• C'est à voir: http://www.jeudi-noir.org/ (résistance contre le mal-logement)

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  • dessin de Singer paru dans La Décroissance, n°66, février 2010, 2 € seulement!


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  • Violences à l'école et loi SRU  

    par Thomas Legrand, France Inter 

    Et faut il entrer dans ce débat absurde de la « sanctuarisation » de l’école, comme si l’école devait être un havre, plus que la famille, plus que l’hôpital, que le stade, que le bureau, l’usine, les administrations, les commerces, les maisons de retraite, les maternités, plus que les salles de cinéma, plus que la cité ? Si l’école est violente c’est que la société est violente et cette drôle d’idée de vouloir sanctuariser l’école revient à accepter la violence ailleurs. Et puis que veut dire « l’école est violente » ? Est-elle plus violente qu’il y a 20 ans, personne ne peut l’affirmer, on ne sait pas mesurer la violence quotidienne, les insultes, les crachats, les incivilités. On ne savait mesurer avant les brimades, les racismes sociaux, les coups de règles sur les doigts, les effets parfois d’une pédagogie du dressage. La question de savoir si l’école est plus violente qu’avant est vaine puisque la société a fondamentalement changé, le taux de scolarisation d’une classe d’âge au lycée aussi. La question serait plutôt de savoir où l’école est elle la plus violente ? Dans quelle ville ? Dans quel quartier la violence atteint elle l’inadmissible ? L’école est de plus en plus violente, à l’évidence, dans les quartiers que l’on dit « difficiles » (on dit « difficile » pour ne pas dire « pauvre »)… plus, évidement que dans la plupart des villes moyennes, dans les quartiers « faciles » (tiens vous avez remarqué, on ne dit pas « faciles » pour les quartiers riches). Inversons le vocabulaire, juste pour voir. Quand c’est « riche », on dira « facile » et quand c’est « difficile », on dira « pauvre »…histoire de changer de lunettes!… un acte de violence dans une école de quartier « facile » c’est un fait divers, un acte de violence dans une école d’un quartier pauvre c’est un signe des temps, une plaie de la société, un drame social. On remarque que plus de 50% des violences constatées se déroulent dans moins de 10% des établissements. Ces 10% sont dans des cités pauvres… alors la vie scolaire est relativement calme dans les villes « faciles ». Moralité ce n’est pas tant une question d’éducation, ce n’est pas tant une question de perte de je ne sais quelle valeur, qu’une question d’urbanisme et d’aménagement du territoire !

    Si la loi SRU était respectée il y aurait au moins 20% de logement sociaux dans chaque grande ville. De quoi largement raser les cités, les ghettos sociaux, les zones de non-droits. Les villes faciles (ça fait drôle, « les villes faciles ») donc les villes faciles préfèrent payer l’amende qui leur permet de ne pas respecter la loi. C’est assez savoureux de constater qu’une partie de la raison de l’émergence de zones de non droit est dûe au non respect de la loi par beaucoup de villes bien sages et bien calmes. Donc la loi SRU n’est pas respectée. quand on en parle aux élus, on a l’impression que tendre vers 20% de logements sociaux partout c’est plus compliqué que d’installer une station balnéaire sur Mars. Ça ne se fera pas, dont acte. Nicolas Sarkozy avait proposé une autre solution, un plan Marshall pour les banlieues. Et là nous sommes au cœur de la question du rapport entre les mots et les faits en politique. Le plan Marshall n’est pas venu ! Quand on oppose cette vérité à certains ministres (nous l’avons fait récemment ici même face à Eric Besson) il vous répondent, en globalisant toutes sortes de crédit que 40 milliards ont été dépensés ou sont prévus pour la rénovation urbaine au sens large. C'est-à-dire qu’un plan Marshall a eu lieu ou est en cours et personne ne s’en rend compte. Plus généralement on nous répond quelque chose comme « entre l’annonce du plan Marshall et aujourd’hui, il y a eu la crise, il n’y a plus d’argent ». En gros on ne fait pas de plan Marshall en temps de crise, c’est un peu comme si un médecin vous répondait, « je ne peux pas vous opérer pendant que vous êtes malade »… c’est assez inaudible pour ceux qui vivent dans les quartiers pauvres… surtout que le plan Marshall est au programme d’histoire au lycée…

     

    Maldives

    Ah! bravo Cécile Duflot! J'apprends que tu as passé les vacances de Noël aux Maldives (Canard Enchaîné), un archipel menacé de disparaître sous les eaux pour cause de réchauffement climatique. Quand on aspire à de hautes fonctions, il me semble que l'on doit avoir valeur d'exemple... (Cécile Duflot s'est défendue contre ces critiques, voir l'article)

    Outre l'empreinte écologique d'un tel voyage, il y a son coût financier. La crise bat son plein, les Français se serrent encore plus la ceinture que d'habitude, le nombre de chômeurs ne cesse d'augmenter... s'offrir des vacances si onéreuses n'est pas du meilleur goût pour le leader d'un parti de gauche.

    Et René Dumont, lui, où partait-il en vacances à Noël ?

    Terra Eco

    Je découvre ce mensuel intéressant, même si je ne suis pas d'accord avec tout.

    Masaï

    Un article de Marc Perelman, envoyé spécial de Marianne (30 janvier 2010) sur les menaces qui pèsent sur le peuple Masaï, chassés de leurs terres par le gouvernement tanzanien, pour favoriser le tourisme (safaris). Résumé de cet article ici.

    Rien n'a changé

    Les 2600 traders de la Société Générale vont toucher 550 millions d'euros de primes (et non 250 comme annoncé au 20h de TF1). Et les 4000 traders de BNP Paribas 1 milliard d'euros.

    Le PS a dénoncé, hier dans un communiqué, ces «montants pharaoniques» qui «démontrent que les excès ont repris comme avant la crise financière». (Nathalie Raulin, Libération) 

    Eric Besson


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  • TV, hi-fi, électroménager... le grand bluff

    reportage de Linda Bendali pour Envoyé Spécial, à voir sur le site de France 2

    Quand les appareils de la vie quotidienne tombent en panne, il s'avère souvent plus simple d'en racheter un neuf que de tenter de faire réparer l'ancien. Devis payants, faux diagnostics, pièces hors de prix, machine à durée de vie limitée : enquête sur les méthodes des distributeurs et des fabriquants qui cherchent à placer leurs produits.

    Les appareils électroménagers d'hier étaient bien plus résistants que ceux d'aujourd'hui, c'est bien connu. Votre dernière machine à laver ? Le réparateur était formel, au bout de cinq ans, elle était bonne pour la casse. Et si tout ce discours n'était que foutaises mises au point par les professionnels du secteur pour doper les ventes ? C'est le propos de cette efficace enquête, qui recense les arnaques dont sont victimes les consommateurs, comme les onéreuses extensions de garanties, rassurantes mais quasi inutiles. (Emilie Gavoille, Télérama)

    L'obsolescence programmée des produits est l'un des piliers de la société de consommation (avec la pub et le crédit).


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  • vu sur le site de Radio Nova


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  • On s'interroge aujourd'hui sur les façons de limiter la violence en milieu scolaire. Il faudrait bien évidemment engager plus de surveillants et de professeurs dans les établissements scolaires. Le gouvernement actuel fait tout le contraire!

    Mais l'école est perméable aux évolutions sociales. Et nous vivons dans un monde de plus en violent, physiquement et symboliquement.

    La violence est présente partout, car elle est au coeur du système libéral et hyper-individualiste: ceux qui réussissent sont les plus forts, et pour réussir il faut écraser autrui.

    Pour être, il faut posséder. La possession de biens matériels témoigne de la réussite sociale (donc de la réussite tout court pour beaucoup d'entre nous), et plus ces biens coûtent chers, plus on montre qu'on est puissant, qu'on a réussi. Rien de grave si les moyens utilisés ne sont pas très honnêtes (fortunes faites sur le dos des salariés, dans les salles de marchés, grâce à la vente d'armes ou des biens matériels polluants...) "Si à 50 ans, tu n'as pas une Rolex, tu as raté ta vie."

    Mais comment font ceux qui justement n'ont pas les moyens de se payer tous les biens merveilleux de la société d'abondance (téléphone mobile, bijoux, vêtements de marque, voitures...) ? La violence est la solution pour s'appropier enfin ce qu'on ne peut s'acheter parce qu'on gagne le smic ou qu'on fait partie des 4,7 millions de chômeurs. L'augmentation constante des violences faites aux personnes provient directement de l'axiome suivant: pour être, il faut posséder. La publicité qui tente d'envahir tous les espaces et tous les moments de la vie nous le rappelle constamment.

    Les images de la violence sont de plus en plus présentes dans notre quotidien, véhiculées instantanément par le net, la télé, les jeux vidéos. Les exemples sont pléthore. Les émissions de télé réalité sont basées sur le principe de l'accrochage et de la souffrance. Laisser pendant plusieurs semaines une poignée d'individus enfermés, filmés 24h sur 24, avec au bout de ce parcours du combattant une récompense pour le "vainqueur" (le plus sympa, le plus salaud, la plus chaude...) pousse à l'énervement. Pousser une personne à plonger sa tête dans un bocal rempli d'araignées est un acte dégradant, ainsi que filmer la scène et la diffuser à des heures de forte audience.

    Violences encore: le chômage, l'abandon de quartiers entiers, les atteintes à l'environnement, les campagnes qu'on laisse mourir, le nombre de cancers qui explose parce qu'il faut bien vendre des gagnoles et des hamburgers...

    Comment une société qui a la violence pour moteur pourrait-elle empêcher celle-ci de pénétrer dans les établissements scolaires ? Impossible.

     


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  • La guerre du Viêtnam fut le premier conflit retransmis à la télévision. Pourtant, c'est le Laos voisin qui constitua la cible d'une guerre aérienne interminable entre 1962 et 1973. Cette opération, la plus importante menée par la CIA, reste aujourd'hui encore largement ignorée, alors que certains spécialistes la comparent aux conflits actuels en Irak et en Afghanistan. Les principaux protagonistes, anciens agents de la CIA, pilotes américains, combattants laotiens ou reporters de guerre, font découvrir l'emplacement stratégique du conflit : la base secrète de Long Cheng. Quartier général de la CIA, c'était également une base aérienne très active et un centre névralgique du commerce de l'opium et de l'héroïne.

    Télérama          rediffusion: Mardi 23 février 2010 : ARTE 10h25


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  • Vu sur sarkozynews:

     

    "Philips propose aux salariés, des postes d'opérateur à Szekesfehervar, en Hongrie, en CDI payés 450 euros par mois, sur douze mois, avec la condition de pratiquer la langue hongroise. C'est vraiment se moquer du monde", s'est indigné M. Georget, délégué CGT de l'usine Philips EGP de Dreux. (lemonde.fr)

    D'autres baisés: les salariés d'Ikéa:

    Le 5 février : lors des négociations annuelles obligatoires, la direction n'a proposé aucune augmentation collective de salaire, et seulement 1,2 % d'augmentation individuelle, au mérite, alors que le chiffre d'affaires du groupe a atteint 2,224 milliards en 2009. Le montant des bénéfices n'a pas été publié, les syndicats avancent le chiffre de 52 millions d'euros. "Nous nous étions déjà fait avoir il y a un an, en acceptant 0,5 % d'augmentation collective et 1,5 % individuelle. Résultat : les augmentations ont été complètement arbitraires, à la tête du client" explique François Mrissa, délégué CGT à Paris-Nord. (lemonde.fr)

    Et encore d'autres baisés: les salariés de Total, de Sanofi...la liste est longue!


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