•  Les nouvelles espèces marines postulantes n'ont pas été retenues pour être ajoutées à la liste CITES des espèces sauvages menacées. Le grand vainqueur de douze jours de travaux de la conférence reste le commerce.

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    «Aujourd'hui, on restreint la conservation au profit du commerce.C'est un triste, triste jour pour la conservation. La CITES avait toujours été un traité qui réfrénait le commerce au nom de la conservation (des espèces)», a regretté, hier, dès la fin du vote, Sue Lieberman, directrice des politiques internationales au Pew Environment Group.

    Les Asiatiques défendent leur économie

    Toute la journée d'hier, le Japon et la Chine, suivis par Singapour et la quasi-totalité des pays d'Asie, ont exprimé leur opposition à voir la CITES s'emparer des espèces marines à haute valeur commerciale. Ils ont obtenu gain de cause sur plusieurs plans. À commencer par le thon rouge, dont les Japonais consomment 80% des prises. La conférence a refusé d'inscrire le thon rouge d'Atlantique Est et de Méditerranée (Thunnus thynnus) à l'AnnexeI(commerce interdit).

    Quatre espèces de requin recalées

    Quatre espèces de requins proposées à l'AnnexeII (commerce contrôlé) ont été recalées. Il s'agit du requin-taupe (Lamna nasus), du requin-marteau halicorne (Sphyrna lemini), du requin océanique (Carcharhinus longimanus), pêchés pour leur aileron, et de l'aiguillat commun (Squalus acanthias) dont la chair est consommée en Europe. Les coraux rouges ont une nouvelle fois été déboutés. Leurs 31 espèces au total ne seront donc pas inscrites à l'AnnexeII. Ils pourront donc continuer de voyager sans passeport.

    Les éléphants s'en tirent bien

    En revanche, l'interdiction totale du commerce d'éléphants en Tanzanie (106.000 éléphants) et en Zambie (27.000) malgré d'ultimes tentatives de ces deux pays pour infléchir sa décision, a été confirmée. Face à la recrudescence du braconnage des éléphants, rhinocéros et tigres et à l'implication du crime organisé, un adjoint a été octroyé au policier responsable du respect de ses décisions. S'agissant des ours polaires, les États-Unis qui avaient demandé le classement d'Ursus maritimus en AnnexeI, afin d'en suspendre le commerce international, n'ont pas été suivis. Bien que leur nombre ait diminué de 30% en trois générations (45 ans) - il reste 20.000 à 25.000 ours entre Alaska, Canada, Groenland, Norvège et Fédération de Russie -, c'est le changement climatique, plus que la vente de leurs peaux, qui est apparu comme la principale menace.

    Le Télégramme, 26 mars 2010


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  • Comment Alcatel se connecte à la junte birmane

    En tournant un documentaire clandestin pour Canal+ en Birmanie, Paul Moreira a découvert que le groupe français collaborait avec les généraux.


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  • Demain c'est le No Sarkozy Day partout en France! Après les régionales et la mobilisation sociale de mardi, enfonçons le clou pour que Sarkozy comprenne que ça suffit!

     http://www.no-sarkozy-day.fr/

     http://www.liberation.fr


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  • En Afrique, l'avenir des gorilles s'assombrit

    Les mammifères sont en outre chassés pour nourrir les employés des mines. Les déplacements de population liés aux conflits armés aggravent la situation : les réfugiés chassent pour se nourrir, et brûlent les forêts pour produire du charbon de bois. Enfin, le virus Ebola menace les populations de gorilles, même au Congo-Brazzaville, où les animaux sont pourtant davantage protégés.

    "Il ne s'agit pas de petits problèmes environnementaux, mais de crime organisé, affirme M. Nelleman. Mais Interpol, avec 1 million de dollars par an, n'a pas les moyens d'investiguer." La police et les douanes des pays concernés sont souvent défaillantes. Les agents des parcs nationaux ne sont pas assez nombreux et entraînés pour faire face à des braconniers surarmés. Dans le parc national de Virunga en RDC, près de 200 gardes ont été tués en quinze ans. Selon M. Nelleman, le mandat de la force de maintien de la paix sur place, la Monuc, devrait être étendu au contrôle des ressources naturelles.

    Quelques expériences positives offrent tout de même des raisons d'espérer, selon M. Redmond. "Le programme de sauvegarde du gorille des montagnes, qui repose sur la coopération entre la RDC, le Rwanda et l'Ouganda, et le développement de l'écotourisme donnent des résultats, même fragiles", affirme-t-il.

    Gaëlle Dupont 


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  • L'émission Capital Terre aborde les questions concernant l'alimentation et son impact sur l'environnement.

    Voir le premier reportage sur les ravages de l'huile de palme.

     


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  • Pour l'oligarchie prendre l'avion est dépassé. Désormais, il faudra voyager dans l'espace, au prix de 200 000 € les 5 minutes d'apesanteur. Cette innovation honteuse est possible grâce à Richard Branson.

    Et nous autres citoyens du monde qui faisons attention à nos rejets de CO2, de quoi avons-nous l'air ? Comment se fait-il qu' à l'heure où l'humanité tente de trouver des solutions au problème du réchauffement climatique de telles entreprises ne soient pas interdites par une instance internationale ?

    Les ravages de ces voyages spatiaux pour hyper-riches transmettent un message clair: "on est les maîtres du monde, on pollue et on vous emmerde!"

    Si l'oligarchie peut se permettre de voyager dans l'espace, alors les petits riches et les classes moyennes n'auront plus aucun remords à partir à l'autre bout du monde... même si le trafic aérien est excessivement polluant.


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  • Pour en finir avec l’illusion productiviste

    Par JOSÉ BOVE syndicaliste de la confédération paysanne, député européen Europe Ecologie

    En déclarant au Salon de l’agriculture, le 6 mars : «toutes ces questions d’environnement, […] ça commence à bien faire», M. Sarkozy renie les conclusions du Grenelle de l’environnement. Terminés les 20% de produits biologiques en 2012 et la réduction de 50% des pesticides ? Continuerons-nous à importer de chez nos voisins les produits bio qui ont le vent en poupe ? Pollutions des eaux, érosions de sols, algues vertes et OGM ont encore de beaux jours devant eux. Les signaux lancés par le gouvernement français sont en porte-à-faux avec les mesures engagées dans les régions où les élus d’Europe Ecologie s’engagent dans la direction d’une agriculture répartie sur l’ensemble du territoire, relocalisée, évoluant vers l’agriculture biologique, et créatrice d’emplois. Confortant un modèle productiviste décrié, M. Sarkozy appartient au monde d’hier. Il est incapable de se projeter dans un avenir moderne et différent.

    La crise agricole est la conséquence de l’accord de l’OMC sur l’agriculture de 1993. La mise en concurrence de l’ensemble des paysans de la planète, la libéralisation des marchés a généré une crise économique globale qui frappe l’ensemble des paysanneries de la planète et à laquelle les paysans européens n’échappent pas. Les revenus moyens en France ont baissé de 34% en 2009, et dans certains pays de l’Union européenne, comme la Bulgarie et la Roumanie, les paysans ont vu leur niveau de vie divisé tout simplement par deux.

    La reconnaissance du droit international à la souveraineté alimentaire est indispensable. Les pays ou groupes de pays ont ainsi, comme l’Europe l’a fait en son temps, la possibilité de bâtir leur propre politique agricole à l’abri de taxes. Seuls des prix couvrant leurs vrais coûts de production, et offrant des revenus corrects permettront aux paysans, au Sud comme au Nord, d’investir dans une agriculture moderne, dégagée de sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles et des pesticides, et de nourrir les 9 milliards de personnes qui vivront sur notre terre en 2050.

    La politique agricole voulait garantir à tous une alimentation de qualité, elle a échoué. En Europe, 80 millions de gens vivent en dessous du seuil de pauvreté et ne mangent pas correctement. Les prix payés aux paysans baissent. La conquête des marchés mondiaux ne sert que les intérêts des multinationales. Concentrons-nous sur notre priorité, offrir une alimentation abordable et de qualité à nos concitoyens, une alimentation qui ne saccage pas l’environnement, et qui permette aux paysans de vivre de leur travail. Le gouvernement de M. Fillon tourne le dos à ces aspirations, nous, non !

    La répartition de la plus-value dans la chaîne alimentaire doit être rééquilibrée. Les multinationales de la transformation, Danone, Nestlé ou Lactalis, ou de la distribution, Carrefour ou Auchan, abusent de leur position dominante et imposent des baisses de prix aux paysans sans qu’elles ne bénéficient aux consommateurs. Les agriculteurs ont besoin de se regrouper pour négocier collectivement ; ce qui leur est interdit aujourd’hui. Ce sera possible si nous recréons des organisations communes de marché. 80% des subventions européennes sont empochées par 20% des agri-managers, nous devons changer les critères de répartition afin que la création et le maintien d’emplois soient enfin pris en compte. L’agriculture industrielle et polluante survit grâce à la captation des fonds publics qui donnent l’illusion qu’elle est rentable. Démolissons ce mythe ! Changeons l’orientation des aides entre pays et entre paysans pour faire enfin décoller une agriculture biologique, qui ne pollue pas les eaux, qui ne détruit pas les sols, qui ne génère pas de cancers, qui crée des emplois, une agriculture qui s’avère être moins coûteuse pour tous.

    Libération


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  • Libération, quotidien de gauche (?), offre une grande pub pour Areva lorsqu'on se connecte à son site.


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    * Tout surcroît de croissance du produit intérieur brut correspond aujourd'hui à une décroissance des potentialités de vie sur terre.

    * "Avant la communauté de travail offrait des contreparties aux conditions de travail difficiles, aux injustices, aux harcèlements, à travers des systèmes de solidarité assez forts, qui permettait de tenir le coup.Aujourd'hui, le lien social a été liquidé, on ne peut plus compter sur les autres parce que la communauté est divisée et désorganisée." Christophe Dejours, propos recueillis dans Le Monde

    * Arrêter de consommer, manifester, contester, discuter, éteindre la télévision, se rebeller ? Non. Dans le paradis capitaliste, il suffit que nous fassions "les bons gestes pour la planète" et "les politiques et les industriels suivront".

    * Le capitalisme ne met pas en oeuvre les éoliennes pour répondre au changement climatique, mais pour réaliser un profit, la recherche de l'avantage environnemental étant accessoire.

    * "Il est un mythe savamment entretenu par les économistes libéraux, selon lequel la croissance réduit l'inégalité. Cet argument permettant de reporter "à plus tard" toute revendication redistributive est une escroquerie intellectuelle sans fondement." Jacques Attali, en 1973 (cité par Hervé Kempf). On croit rêver...

    * "Le risque écologique est pour l'humanité l'opportunité de se reconnaître, face aux logiques identitaires, une communauté de destins." Patrick Viveret, L'äge de faire, cité par Hervé Kempf


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