•  

    http://www.liberation.fr/terre/06012113-ma-vie-sans-carbone-19-l-ecologie-oui-mais-serres-les-uns-contre-les-autres

     

    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2010/06/22/va-t-on-autoriser-la-chasse-a-la-baleine-cette-semaine/#xtor=RSS-32280322

     

    http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/06/18/01030-20100618ARTFIG00436-revelations-sur-nos-origines.php

     

    http://fr.news.yahoo.com/63/20100621/ted-alain-finkielkraut-on-est-pass-de-la-07dc05d.html


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  • Le plan de sauvetage de l'euro ne résout aucun des problèmes de fond, selon Attac

    PARIS — Le plan de secours historique de l'Union européenne (UE) pour aider les pays les plus fragiles de la zone euro ne vise qu'à "rassurer les marchés" et ne permet de "résoudre aucun des problèmes de fond", a estimé lundi l'association altermondialiste Attac France.

    "Ce plan ne vise qu'à rassurer les marchés, sans résoudre aucun des problèmes de fond posés depuis quinze ans par l'euro et aggravés par la crise financière", a déclaré Attac dans un communiqué.

    Les membres de l'UE se sont mis d'accord à l'arraché dans la nuit de dimanche à lundi sur la mise en place d'un plan de secours historique pouvant aller jusqu'à 750 milliards d'euros pour aider les pays de la zone euro si nécessaire et mettre fin à une crise financière qui s'étend dangereusement.

    Selon Attac, ce plan maintient la dépendance des Etats vis-à-vis des marchés financiers et ne prévoit pas la mise en place d'une fiscalité et d'un budget européen, seuls outils crédibles de solidarité.

    L'association juge "qu'on laisse faire" les spéculateurs en leur permettant de prendre "des positions spéculatives sur l'euro" ou d'agir pour pousser certains pays à la faillite.

    Pour résoudre le problème des dettes publiques, Attac préconise de "désarmer et court-circuiter les marchés financiers et de redistribuer les richesses", en interdisant la spéculation sur les dettes publiques, en réformant la fiscalité, en taxant les transactions financières, en restructurant ou répudiant tout ou partie de la dette des pays en difficulté.

    Le total de l'enveloppe débloquée par l'UE se décompose en 60 milliards de prêts apportés par la Commission européenne et de 440 milliards d'euros de prêts et garanties par les pays de la zone euro, soit 500 milliards au total.

    Le FMI apportera aussi une contribution sous forme de prêts jusqu'à 250 milliards d'euros.


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  • une tribune publiée sur Rue89

    L'économie sociale, la bonne alternative au capitalisme ?

     Par Thierry Jeantet et Jean Matouk | Forum pour une autre économie | 25/04/2010

    Une crise multidimensionnelle

    L'économie sociale, alternative coopérative et mutualiste

    L'économie sociale, bien adaptée à la mondialisation


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  • 450 000 € par mois (soit 14 500 € par jour!), c'est le plus gros salaire fixe de France, record détenu par Antonio Belloni, DG de LVMH.

    Cependant Bernard Arnault, PDG de la même entreprise, perçoit plus, si on ajoute les stocks-options qu'il a perçues: 9 millions d'€ en 2009. Ce qui revient à 750 000 € par mois, soit

    24 200 € par jour !!! Arnault est l'homme le plus riche d'Europe. Cocorico! (chiffres de L'humanité, 26/04/2010)

    Bernard Arnault est tout de même ridiculisé par Thierry Henry qui a empoché 18,8 millions d'€ en 2009 (salaire + primes + contrats publicitaires). Ce qui revient à 50 500 € ... par jour!

    L'Humanité qui s'indigne, à juste titre, des salaires mirobolants des patrons du CAC 40 ne dit rien sur celui de Thierry Henry, dont une photo est publiée dans le même numéro (notre génie du ballon rond a marqué hier). Il faut bien que le peuple rêve un peu...puisque c'est lui que les capitalistes voudraient bien éliminer, afin d'accroître encore leurs gains...

    Mais réjouissons-nous, car bientôt voici LA mesure que tout le monde attendait: une loi sur la burqa...

     


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  • Après avoir serré la main du Président, un jeune homme s'est essuyé sur son pull, hier en Haute-Savoie. Réplique comme toujours très policée de Sarkozy: "Fais pas le malin toi!" vidéo ici


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  •  Les Dossiers du Canard Enchaîné, 5,35 €, en vente actuellement


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  • revue de presse, France Inter, 20/04/2010 (Bruno Duvic)

    Eloge de la lenteur... avec précaution

     "Depuis cinq jours, l'humanité danse sur un volcan... Danse ralentie, dans le registre du slow... Lenteur ou vitesse ?... A notre époque, l'heure est à la seconde... Tout va plus vite : l'information, la vie professionnelle, les loisirs, la lecture... Il ne vient plus à personne l'idée de prendre le temps, de prendre SON temps, de réveiller sa tortue intérieure"...

    "Quelques leçons sur le temps, tirées d'un volcan"... Ces quelques phrases sont tirées de l'édito d'Eric Fottorino, aujourd'hui, dans Le Monde... Eloge de la lenteur, oui, mais avec précaution... Car les millions de personnes bloquées par le volcan n'ont sans doute pas grand-chose à faire de ces considérations philosophiques... (...)

    "C'est incroyable, le nombre de personnes qui prennent l'avion", relève Didier Pobel dans Le Dauphiné...

    Fottorino, dans Le Monde, pense aussi à ceux pour qui les vacances, et a fortiori les voyages en avion, restent aussi improbables que le réveil d'un volcan...

    N'empêche, c'est bien un mode de vie, un modèle de développement qui est grippé depuis quelques jours... Car beaucoup de marchandises prennent l'avion aussi...

    Modèle grippé : ça ne fâche pas Maurice Ulrich, dans L'Humanité... "Alors que des millions d'hommes et de femmes s'interrogent aujourd'hui dans le monde sur la logique même du capitalisme, est-il vain de s'interroger en même temps sur le mode de développement qui prévaut aujourd'hui"... Et son édito commence par deux questions ironiques : "Aurons-nous du homard canadien pour Noël et des asperges du Pérou pour la Saint-Sylvestre ?"...

    Dans Sud-Ouest, Yves Harté tire lui aussi les leçons de cet événement imprévu... "L'urgence a permis de découvrir des conseils auxquels nous restons sourds habituellement... Voilà qu'a été mis en application le covoiturage, et qu'on a songé à des transports de substitution... On a vu une Europe soudée prendre des décisions... Les aéroports se sont libérés de la centralisation nationale... Et même les ministres des Transports ont pratiqué la vidéo-conférence"...

    "Ce volcan qui nous ramène sur terre" : c'est l'analyse d'Edwy Plénel sur le site de Médiapart... Ces quelques jours nous ont permis d'imaginer ce que serait "un avenir sans avions, sans cette frénésie du déplacement rapide et immédiat, sans cette universelle gabegie d'énergie fossile"...

    La Tribune a fait les comptes : depuis jeudi, nous avons économisé près de 5 millions de barils de pétrole...

    Encore une fois, on ne peut pas sous-estimer les difficultés que vont affronter des centaines d'entreprises à cause de cette histoire, et l'enfer que vivent des millions de voyageurs... Mais Plénel voit dans les volcans "nos avertisseurs d'incendie" : ils nous rappellent que progrès et "régrès" sont indissociables... L'Histoire n'est jamais écrite à la manière d'une ligne droite continue : elle est tissée d'accidents... Prendre soin et rester disponible : telle pourrait être la leçon du volcan... Prendre soin de ce qui existe et rester disponible pour l'imprévu... En somme, veiller à la fragilité du monde pour mieux réinventer sa jeunesse... (...)

    Et à propos de modestie, dossier sur une ville (dans Géo), peut-être une civilisation dont il ne reste presque rien...

    C'est sur les bords de l'Indus, dans l'actuel Pakistan... Les sites de fouilles sont très avares en indices, mais les archéologues ne veulent pas abandonner la partie... Car cette civilisation, qui s'est installée il y a 4500 ans, avait l'air fascinante... Elle avait sa propre langue, mais les pictogrammes dont on dispose n'ont pas trouvé leur Champollion... Lors des crues, la ville se transformait en cité lacustre : ses architectes avaient tout prévu... On y avait inventé une brique qui a permis de construire des maisons pour jusqu'à 100.000 habitants... On a même retrouvé une habitation dotée d'un système de chauffage par le sol...

    Pourquoi cette citée a-t-elle été abandonnée, autour de 1800 avant J-C. ?... On ne sait pas... A-t-elle connu un destin à la Pompeï, victime d'un volcan ? (... )


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  • L’habit ne fait pas le moine, bien sûr, mais une belle apparence inspire le respect. C’est pourquoi il est tout sauf anecdotique que l’idée de décroissance, si allègrement injuriée par les thuriféraires du dogme croissanciste, ait été accueillie dans un lieu imprégné de pensée. Du 26 au 29 mars s’est tenue dans la belle université de Barcelone la deuxième conférence sur la décroissance économique.

    Ouverte par le recteur, organisée par l’Institut de science et de technologie environnementales (ICTA) de la capitale catalane, elle a réuni plus de 500 chercheurs et activistes venus de nombreux pays européens et américains. On sait maintenant que décroissance se dit degrowth en anglais, decrecimiento en espagnol, decreixement en catalan, decrescita en italien.

    Pourquoi ce mot suscite-t-il tant d’intérêt ? Parce qu’il repose les questions radicales qui sont au coeur de l’écologie et que les logiques de développement durable, de croissance verte et de capitalisme vert ont affadies.

    En se voulant "réalistes", nombre d’écologistes se retrouvent à teinter de vert un système économique qui ne change pas sa logique de destruction de l’humain et de la biosphère. Radicaux, les objecteurs de croissance affirment que la crise de l’orée du troisième millénaire ne peut se résoudre selon les voies suivies depuis le XIXe siècle.

    Sous l’étendard de cette posture peut se redéployer la liberté de pensée contre le dogme, dont un autre important colloque, à Paris, en 2002, avait défini le programme : "Défaire le développement, refaire le monde".

    On ne saurait résumer ici la variété des pistes de recherche présentées à Barcelone et la vivacité des discussions qui s’y sont tenues. Le programme, consultable sur le site http://www.degrowth.eu, en donne un aperçu.

    Deux idées, rapidement, émergent. La préoccupation de la justice sociale est au coeur du projet de refondation écologique, et Barcelone a continué sur la route ouverte à Copenhague par les mouvements de la société civile avec la revendication de la justice climatique : "Changer le système, pas le climat". Et pour les objecteurs de croissance, le système, c’est le capitalisme.

    Autre élément nouveau, la parole des mouvements du Sud, qui disent que, chez eux aussi, le développement tel qu’il est porté par les gouvernements est destructeur. Ils apportent de nouveaux concepts, tel celui de "bien-être" opposé au "mieux vivre".

    La conclusion de l’économiste Juan Martinez-Allier : "La décroissance va devenir le courant majeur de l’économie." A Barcelone, les colonnes du dogme ont été ébranlées.

    Hervé Kempf, Reporterre 

     


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