• Le matraquage BHL va reprendre de plus belle avec la sortie d'un nouveau livre du "penseur" préféré des télés et d'une certaine presse...

    Un dossier très complet du Monde Diplomatique sur l'imposture Bernard-Henry Lévi On y sourit à la vision du document suivant:


    Pour mémoire, une séquence fameuse avec d'autres admirateurs du "plus grand philosophe contemporain":


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  • La moitié de la population du Sud-Soudan a besoin d'aide alimentaire

    KHARTOUM — La moitié de la population du Sud-Soudan, soit plus de quatre millions de personnes, aura besoin d'aide alimentaire cette année en raison des conflits tribaux et de la sécheresse qui touche la Corne de l'Afrique, ont indiqué mardi l'ONU et les autorités locales.

    "Les conflits internes et les incursions de l'Armée de résistance du seigneur (LRA, rebelles ougandais) doublés de la sécheresse ont fait qu'environ la moitié de la population du Sud-Soudan manque de nourriture", a déclaré le ministre sud-soudanais de l'Agriculture, Samson Kwaje.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a fourni une aide alimentaire à un million de personnes l'an dernier dans cette région, mais prévoit que 4,3 millions d'habitants auront besoin en 2010 d'aide, ce qui représente la moitié de la population de cette région semi-autonome.

    Le Sud-Soudan, région sous-développée aussi vaste que la France et gorgée de ressources pétrolières, a mis fin en 2005 à 21 ans de guerre civile avec le nord du pays, un conflit à l'origine de deux millions de morts.

    Mais, au cours de la dernière année, une recrudescence des violences entre tribus rivales et des raids commis par les rebelles ougandais de la LRA ont fait plus de 2.500 morts et forcé le déplacement de 350.000 personnes.

    A cela s'ajoute une faible récolte liée à une mauvaise distribution des pluies (parfois trop abondantes, parfois pas assez) et à la sécheresse, soulignent les autorités.

    L'ONU ne parle pas de famine, mais d'insécurité alimentaire, sévère ou modérée, pour décrire la situation actuelle dans les différents Etats du Sud-Soudan.

    "Lors d'une famine, la population n'a pas absolument rien à manger (...) dans le cas présent, disons que les assiettes sont à moitié remplies ou presque vides", a déclaré à l'AFP Leo van der Velden, coordinateur du PAM au Sud-Soudan.

    "La sécheresse régionale a fait grimper le prix des denrées importées du Kenya et de l'Ouganda. Et les combats tribaux ont eu pour effet de stopper le commerce (dans certains secteurs du Sud-Soudan)", ce qui a encore fait augmenter le prix des produits qui, dans certains cas, n'étaient tout simplement pas disponibles sur les marchés, dit-il.

    Le PAM fournira des céréales, de l'huile végétale et d'autres produits de base aux populations vulnérables, tout en espérant que la grande récolte d'été - attendue vers la fin juin, début juillet - soit fructueuse.

    "Pour l'instant, nous misons sur une bonne récolte, mais si ce n'est pas le cas nous devrons changer notre préparation et nos projections pour l'année", a prévenu M. Van der Velden.

    Ces 4,3 millions de Sud-Soudanais s'ajoutent aux 4,7 millions d'habitants du Darfour (ouest du Soudan) se nourrissant grâce à l'aide internationale, et portent à 11 millions le nombre total de Soudanais qui dépendent de l'aide alimentaire.

    La guerre civile en cours depuis 2003 au Darfour a mené au déplacement de 2,7 millions de personnes qui vivent dans des camps sous perfusion de l'aide internationale. Deux autres millions de Darfouris requièrent une aide alimentaire dont la durée et l'intensité dépendent des récoltes.

    "La saison des pluies a été plus courte et moins intense que d'habitude en 2009 au Darfour", a indiqué mardi à l'AFP un responsable humanitaire exigeant l'anonymat. Cette sécheresse pourrait prolonger la "saison de la faim" - entre deux récoltes - et poser des problèmes d'accès à l'eau, a-t-il ajouté.

    Plus grand pays d'Afrique, le Soudan doit tenir en avril prochain ses premières élections -- législatives, présidentielle et régionales-- multipartites depuis 1986. Un référendum est aussi prévu en janvier 2011 sur la sécession du Sud-Soudan.


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  • Turin et son site olympique fantôme

    [ Un reportage vidéo de La Repubblica, signé Alberto Custodero (repris par Courrier International) met à jour la folie des JO, véritable gouffre financier et atteinte à l'environnement.]

    Danger d’effondrement, accès interdit”, annonce le panneau fixé sur une grille métallique qui barre l’accès aux tremplins olympiques de Pragela, à 80 kilomètres de Turin. Une mise en garde nécessaire : deux avalanches se sont abattues sur les rampes de saut à skis et sur la piste de réception. Voilà l’état dans lequel se trouvent les infrastructures de saut à skis de Turin 2006.

    Plutôt que sur une installation provisoire, le choix s’était porté sur une structure en béton armé d’un coût de 34,3 millions d’euros. On avait dû déboiser la moitié d’une montagne pour créer cinq tremplins – deux pour la compétition, trois pour l’entraînement –, dans le but de pérenniser les activités sportives sur le site et de créer un vivier d’athlètes sur le versant ouest des Alpes italiennes. Quatre ans à peine après les Jeux d’hiver de Turin, les installations de saut à skis de Pragela ressemblent à une cathédrale désaffectée dans la neige, tout comme le Sky Jumping Hotel, un grand hôtel de 120 chambres construit au pied des installations, désormais fermé. La banderole ornée des logos du “Torino Olympic Park” et barrée de l’inscription “Bienvenue !” paraît narguer les candidats à un voyage dans les sites olympiques abandonnés de la ville italienne.

    Les tremplins ne sont pas les seules infrastructures ainsi délaissées. Toutes les installations de sports alpins de Turin 2006 (le ski de fond à Pragela, le biathlon à San Sicario, la piste de bobsleigh de Cesana, qui a coûté 61,4 millions d’euros et qui pourrait fermer d’ici à la fin du mois de janvier, les pistes de descente de la Via Lattea) se trouvent dans le même état d’abandon. Plus aucune compétition ne sera disputée sur ces sites, qui sont encore flambant neufs : tout juste quatre ans d’âge. Ils ont disparu de la programmation des rendez-vous internationaux, avec de graves préjudices pour l’économie locale et pour l’image d’une région fortement liée aux sports alpins.

    A Pragela encore, la piste olympique de ski de fond, qui a nécessité un investissement d’une vingtaine de millions d’euros pour câbler les 10 kilomètres de l’anneau olympique, créer un lac destiné à produire de la neige artificielle et acquérir 12 canons à neige, demeure inutilisée. En 2009, la piste n’a accueilli aucune compétition, qu’elle soit locale, nationale ou internationale. Le site olympique, fleuron du patrimoine italien, a été déclassé et n’est plus qu’une banale piste touristique. Idem pour les installations de biathlon de San Sicario. Le stade qui héberge le polygone de tir (le seul utilisé dans la région de Turin) est enseveli sous la neige. Coût de la construction du site : 25 millions d’euros. La piste Giovanni Agnelli de Sestrières, avec son slalom spécial pour les compétitions nocturnes, connaît le même triste sort. Les éclairages, qui ont coûté 7 millions d’euros, sont éteints. Sur la piste Alberto Tomba [ancien skieur alpin italien, artisan de la candidature de Turin pour l’organisation des JO 2006] et sur les installations olympiques alpines, la nuit est maintenant tombée.


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  • (article du Figaro, Laure Daussy)

    L'Académie de médecine relance le débat sur la réforme mise en place à la rentrée 2008 en publiant un rapport, qui fustige la suppression du samedi qu'elle juge nocive pour le rythme des enfants.

    Le constat est sans appel : pour l'Académie de médecine, l'aménagement du temps scolaire en France «n'est pas en cohérence avec les rythmes biologiques de l'enfant». Et ce «à tous les niveaux de l'organisation, journée, semaine ou année scolaire». En particulier dans le cas de la semaine de quatre jours dans le primaire. La France est le seul pays européen à avoir adopté ce rythme, à la rentrée 2008, et ce malgré de nombreuses protestations de chronobiologistes.

    L'académie a donc créé un groupe de travail, qui a consulté plusieurs acteurs de l'école, ainsi que des chercheurs spécialistes des rythmes biologiques de l'enfant. Résultat, elle constate qu'avec la semaine de quatre jours, «la vigilance et les performances » des élèves sont en baisse le lundi et le mardi, à cause de la coupure du week-end. L'élève est «désynchronisé les deux premiers jours de la semaine», explique le rapport. Autrement dit, son rythme biologique n'est plus respecté, puisqu'il reste calé sur son rythme du week-end, ce qui provoque une grande baisse d'attention. Elle propose donc d'aménager la semaine sur au moins quatre jours et demi, avec cours le samedi matin, ou même sur cinq jours.

    Autre conséquence de la semaine de quatre jours, la journée scolaire trop chargée. Un petit Français travaille ainsi deux heures de plus par jour par rapport à un petit Suédois, rappelle l'académie. D'autant que peuvent s'y ajouter deux heures de soutien scolaire pour les plus faibles. «La journée scolaire de 8h30 à 16h30 devrait être améliorée en brisant ces horaires conventionnels pour organiser une journée moins longue » prône l'académie, qui conseille 5 heures maximum de cours par jour, avec éventuellement une heure d'étude pour éviter aux enfants d'avoir à effectuer ses devoirs le soir à la maison.

    La FCPE, principale Fédération de parents d'élèves, s'estime confortée, par «ce rapport de scientifiques», dans son opposition répétée à la semaine de quatre jours. Du côté du ministère de l'Education nationale, on rappelle que la décision de passer à la semaine de quatre jours se fait au cas par cas, dans chaque école, à l'issu d'un vote du conseil d'école, dans lequel siègent les représentants de la direction, des enseignants et des parents d'élèves. «95% des écoles ont fait ce choix», constate le ministère, qui souligne que la réforme semble convenir aux parents. La FCPE pointe ici la contradiction, entre ce qui «correspond à des envies d'adulte», comme le fait d'avoir un week-end complet, mais pas «au besoin des élèves». Contactée par lefigaro.fr, la FCPE affirme «avoir obtenu du ministère de l'Education nationale l'engagement, en décembre dernier, d'une réflexion sur les rythmes scolaires de l'enfant». Mais aucune date n'a été pour l'instant définie.

    Le débat sur la semaine de quatre jours pourrait donc être rouvert. Pas forcément pour revenir à des cours le samedi matin, interdit désormais par décret, mais peut-être pour généraliser le travail le mercredi matin, déjà pratiqué par certaines écoles, afin de réduire le nombre d'heures de cours par jour.

    Plus de vacances à la Toussaint

    Dans ses recommandations, l'académie conseille aussi de prendre en considération les différences de capacité d'attention de l'enfant tout au long de la journée, et appelle à ce que les matières difficiles soient enseignées au moment où la performance intellectuelle de l'enfant est censée être la meilleure, c'est-à-dire entre 10 et 11 heures, et de 15 à 16 heures. Inversement, les moins propices sont les débuts de matinée et d'après-midi.

    Pour tenir compte des données biologiques de l'enfant, il faudrait, selon le rapport, une année scolaire plus étendue, de 180 à 200 jours, contre 144 aujourd'hui dans le primaire, quitte à réduire les grandes vacances. Et une alternance de sept semaines de cours et deux semaines de congé. Ainsi, à l'automne, période difficile pour l'enfant, les vacances de Toussaint devraient être étendues à 2 semaines au lieu de seulement 10 jours.

    Le rapport attire par ailleurs l'attention sur le «rôle primordial» du sommeil dans le rythme de l'enfant, dont une privation peut entrainer une «altération des capacités d'apprentissage». Elle préconise même de considérer le sommeil comme un sujet de santé publique, «au même titre que le tabac ou l'alcool». Et propose de «retarder l'entrée des enfants en classe en créant une période intermédiaire d'activités calmes en début de matinée, car l'enfant arrive fatigué à l'école». Elle souligne aussi la fatigue due à un excès d'activités de l'enfant, que ce soit des cours de sport le soir ou du soutien scolaire.

    Et l'académie de fustiger que, si plusieurs facteurs sociaux et économiques sont pris en compte pour élaborer le rythme scolaire, comme «des habitudes sociétales de week-end», «l'enfant n'est pas au centre de la réflexion». Elle préconise ainsi la création d'un observatoire des rythmes de l'enfant.


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  • Cette histoire a "complètement électrisé la vie politique et médiatique" et a fait "un peu oublier une chose essentielle, qui était que cette société qui s'appelle Clearstream, dont le siège était à Luxembourg, a ouvert des milliers de comptes dans les paradis fiscaux" (Denis Robert, nouvelobs.com)

    Saluons ici la relaxe du journaliste Denis Robert dans "l'affaire Clearstream."


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  • * On s'en fout: Jean-Michel Larqué a sorti un livre.

    * Le sommet de Davos s'en fout:

    Des dizaines de milliers de puits d’eau seraient contaminés à l’arsenic au Bangladesh. Selon les mots de l’Organisation mondiale de la Santé, il s'agit du plus grand empoisonnement collectif de l’histoire, causant 20.000 morts par an, et 1 décès d’adulte sur 10. Le scandale de "l'eau du diable" frappe l’un des pays les plus pauvres de la planète et certains spécialistes comparent ce désastre à Bhopal ou à Tchernobyl...

    Reportage de Guillaume Thibault Et pourtant elle tourne, France Inter


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  • A écouter d'urgence: la chronique d'Edwy Plenel sur France Culture


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  • Augustin Legrand, porte-parole des Enfants de Don Quichotte et candidat d'Europe Ecologie aux Régionales, n'y va pas de langue morte ce matin dans Siné Hebdo. Interview sur le droit au logement opposable. "100.000 demandeurs et 10.000 relogés, c'est ridicule", dit-il. "On est seuls au monde. C'est les politiques qui ont les clés en main, mais c'est des branleurs. Chez Europe Ecologie, ils sont pragmatiques". Et un peu plus loin, le Président de la République se fait traiter de "con".

    (Bruno Duvic, France Inter, revue de presse, 20/01/10)


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  • Sortie du livre d'un enseignant du premier degré désobéisseur

    blog d'Alain Réfalo


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  • Rien de grave! Je ne comprends tout simplement rien aux statistiques de Blogg. En général j'ai plus de 100 visiteurs quotidiens, et tout d'un coup je passe à 0 pendant plusieurs jours...pour remonter à 160 hier. Connaissez-vous les mêmes irrégularités ? Que doit-on penser de la fiabilité de ces statistiques ? Je n'ai pas la culture du chiffre, mais j'avoue être plus motivé à publier quand je vois qu'il y a du passage! (c'était ma minute: "et moi, et moi...")

    Les manifs pépères, à quoi ça sert ?

    Nouvelle journée de grèves et de manifestations demain dans la fonction publique. Diffcile de se prononcer pour ou contre la grève...:

    CONTRE: On sait depuis la défaite du mouvement social de 1995 que les grandes grèves et les immenses cortèges de manifestants n'ont plus assez de poids. Il est rare que les gouvernements de droite plient...sauf si ces grèves sont fréquentes, comme lors du mouvement contre le CPE en 2006. Une journée par ci par là ne donne aucun résultat! Les deux journées très suivies en 2009 n'ont pas abouti à grand-chose si ce n'est à affaiblir un tout petit peu plus la confiance qu'inspire le gouvernement Fillon à l'ensemble de la population.

    POUR: Il reste encore des espaces de liberté d'expression dans notre pays  (bien que cette liberté soit malmenée depuis le début du règne de Sarkozy), alors utilisons-les! La rue est un bon moyen de faire passer un message...


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