une gousse d'ail peut ressembler à une cuisse de grenouille congelée. Quoique.

    Alors ? Les rayons, avec au choix le rayonnement ionisant bêta et le rayonnement gamma.logo Radura

    Aaahh, elle ont bonne presse les lettres grecques. Connues, pratiques, scientifiques, elles ne font plus peur depuis belle lurette !

    Petit détail pour le consommateur : toute denrée irradiée doit porter la mention « traité par rayonnements ionisants » ou « traité par ionisation » et la signalétique adéquate. (Voir le logo Radura ci-contre)

    Ce qui n'arrive pratiquement jamais car les ingrédients irradiés sont le plus souvent incorporés dans des plats préparés et mélangés à d'autres non irradiés.

    Pasteurisation à froid

    En réalité, l'irradiation des aliments consiste à les exposer à des rayonnements selon deux moyens :

    • soit une source de cobalt ou césium de très haute activité est utilisée. Les aliments sont placés devant cette source jusqu'à avoir intégré la dose désirée ;
    • soit les aliments sont placés dans le faisceau d'un accélérateur de particules. Ils sont alors irradiés par un faisceau d'électrons accélérés ou par des rayons X.

    L'objectif est de réduire le nombre de micro-organismes contenus dans les aliments, et ainsi d'obtenir une meilleure conservation, de décontaminer les aliments, d'inhiber la germination ou d'en ralentir le mûrissement.

    Ce procédé est aussi appelé pasteurisation à froid, terme plus positif aux yeux du public qu'irradiation.

    Selon le Collectif contre l'irradiation des aliments cette irradiation détruit et altère les vitamines, les protéines, les acides gras essentiels et d'autres composants alimentaires. Mais cette technique peut aussi modifier le goût, l'odeur et la consistance de la nourriture, en la rendant parfois peu appétissante.

    L'utilisation des accélérateurs ou des sources n'entraîne toutefois pas de dissémination de matière nucléaire, la loi française étant très stricte sur ce point.

    Douce France, pays gastronomique qui ne montre pas l'exemple

    Pour autant, on peut s'étonner que seuls sept pays de l'Union européenne autorisent l'irradiation d'aliments : la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, le Royaume-Uni, la Pologne et la République Tchèque.

    Les autres pays de l'UE n'importent pas de produits irradiés. Certains pays autorisent l'irradiation pour d'autres produits alimentaires que ceux qui sont traités par la France. Ainsi, le Royaume-Uni pratique l'irradiation pour les légumes, les fruits, les céréales et les poissons. Produits que l'on peut retrouver, sous une forme transformée, dans des petits plats vendus chez nous.

    Comme la France prend particulièrement soin de sa population, seize catégories de produits sont soumises en France à l'irradiation, contre trois autorisées dans la directive européenne. Heureusement, la France a récemment exclu le camembert au lait cru et les fraises de la liste.

    Avec plus de 3 100 tonnes en 2005, la France est le troisième pays de l'UE à traiter des aliments par irradiation derrière la Belgique et les Pays-Bas . Il existe en France six unités d'irradiation agréées. Trois procèdent à l'irradiation par rayons gamma (cobalt 60). Elles sont situées à Marseille, Dagneux et Sablé-sur-Sarthe. Les autres procèdent par électrons accélérés : Chaumesnil, Orsay, Berric.

    Sur ce, bon appétit.


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