• A écouter d'urgence: la chronique d'Edwy Plenel sur France Culture


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  • Voici ce que j'ai reçu aujourd'hui dans ma boîte mail, branchée sur une machine à voyager dans le futur, réglée sur 2017. (comment ça vous ne me croyez pas? )

    "Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, chers enfants et petits bébés tout mignons,

    Je m'appelle Al Caïd Da! et j'ai décidé de détruire la France. Comment ? C'est très simple! Il suffit de détourner un avion de ligne (certains pays ne sont pas encore très regardants sur la sécurité dans les aéroports) et de l'amener à bon port (pour ainsi dire): une centrale nucléaire! Et là...boum! 'a plus de France! 'partie la France! Mais qu'ils sont cons ces Français! C'est eux qui fabriquent la bombe qui va leur exploser à la gueule! Hi!hi!hi!"

    Ce message m'a fait froid dans le dos... La bonne nouvelle, c'est que nous avons encore sept ans pour arrêter les centrales nucléaires! Allez, au boulot! Passons aux énergies renouvelables, non dangereuses et beaucoup mons chères que le nucléaire (éolien, solaire...). Et surtout, pensons aux économies d'énergie! Quand je vois la nuit tous ces bureaux vides et allumés, je bous! Presque tous les politiques nous disent qu'il est impossible de stopper le nucléaire... C'est faux! A Tchernobyl, cela fait bien longtemps que la centrale est arrêtée. Et on n'est pas près d'en voir une autre d'ici quelques milliers d'années! Ni même un terrain de foot ou une école d'ailleurs...

    Si ce thème vous intéresse, jetez un oeil à Sortir du Nucléaire


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  • Augustin Legrand, porte-parole des Enfants de Don Quichotte et candidat d'Europe Ecologie aux Régionales, n'y va pas de langue morte ce matin dans Siné Hebdo. Interview sur le droit au logement opposable. "100.000 demandeurs et 10.000 relogés, c'est ridicule", dit-il. "On est seuls au monde. C'est les politiques qui ont les clés en main, mais c'est des branleurs. Chez Europe Ecologie, ils sont pragmatiques". Et un peu plus loin, le Président de la République se fait traiter de "con".

    (Bruno Duvic, France Inter, revue de presse, 20/01/10)


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  • Sortie du livre d'un enseignant du premier degré désobéisseur

    blog d'Alain Réfalo


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  • Rien de grave! Je ne comprends tout simplement rien aux statistiques de Blogg. En général j'ai plus de 100 visiteurs quotidiens, et tout d'un coup je passe à 0 pendant plusieurs jours...pour remonter à 160 hier. Connaissez-vous les mêmes irrégularités ? Que doit-on penser de la fiabilité de ces statistiques ? Je n'ai pas la culture du chiffre, mais j'avoue être plus motivé à publier quand je vois qu'il y a du passage! (c'était ma minute: "et moi, et moi...")

    Les manifs pépères, à quoi ça sert ?

    Nouvelle journée de grèves et de manifestations demain dans la fonction publique. Diffcile de se prononcer pour ou contre la grève...:

    CONTRE: On sait depuis la défaite du mouvement social de 1995 que les grandes grèves et les immenses cortèges de manifestants n'ont plus assez de poids. Il est rare que les gouvernements de droite plient...sauf si ces grèves sont fréquentes, comme lors du mouvement contre le CPE en 2006. Une journée par ci par là ne donne aucun résultat! Les deux journées très suivies en 2009 n'ont pas abouti à grand-chose si ce n'est à affaiblir un tout petit peu plus la confiance qu'inspire le gouvernement Fillon à l'ensemble de la population.

    POUR: Il reste encore des espaces de liberté d'expression dans notre pays  (bien que cette liberté soit malmenée depuis le début du règne de Sarkozy), alors utilisons-les! La rue est un bon moyen de faire passer un message...


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  • Hypocrisie Haïti

    Lors du match de foot Bordeaux-OM, hier soir, 1 € par billet a été reversé aux victimes du séisme à Haïti. Un beau geste. Surtout quand on sait qu'aucun joueur ne touche un salaire mensuel inférieur à la somme récoltée: 32 000 €...

    Les stars sont toujours les premières à faire publicité de leur immense générosité dès qu'elles se savent regarder.

     

    Le cynisme de Sarkozy

    (source: rue 89

     

    Après les propos rapportés de Nicolas Sarkozy concernant les deux journalistes de France 3 enlevés en Afghanistan, ce fut dimanche au tour de Claude Guéant, conseiller du président, de les accuser d'amateurisme. En public cette fois-ci.

    Interrogé dans « Le Grand Rendez-Vous » d'Europe 1, Claude Guéant a évoqué une « imprudence vraiment coupable », dénoncé les risques que courent les militaires chargés de les retrouver et souligné le coût mis en œuvre pour leur venir en aide :

    « Je me souviens que quelques jours seulement après leur disparition on évaluait déjà ce coût à un million d'euros. »

    Contacté par Rue89, Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF) a condamné ces critiques et fait part de son inquiétude :

    « Aujourd'hui, il y a un silence autour des deux journalistes. C'est normal pendant des négociations. Mais si demain, nous avons besoin d'une mobilisation populaire, les propos de Nicolas Sarkozy risquent de freiner la campagne. Ce ne sera pas reçu de la même façon. Nous avons écrit à Nicolas Sarkozy et Claude Guéant pour leur en faire part. »

    La Société des journalistes de France 3 s'est déclarée, elle, « scandalisée » par les propos de Claude Guéant :

    « Cette grave remise en cause de nos collègues, kidnappés dans l'exercice de leur métier, révèle un cynisme effrayant. Le conseiller Guéant choisit de polémiquer, alors que leur vie est actuellement en danger. »

    Les deux journalistes ont été enlevés à 120 km au au nord-est de Kaboul, sur une route réputée dangereuse, alors qu'ils préparaient un reportage pour l'émission Pièces à Conviction.

    Une pétition contre les propos de l'Elysée

    Selon plusieurs témoignages, tous deux sont des reporters de terrain expérimentés et habitués des zones de conflits (Afghanistan, Bosnie…).

    Plus d'une soixantaine de journalistes, dont Florence Aubenas enlevée en 2004 en Irak, ont signé un texte condamnant les propos de l'Élysée :

    « Nous ne pouvons pas admettre que des responsables politiques mettent en cause la probité professionnelle de nos confrères et amis.

    Journalistes et amis, nous n'accepterons pas que la réputation de nos confrères soit salie et diminuée alors même qu'ils sont encore aux mains de leurs ravisseurs et qu'ils n'ont pas encore livré le récit de leur enlèvement ».

    Selon le Quai d'Orsay, les deux français sont vivants. Aucune autre précision n'a été donnée.


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  • MOBILISATION CONTRE l’AJOUT de SUBSTANCES RADIOACTIVES dans les BIENS DE CONSOMMATION et les MATERIAUX DE CONSTRUCTION

    http://www.criirad.org/mobilisation/5mai2009.html

    (La CRIIRAD est un organisme très sérieux et indépendant, créé après l'arrêt du nuage radioactif de Tchernobyl à nos frontières...afin d'informer les citoyens du pays le plus nucléarisé de la Planète sur les dangers de l'industrie nucléaire.)


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  • Jean Sarkozy est papa.


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  • Diffusion ce soir du film La malédiction du plastique, de Ian Connacher (Addicted to plastic, Canada, 2009)

    Ian Connacher a parcouru le monde pendant deux ans, menant l'enquête sur la matière reine du XX° siècle: le plastique.

    Son film commence là où finissent tous nos plastiques: dans l'océan (au milieu du "Grand tourbillon" du Pacifique Nord). On estime que 18000 déchets de plastique sont présents par km² d'océan! Le plastique est une matière que presque aucun organisme ne dégrade.

    Les poissons avalent les granulés de plastique, qu'ils confondent avec des oeufs. Ces granulés sont des billes de résine synthétiques, transformés par l'industrie en divers produits...mais nombre d'entre elles sont rejettées dans les eaux usées, et arrivent dans les océans...

    Les morceaux de plastique peuvent tout de même être cassés, ou réduits en parties plus petites...que les poissons avalent. Et qui avale les poissons ?

    On peut relever 10 fois plus de matières plastiques que de matière naturelle (plancton) dans les eaux analysées!

    Problème: les plastiques fixent les pesticides, les herbicides... que nous avalons donc quand nous dégustons du poisson (dont nombre d'espèces sont menacées de disparition pour cause de surpêche)

    Le film se poursuit avec la dissécation d'un oiseau marin, un fulmar. En moyenne, ces oiseaux ont 0,1% de leur poids en plastique dans leur corps (pour un homme de 75 kg, cela équivaut à une quantité de 75g...). L'oiseau disséqué sous les yeux de Ian en contient plus de 1g.

    Si les océans sont le réceptacles de nos déchets plastiques, ne serait-il pas judicieux de les recycler, ce que beaucoup d'entre nous font déjà en pratiquant le tri ?

    Mais le recyclage du plastique se heurte à deux difficultés: il prend beaucoup de volume, et le recycler est un vrai casse-tête étant donné les compositions multiples de plastique existantes. Enfin, la majorité de nos plastiques est enfouie ou incinérée...La part des plastiques recyclés est minoritaire.

    Différentes expériences de recyclage sont ensuite évoquées.

    Au Danemark, les bouteilles en plastiques sont consignées. En donnant de la valeur à cet emballage, les consommateurs font l'effort de les ramener, et le distributeur les réexpédie vers le fabricant de boissons qui peut réutiliser la bouteille.

     Aux EU, une entreprise recycle tous les types de plastiques pour en faire des traverses de chemin de fer. Une autre crée une matière noire en broyant l'ensemble de nos déchets ménagers (sauf le verre), matière qui permet de fabriquer d'autres produits...ou de servir de terreau selon le PDG de cette entreprise... Aux Etats-Unis toujours, une autre société fabrique des vêtements en recyclant des matières synthétiques.

    Le monde occidental croûlant sous les déchets, il revend des plastiques à l'Inde ou à la Chine.

    Actuellement l'Inde recycle 60% de ses déchets plastiques, mais risque elle aussi d'être submergée de déchets en poursuivant sa transformation en une immense société de consommation.

    Le film s'interroge ensuite sur les conséquences de ces matières sur la santé.

    Les phtalates peuvent perturber tout notre fonctionnement: croissance, mémoire, reproduction...Mais la vérité est qu'on ne connaît pas encore réellement les conséquences de ces produits sur nos organismes!

    Presque tous les Américains ont du bisphénol A dans leurs urines, surtout les enfants.

    Alors, comment utiliser moins de plastiques ?

     Un chercheur utilise une huile (obtenue après pyrolyse sur des plastiques), qui est décomposée par des bactéries...qui la transforment à nouveau en plastique!

    Les bioplastiques sont fabriqués à partir de matières végétales, comme l'amidon de maïs.

    Curiosité: NEC a fabriqué un téléphone mobile biodégradable...

    Le film se termine un peu comme il avait commencé, avec une magnifique plage hawaïenne, souillée de plastique...

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    Le compte-rendu de Télérama:

     

    « Le plastique est un poison silencieux qui nous menace. Ce film est mon cri d'alarme », annonce le prologue. Tourné en caméra subjective, sur un ton volontairement rentre-dedans, La malédiction du plastique dénonce l'impact catastrophique de cette invention majeure du XXe siècle sur l'environnement. Car, comme l'explique Ian Connacher, le plastique c'est bien pratique, mais ça ne se décompose pas dans la nature. Océans, villes, campagnes, déserts, montagnes... il a tout envahi et encrasse notre planète jusqu'à l'asphyxie.

    Confrontant à la manière d'un Michael Moore des représentants de compagnies industrielles avec une armada d'experts, le réalisateur canadien livre un tour du monde aussi loufoque qu'érudit des ravages causés par les déchets plastiques. Son documentaire alterne animations ludiques sur l'histoire et la fabrication du plastique et images chocs de décharges indiennes, de plages défigurées d'Hawaii ou des tourbillons poubelles du Pacifique. Par-delà le message militant et la nécessité d'une prise de conscience écologique à l'échelle mondiale, il tente d'apporter des solutions au recyclage industriel. On apprendra ainsi que des stylistes récupèrent des emballages pour confectionner des objets, des sacs et même des robes de mariée. Mieux : il existerait des matériaux alternatifs fabriqués à base de végétaux biodégradables.

    Eléonore Colin     Télérama, Samedi 9 janvier 2010


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  • Dépêche AFP:

    Un bateau d'écologistes australiens qui avait été accroché par un baleinier japonais en Antarctique, a sombré malgré les efforts pour le sauver, ont indiqué vendredi les écologistes.

    Immatriculé en Nouvelle-Zélande, l'Ady Gil, trimaran futuriste noir en carbone et kevlar pouvant atteindre 93 km/h, était utilisé par Sea Sheperd pour harceler les harponneurs nippons en campagne dans l'Antarctique.

    Mercredi, le trimaran, dont les six membres d'équipage ont pu être secourus, avait été fortement endommagé après une collision avec le Shonan Maru N°2, un baleinier japonais.

    Un autre bateau, le Bob Barker tentait de le remorquer vers un port quand le câble entre les deux bateaux s'est rompu.

    "L'Ady Gil embarquait trop d'eau, cela a trop pesé sur le câble de remorquage. Malheureusement (il) repose désormais au fond de l'océan", a déclaré Peter Hammarstedt, officier sur le Bob Barker.

    Le Bob Barker est ensuite parti rejoindre l'autre navire écologiste Steve Irwin, à la recherche des baleiniers japonais.

    Après l'incident de mercredi, les deux parties se rejettent la responsabilité.

    Le skipper de l'Ady Gil, Pete Bethune, a affirmé que le navire japonais était à l'origine de la collision.

    "Ils nous ont délibérément visés et ont essayé de passer sur notre bateau", a-t-il déclaré.

    Un porte-parole de l'Institut japonais de recherche des cétacés basé en Nouvelle-Zélande, Glenn Inwood, a de son côté indiqué qu'une vidéo démontrait la responsabilité des écologistes.

    Sous couvert de recherche scientifique, le Japon s'affranchit du moratoire international sur la chasse à la baleine en vigueur depuis 1986, suscitant notamment l'ire de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande.


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