• Une réaction au discours d'E. Philippe:


    votre commentaire

  • votre commentaire
  •  

    Au sujet de l'"universalité":

    https://www.facebook.com/arretsurimages.net/videos/442221053339707/

     

    Témoignage d'une retraitée pauvre:

    https://www.facebook.com/lavraiedemocratie/videos/439528516732672/


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • La retraite à 67 ans ? Et pourquoi pas 69, tant qu'à se faire baiser ?


    votre commentaire
  • Expulsion par la violence de sdf qui campaient au pied d'une barre d'immeubles de la Courneuve

    Voir le reportage de I-télé sur le site du DAL


    votre commentaire
  • Jeudi 24 juin, tous en grève et dans la rue pour contrer le projet inique de ce gouvernement de modifier les règles de départ à la retraite. Cette contre-réforme n'a qu'un but: maintenir la note de la France dans les agences de notation (dixit Eric Woerth et d'autres ministres). La démocratie est confisquée!!! Ne laissons pas les banques, les agences de notation, les marchés décider à notre place!

     


    votre commentaire
  • Sordide

    Philippe Frémeaux | Alternatives Economiques n° 291 - mai 2010 

    La façon de faire du gouvernement sur le dossier des retraites n'est acceptable ni dans sa méthode ni dans ses objectifs. Côté méthode, l'Etat revient une fois de plus sur ses engagements. Souvenez-vous, en 2003, le ministre des Affaires sociales d'alors, un certain François Fillon, avait fait adopter une réforme qui prévoyait une clause de revoyure tous les cinq ans, afin d'ajuster les paramètres des régimes. Après un premier rendez-vous en 2008, le second devait donc intervenir en 2013. Et voilà que début 2010, le président nous explique qu'il y a urgence, que la crise a bouleversé la situation et qu'il faut "sauver les retraites", ce qui, dans la novlangue du pouvoir, signifie réduire une fois de plus les droits des futurs retraités.

    Il y aurait donc urgence absolue à agir pour assurer l'équilibre des régimes de retraite en 2020, voire 2050? Evidemment non. En fait, le gouvernement entend profiter des déficits actuels, liés à la baisse des rentrées de cotisations sociales provoquée par la crise, pour dramatiser l'enjeu à long terme et imposer de nouvelles mesures restrictives, en sus de toutes celles adoptées depuis 1993. Ce faisant, il poursuit aussi un but plus immédiat, et plus légitime: témoigner de sa volonté d'équilibrer les comptes des régimes sociaux afin de préserver le crédit de la France, alors que la dette publique devrait dépasser 80% du PIB cette année.

    Le problème est que, pour atteindre cet objectif, le moyen choisi est de couper dans les dépenses, en s'interdisant toute hausse des prélèvements. Le parallèle s'impose ici avec la poursuite des coupes claires dans les effectifs de la fonction publique et le refus de toute remise en cause des cadeaux fiscaux faits aux plus aisés depuis 2002.

    Résultat: la priorité va sans doute être donnée à un report de l'âge légal de la retraite à 62, voire 63 ans. Contraindre les salariés à demeurer en poste, y compris ceux qui ont déjà cotisé le nombre d'annuités requises, permet en effet de réduire rapidement le coût global des retraites. La mesure est d'ailleurs plébiscitée par le patronat, qui réclame un report rapide de l'âge de départ à 65 ans, tout en continuant de pousser dehors les salariés âgés… Elle présente juste un petit défaut: elle pénalise tout particulièrement les salariés les moins bien lotis, ceux qui ont commencé à travailler très jeunes, dont l'espérance de vie est la plus faible et qui, arrivés à 60 ans, ont souvent déjà cotisé bien plus de quarante années. Un report de l'âge de la retraite serait en outre assez sordide dans la conjoncture actuelle, puisqu'une majorité de salariés sont hors l'emploi à 60 ans. Reporter leur âge de départ revient à les maintenir plus longtemps dans la précarité, afin d'empocher la différence qui sépare le montant de leurs futures pensions et les maigres revenus de remplacement auxquels ils accèdent aujourd'hui, au titre du chômage ou de l'invalidité. Quant à ceux qui sont encore en emploi, leur maintien en poste deux ou trois années de plus va pénaliser les jeunes, déjà très nombreux à fréquenter Pôle emploi.

    Il ne suffit certes pas de faire payer les riches pour équilibrer les retraites à long terme, mais il est totalement inacceptable qu'on demande aux seuls pauvres de supporter l'ajustement que la crise a rendu nécessaire.

    Philippe Frémeaux | Alternatives Economiques  n° 291 - mai 2010

     


    votre commentaire
  • Le combat sur les retraites n'est pas perdu, il suffit de s'unir et de détricoter le discours capitaliste. Voir le site Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites avec un appel à signer


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique