•  


    votre commentaire
  • C'est la Quinzaine du commerce équitable, avec de nombreux évènements dans toute la France.

    Quinzaine du commerce équitable


    votre commentaire
  • 8 millions d'euros. C'est la somme dépensée en publicité par le gouvernement pour vanter sa réforme des retraites. Aujourd'hui, ça s'appelle de la com'; hier, on disait de la propagande.

    Alternatives économiques, mai 2010


    votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  • Emission de France Inter sur la disparition des abeilles:

    http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/humeurvagabonde/index.php?id=91336

     Et aussi: « le mystère de la disparition des abeilles, enquête sur un désastre écologique » un film de Mark Daniels qui sera diffusé sur Arte Mardi 18 mai à 20H35


    votre commentaire
  • TF1 a diffusé un reportage sur le traffic des espèces animales dans son JT de ce soir et un autre sur les zones littorales protégées... Pour devenir une chaîne vraiment écolo, il ne leur reste plus qu'à supprimer la pub, les émissions de merde, le foot et bien-sûr Nicolas Hulot et ses joujoux motorisés.


    votre commentaire
  • Les émissions de gaz carbonique ont chuté de 7 % aux États-Unis

    Les rejets du principal gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone (CO2), ont chuté de 7 % l'an dernier aux États-Unis, a annoncé hier le service fédéral de statistiques sur l'énergie . L'explication de son chef, Richard Newell : «la poursuite d'une évolution vers une économie moins intensive en énergie ». L'Amérique a eu recours davantage au gaz qu'au charbon plus polluant pour produire du courant. Mais la cause essentielle, bien sûr, est «la récession économique ».

    Les usines ont moins tourné, les camions moins roulé, les Américains ont consommé moins de gaz et de pétrole. Une étude publiée en novembre dernier dans la revue scientifique Nature Geoscience avait annoncé une baisse mondiale des émissions en 2009, de 2 % environ, après un bond de 29 % de 2000 à 2008.

    Fabrice Nodé-Langlois, Le Figaro, 6/05/10


    votre commentaire
  • Les chiffres officiels sur le solaire et l’éolien illustrent le retard invraisemblable de la France sur les énergies alternatives ; merci au lobby pro-nucléaire !

    par Claude-Marie Vadrot, Politis, 9/05/10

    Les statitistiques publiées très récemment par le Baromètre européen de la Revue Systémes Solaires sur le recours aux énergies dites nouvelles ou alternatives, font apparaître plus que jamais l’invraisemblable retard de la France dans ce domaine. Retard qui résulte de la convergence d’une classe politique majoritairement ignorante et rétrograde, des efforts d’EDF qui veut conserver la primauté du nucléaire et d’une minorité agissante de Français qui veut protéger ses « biens » et ses paysages pourtant déjà bien endommagés par l’urbanisme commercial, les affichages sauvages, les pylônes à haute tension et les centrales nucléaires. Les chiffres officiels sont sans appel.

    Pour l’éolien l’Allemagne dispose de 25 777 mégawatts installés, l’Espagne de 19 148 contre 4521 pour la France. Si on établit le ratio entre la puissance installée et le nombre des habitants, la France se trouve au 13° rang européen avec 70 Kw/h/habitant contre 627 pour le Danemark. Et, que l’on sache, les Danois, les Allemands, les Néerlandais ou les Espagnols ne se plaignent pas d’être assourdis ou rendus malades par les éoliennes. Et le lait de leurs vaches ne tourne pas plus que leurs animaux d’élevage ne sont « tués » par les ondes émises ( ?) par les aérogénérateurs. Alors que commence, au Tréport et dans d’autres villes un Débat Public sur une ferme éolienne qui serait installée au large des côtes de la Seine Maritime et de la Somme, les adversaires des éoliennes sont déjà parties en guerre contre des engins « qui stériliseraient (sic) la mer et feraient fuir le poisson » et couleraient les bateaux de pêche. Comme si, pour la désormais célèbre et ultra minoritaire Fédération Développement Durable appuyée par le lobby nucléaire, tout était bon pour empêcher cette diversification de notre approvisionnement énergétique. D’ailleurs alors qu’il n’existe aucune ferme éolienne off-shore en France, celles de Grande-Bretagne fournissent déjà 688 Mégawatts, celles du Danemark 663 Mégawatts, celles des Pays Bas 246 et de Suède 163. Sans qu’il ait été mentionné un quelconque « accident » et sans qu’ait été noté une disparition des poissons.

    La preuve qu’il existe un puissant groupe de pression, au sommet de l’Etat et chez une majorité de parlementaires vivant encore au XIX° siécle contre les nouvelles sources d’énergie ne produisant pas de gaz à effet de serre : les chiffres du recours aux panneaux photovoltaïques fournissant, au réseau et aux particuliers, de l’énergie électrique, sont aussi consternants pour la France.

    L’Allemagne vient en tête avec 9830 Mw/crête, suivie par l’Espagne avec 3520, l’Italie 1032, la République Tchèque 465 et la Belgique 363. Loin devant la France avec 280 Mw/crête installés. Si l’on fait, à nouveau, un ratio par le nombre d’habitant, la France se trouve au 11° rang avec 4,5. Loin derrière l’Allemagne, la Belgique, l’Autriche, l’Espagne ou l’Italie. Alors que ni l’Allemagne ni la Belgique, par exemple, ne sont réputées comme de grands pays d’ensoleillement. Le même retard de la France est évident pour les chauffe-eau solaires.

    La preuve par les chiffres qu’après avoir été dans les années 80 à la pointe de la recherche dans les énergies nouvelles, la France, battue en brèche par les groupes de pression, a laissé passé une chance. Non pas de se convertir au « tout éolien » ou au « tout solaire », ce qui serait aussi idiot que le « tout nucléaire » mais de mettre en route une diversification source d’indépendance et d’emplois.

    Cette cécité sur les énergies nouvelles est à rapprocher du renoncement à la diminution de l’usage des pesticides, au renoncement à la taxe sur les transports routiers et le refus d’une aide plus importante à l’agriculture biologique qui caractérise le texte de la loi dit Grenelle 2 en discussion devant les parlementaires.

    A ceux qui, déjà, contestent ces chiffres : ils sont indéniablement officiels et quel que soit la façon dont on les tord et les interprête ils mettent en évidence le retard de la France dans le domaine du solaire et de l’éolien. Que l’on se situe du point de vue de la puissance installée ou de la production...

    Claude-Marie Vadrot, Politis 


    votre commentaire
  • Sordide

    Philippe Frémeaux | Alternatives Economiques n° 291 - mai 2010 

    La façon de faire du gouvernement sur le dossier des retraites n'est acceptable ni dans sa méthode ni dans ses objectifs. Côté méthode, l'Etat revient une fois de plus sur ses engagements. Souvenez-vous, en 2003, le ministre des Affaires sociales d'alors, un certain François Fillon, avait fait adopter une réforme qui prévoyait une clause de revoyure tous les cinq ans, afin d'ajuster les paramètres des régimes. Après un premier rendez-vous en 2008, le second devait donc intervenir en 2013. Et voilà que début 2010, le président nous explique qu'il y a urgence, que la crise a bouleversé la situation et qu'il faut "sauver les retraites", ce qui, dans la novlangue du pouvoir, signifie réduire une fois de plus les droits des futurs retraités.

    Il y aurait donc urgence absolue à agir pour assurer l'équilibre des régimes de retraite en 2020, voire 2050? Evidemment non. En fait, le gouvernement entend profiter des déficits actuels, liés à la baisse des rentrées de cotisations sociales provoquée par la crise, pour dramatiser l'enjeu à long terme et imposer de nouvelles mesures restrictives, en sus de toutes celles adoptées depuis 1993. Ce faisant, il poursuit aussi un but plus immédiat, et plus légitime: témoigner de sa volonté d'équilibrer les comptes des régimes sociaux afin de préserver le crédit de la France, alors que la dette publique devrait dépasser 80% du PIB cette année.

    Le problème est que, pour atteindre cet objectif, le moyen choisi est de couper dans les dépenses, en s'interdisant toute hausse des prélèvements. Le parallèle s'impose ici avec la poursuite des coupes claires dans les effectifs de la fonction publique et le refus de toute remise en cause des cadeaux fiscaux faits aux plus aisés depuis 2002.

    Résultat: la priorité va sans doute être donnée à un report de l'âge légal de la retraite à 62, voire 63 ans. Contraindre les salariés à demeurer en poste, y compris ceux qui ont déjà cotisé le nombre d'annuités requises, permet en effet de réduire rapidement le coût global des retraites. La mesure est d'ailleurs plébiscitée par le patronat, qui réclame un report rapide de l'âge de départ à 65 ans, tout en continuant de pousser dehors les salariés âgés… Elle présente juste un petit défaut: elle pénalise tout particulièrement les salariés les moins bien lotis, ceux qui ont commencé à travailler très jeunes, dont l'espérance de vie est la plus faible et qui, arrivés à 60 ans, ont souvent déjà cotisé bien plus de quarante années. Un report de l'âge de la retraite serait en outre assez sordide dans la conjoncture actuelle, puisqu'une majorité de salariés sont hors l'emploi à 60 ans. Reporter leur âge de départ revient à les maintenir plus longtemps dans la précarité, afin d'empocher la différence qui sépare le montant de leurs futures pensions et les maigres revenus de remplacement auxquels ils accèdent aujourd'hui, au titre du chômage ou de l'invalidité. Quant à ceux qui sont encore en emploi, leur maintien en poste deux ou trois années de plus va pénaliser les jeunes, déjà très nombreux à fréquenter Pôle emploi.

    Il ne suffit certes pas de faire payer les riches pour équilibrer les retraites à long terme, mais il est totalement inacceptable qu'on demande aux seuls pauvres de supporter l'ajustement que la crise a rendu nécessaire.

    Philippe Frémeaux | Alternatives Economiques  n° 291 - mai 2010

     


    votre commentaire