• L'autre économie, Bernard Marris, France Inter (extraits de la chronique du 7/04/10)

    Va-t-on vers une économie verte ?

    Et sort-on de l’économie noire, l’économie du charbon de la pollution, des pesticides et des poisons divers... Et bien la première bonne nouvelle c’est que l’économie verte, ça existe, et ça crée des emplois, des emplois verts. Par exemple on a essayé de calculer le nombre d’emplois créés suite à une réduction des émissions de CO 2 de 30% à horizon 2020 : c’est étonnant. On arrive à une création nette de 620000 emplois. Je dis bien nette. C’est le Cired, le centre international sur l’environnement et le développement, qui propose ces chiffres. Le Cired est lié à l’Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales et au CNrS. Des gens sérieux.

    Et des emplois sont détruits

    Oui des emplois sont détruits dans l’automobile, mais beaucoup plus sont créés dans le bâtiment par exemple. C’est d’ailleurs le bâtiment qui sera le plus gros créateur d’emploi, et c’est une bonne chose, car les activités du bâtiment ne sont pas facilement délocalisables. Et le secteur du bâtiment vert est un secteur qui devrait engendrer beaucoup de vocations d’artisans : là encore, il s’agit d’emplois non délocalisables. Même certains redoutent l’arrivée du plombier polonais vert... Remarquons que tout emploi est susceptible de verdir : un vendeur de chaudières au bois est vert, un vendeur de chaudières au fioul est noir. Un vendeur de scooter est noir, un vendeur de scooter électriques est vert. Mais les métiers ne sont pas franchement différents. En plus, on devrait promouvoir la filière bois, sachant que la forêt est un des atouts de la France. Conclusion : L’emploi vert est très diversifié. Il y a aujourd’hui environ 400000 emplois verts en France.

    Et du coté de l’énergie

    Du coté de l’énergie, l’éolien et le solaire seront de gros fournisseurs d’emplois. L’éolien c’est 7 à 8000 emplois, et l’industrie française progresse : le premier fabricant de roulements d’éoliennes est français, EADs est en train de s’installer sur le marché des pales. Si les objectifs du Grenelle de l’environnement sont respectés, le nombre d’emplois devait être multiplié par 6 d’ici 2020. Mais le problème de l’éolien c’est plutôt la fronde parlementaire emmenée par le député Ollier (...)

    Pourquoi en veut-on à l’éolien ?

    Il paraît que ce n’est pas esthétique. C’est une farce, quand on voit la beauté des centrales nucléaires ou des lignes à haute tension. La vérité c’est que le Grenelle de l’environnement impliquera, si ses objectifs sont atteints, plus de 400 milliards d’euros d’investissement... C’est beaucoup. Certains ont peut être envie de récupérer ces sous. Veut-on ou non sauver ce Grenelle ? voilà la question.


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  • Le plan de sauvetage de l'euro ne résout aucun des problèmes de fond, selon Attac

    PARIS — Le plan de secours historique de l'Union européenne (UE) pour aider les pays les plus fragiles de la zone euro ne vise qu'à "rassurer les marchés" et ne permet de "résoudre aucun des problèmes de fond", a estimé lundi l'association altermondialiste Attac France.

    "Ce plan ne vise qu'à rassurer les marchés, sans résoudre aucun des problèmes de fond posés depuis quinze ans par l'euro et aggravés par la crise financière", a déclaré Attac dans un communiqué.

    Les membres de l'UE se sont mis d'accord à l'arraché dans la nuit de dimanche à lundi sur la mise en place d'un plan de secours historique pouvant aller jusqu'à 750 milliards d'euros pour aider les pays de la zone euro si nécessaire et mettre fin à une crise financière qui s'étend dangereusement.

    Selon Attac, ce plan maintient la dépendance des Etats vis-à-vis des marchés financiers et ne prévoit pas la mise en place d'une fiscalité et d'un budget européen, seuls outils crédibles de solidarité.

    L'association juge "qu'on laisse faire" les spéculateurs en leur permettant de prendre "des positions spéculatives sur l'euro" ou d'agir pour pousser certains pays à la faillite.

    Pour résoudre le problème des dettes publiques, Attac préconise de "désarmer et court-circuiter les marchés financiers et de redistribuer les richesses", en interdisant la spéculation sur les dettes publiques, en réformant la fiscalité, en taxant les transactions financières, en restructurant ou répudiant tout ou partie de la dette des pays en difficulté.

    Le total de l'enveloppe débloquée par l'UE se décompose en 60 milliards de prêts apportés par la Commission européenne et de 440 milliards d'euros de prêts et garanties par les pays de la zone euro, soit 500 milliards au total.

    Le FMI apportera aussi une contribution sous forme de prêts jusqu'à 250 milliards d'euros.


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  • "Vous ne pourrez pas y échapper!" Le petit homme dans son costume sombre nous prévient: quoi que nous fassions, où que nous soyons, nous serons rattrapés. Pas par la milice non, mais par la coupe du monde (de foot, faut-il le préciser, la coupe du monde de badminton est plus discrète...) L'homme qui brandit cette menace est David Pujadas (jt, France 2, 10/05/10)

    Pujadas a raison. La coupe du monde est une entreprise totalitaire, portée par des multinationales peu philanthropes, manipulant la "passion" sincère des amateurs du ballon rond à des fins uniquement commerciales.

    Des amis auxquels je confiais récemment ma volonté de ne regarder aucun épisode (match) de ce spectacle (compétition) m'ont regardé d'un oeil quelque peu inquiet. Ne cédez pas à la normalité, au panurgisme, et pour certains vous souffrez de troubles psychologiques profonds. Cependant je sais que d'autres aussi vont "résister". Il nous reste un mois pour proposer des activités garanties 100 % sans foot, et pourquoi pas en profiter pour poursuivre la réflexion sur des solutions alternatives au modèle actuel, destructeur des hommes et de la biosphère.

    Je ne m'attarderai pas sur tout ce que cette industrie du foot-spectacle a de barbare. Je me contenterai simplement de rappeler deux faits. 1) Le 17 mars dernier, un supporter est décédé suite à une bagarre entre deux clubs rivaux de supporters de la même équipe (PSG). 2) En 2009, Thierry Henry a gagné 50500 € par jour. A côté, Didier Deschamps, actuel entraîneur de l'OM est un vrai loser avec seulement 150000 € par mois.

    Je n'évoquerai pas les délires chauvinistes, le matraquage publicitaire, la hausse de la consommation (télés, voyages, produits dérivés...) et sa suite logique de pollutions, le caractère immoral que comporte la mise en scène grandiloquente du capitalisme prédateur dans un pays où de nombreux pauvres s'entassent dans des bidonvilles.

    Le capitalisme tel qu'il est aujourd'hui est une barbarie. La coupe du monde est l'une de ses mises en scène les plus obscènes. Refusons d'en être les complices. 


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  • Très bel article du journal suisse Le Temps sur les spécificités françaises:

     France, les derniers utopistes

     

    Le village gaulois existe encore, dans les têtes et dans les sondages. En novembre 2009, pour les vingt ans de la chute du mur de Berlin, la BBC a demandé aux habitants de vingt-sept pays leur jugement sur le capitalisme. Comme presque toujours dans ce genre d’enquête, la France est sortie du lot : 43 % des personnes interrogées ont répondu que “le capitalisme [était] fondamentalement vicié, [qu’il fallait] un système économique différent”. Dans le monde, seul le Mexique, avec 38 %, approchait ce score. En Europe occidentale, 29 % des Espagnols – autres grands sceptiques sur les vertus du marché – jugent le capitalisme “fondamentalement vicié”, et à peine 8 % des Allemands. Ce n’est pas tout : en plus de rejeter le modèle économique dominant, les Français sont aussi le peuple le plus critique à l’égard de sa propre organisation sociale. En septembre 2009, dans un autre sondage de la BBC, 84 % d’entre eux affirmaient que la richesse était répartie injustement dans leur pays, un résultat sans équivalent sur la planète.

    Quelle alternative française au capitalisme dominant ?

    Toute l’incompréhension française face au libéralisme est là. L’interaction spontanée des acteurs économiques n’est pas vue comme bénéfique pour la prospérité collective, mais comme l’expression d’égoïsmes fauteurs de désordre, qu’il faut réprimer ou au moins dépasser. C’est l’esprit du jardin à la française : l’homme doit ordonner la nature, à la façon d’un Le Nôtre traçant des perspectives rectilignes dans la végétation des parcs royaux. Dans cette optique, il ne peut y avoir d’ordre naturellement juste, seulement des situations imparfaites qui peuvent être améliorées – à condition qu’on le veuille. Tous les candidats à la présidence doivent se réclamer d’un tel volontarisme pour être élus. Nicolas Sarkozy en a d’ailleurs fait sa marque de fabrique.

    Chez les voisins d’Europe du Nord, qui se considèrent comme plus pragmatiques et plus performants, cette prétention française à dompter le chaos est source d’infinis sarcasmes. Dans le domaine économique, on y voit une preuve de naïveté, d’archaïsme, d’ignorance face à la globalisation. Mais il y a une autre manière de voir ce trait de caractère : comme une soif inassouvie d’utopie, une recherche d’alternative à un système dont on sait qu’il ne peut être le dernier mot de l’histoire humaine. Un refus orgueilleux, aussi, des évidences du monde. “C’est quelque chose que j’apprécierais plutôt chez les Français”, commente Dominique Bourg, figure française de la pensée écologique, qui enseigne à l’université de Lausanne. “D’une certaine façon, je préfère cette posture constante de râleur international à la façon dont beaucoup de peuples se sont couchés devant un système où 2 % de la population mondiale possèdent 50 % des richesses et où 50 % s’en partagent 1 %. Même assourdis, les échos de cette quête d’absolu continuent de traverser la classe politique. On l’a vu en mars, après le premier tour des élections régionales, lorsque Martine Aubry, du PS, et Cécile Duflot, des Verts, ont souhaité l’avènement d’une “société plus douce”.

    Tout le problème, bien sûr, est de savoir quel serait le contenu d’une alternative française au capitalisme dominant. Les trois chocs fondateurs du sarkozysme – Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002, le rejet de la Constitution européenne et les émeutes des banlieues en 2005 – ont accrédité l’idée d’un ébranlement irrémédiable du “modèle républicain” traditionnel. Son postulat central, le mythe d’une nation communiant dans la “passion de l’égalité”, est démenti par les faits : fossé grandissant entre élites diplômées qui s’autoreproduisent et lumpenprolétariat de travail­leurs pau­vres ; régime pyra­midal où le peuple vote peu et décide peu ; ségrégation des quartiers HLM dont les noms – cité des Poètes, des Musiciens, Pablo-Picasso… – apparaissent comme autant d’appellations mensongères plaquées sur une réalité laide. Le plus formidable de ces contresens français reste celui d’un pays qui peste volontiers contre la “dictature des marchés” – un mot des altermondialistes d’ATTAC repris par Nicolas Sarkozy –, tout en dépendant d’eux depuis trente ans pour financer ses dépenses courantes, au point d’avoir accumulé une dette de 1 489 milliards d’euros.

    Devant tant de contradictions, on comprend que les radicaux d’aujourd’hui se soient réfugiés dans les bois ou dans des villages du Massif central, où de petites communautés réapprennent le travail de la terre. Mais cette contestation par le mode de vie vise à fuir le monde, faute de pouvoir le changer. Dans la sphère intellectuelle, la quête d’alternatives tourne à vide. Le plus en vogue des philoso­phes français du moment, le communiste Alain Badiou, 73 ans, est sans doute le dernier à proposer un changement radical de système par la révolution. [Mais] il semble peu goûter la frugalité de la vie à la ferme et des potagers cultivés à la main. “C’est typique de la gauche française, estime Dominique Bourg. Badiou rêve de la révolution mais vit pépère en tant que fonctionnaire de l’Etat.” (Il enseigne à l’Ecole normale supérieure.) Selon le pro­fesseur lausannois, “même l’hypergauche ne croit plus aux lendemains qui chantent”, et les intellectuels radicaux “se réfugient dans une sorte de nihilisme ludique”. Cette tendance s’est manifestée dans le saccage des vitrines et du mobilier urbain de Poitiers par un collectif anticarcéral, en octobre, ou dans les coupures sauvages d’électricité pratiquées à l’occasion d’une grève chez EDF, en avril 2009. Dans tout cela, on cherche en vain une école de pensée ou une personnalité capable de structurer un projet de civilisation différent.

    La France étant ce qu’elle est – insatisfaite, dissidente vis-à-vis de l’ordre établi en pensée sinon en actes –, il y a fort à parier que d’autres, quelque part, continuent de chercher. Avec la crise financière, et le discrédit au moins partiel du libéralisme, la vieille utopie française d’une humanité prenant en main son destin pour inventer une société meilleure peut retrouver sa raison d’être. A condition de lui donner un contenu qui soit autre chose qu’un pâle reflet des illusions du passé.


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  • Le peuple grec n’est pas responsable de la faillite de son Etat. C’est pourtant lui que les marchés financiers et les institutions internationales veulent saigner à blanc. Signez notre pétition en ligne.

    La Banque centrale européenne a accordé des prêts gigantesques à seulement 1% d’intérêt aux banques qui, à leur tour, les ont prêtés à des taux de 4 à 8%. La Grèce doit elle aussi bénéficier de taux n’excédant pas 1%, sans autres conditions que le maintien des droits sociaux, de l’emploi et des services publics.

    Tous les peuples d’Europe sont menacés de plans d’austérité de même nature. L’Union européenne et tous les Etats membres doivent donc se mobiliser pour préserver les chances d’une Europe des peuples.

    pétition ici 


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  • Editorial de Paul Quinio, Libération

    Un «combat des politiques contre les marchés». La formule utilisée jeudi par la chancelière allemande, Angela Merkel, a le mérite d’être simple. Elle résume parfaitement le sentiment désagréable qui domine à l’issue d’une semaine qui s’achève comme elle avait démarré : sur une forte chute de l’ensemble des Bourses, qui continuent de spéculer sur la fragilité des économies européennes. Quand plus rien ne semble avoir de sens, autant revenir, comme on dit dans d’autres sphères, aux fondamentaux.

    De quoi parle-t-on ? De rumeurs dans des salles de marché qui font vaciller des Etats. De spéculateurs, de préférence bien cachés derrière leurs écrans d’ordinateur, qui se fichent pas mal des dégâts humains et sociaux qu’ils provoquent. Comme si le «combat» à l’œuvre entre les marchés et les puissances publiques se déroulait sur deux terrains distincts, virtuel pour les uns, dans la vraie vie pour les autres.

    On aimerait en revanche croire la chancelière allemande quand elle se dit «certaine» de pouvoir remporter la bagarre. Car que reste-t-il aujourd’hui des déclarations volontaristes entendues à Washington comme à Paris, à Berlin comme à Londres, qui prétendaient mater la finance folle, responsable de la pire crise économique depuis l’après-guerre ? Un constat d’impuissance. Pis : les Etats se retrouvent aujourd’hui les cocus d’une crise qu’ils ont cherché à endiguer en injectant des centaines de milliards de dollars et d’euros dans l’économie mondiale. Tout devait changer. Rien ne change. Désespérant.


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  • Un reportage sur des agriculteurs qui remplacent le labour par le paillage, ce qui permet des économies d'eau et d'engrais:

    http://videos.tf1.fr/jt-we/agriculteurs-les-vers-de-terre-sont-vos-amis-5845638.html 


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  • A lire absolument, un petit ouvrage clair et instructif:

    Petit atlas des espèces menacées, Yves Sciama, Petite Encyclpédie Larousse, 9,90 €

     


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  •  Crise grecque, crise de l’Union européenne

    Communiqué de Presse FSU Les Lilas, le 3 mai 2010

    Au sein de l’Union européenne (UE), après la Hongrie (Octobre 2008) et la Lettonie (décembre 2008), la Grèce membre de la zone euro est aujourd’hui amenée à recourir à un prêt d’urgence auprès du FMI, combiné avec des prêts auprès de pays européens, Allemagne et France notamment. Face à la baisse de l’euro et aux premiers signes d’une contagion menaçant dans un premier temps le Portugal puis l’Espagne, un accord entre le FMI, les exécutifs des pays de la zone euro et le gouvernement grec a été trouvé dimanche 2 mai.

    Mais des mesures d’austérité imposées par le FMI et les pays européens prêteurs frapperont l’ensemble des salariés grecs : hausse de 2% de la TVA, baisse des revenus des salariés du public et de l’ensemble des retraités pouvant dépasser 15% cumulée à un gel de leurs salaires ou retraites durant trois ans, recul de l’âge de départ à la retraite, licenciements facilités, etc.

    Par contre aucune mesure n’est prise à l’encontre des intérêts des entreprises financières, pourtant largement à l’origine de la crise financière de 2008, et donc de l’explosion de la dette des Etats et de la crise actuelle.

    Ainsi les pays membres de la zone euro, ne pouvant emprunter auprès de la Banque centrale européenne (BCE), sont obligés de se tourner vers les marchés financiers. Les banques se nourrissent ainsi sur le dos des Etats endettés, et donc au détriment des peuples : elles empruntent au taux de 1% auprès de la BCE, puis, simples intermédiaires, elles prêtent aux Etats à des taux fructueux, 3% pour la France ou l’Allemagne, et jusqu’à plus de 10% pour la Grèce.

    Partout en Europe la dette et les déficits publics sont lourds de menaces sur les retraites, la protection sociale, les services publics... Le moment n’est-il venu de prendre au niveau de l’Union européenne (UE) des mesures pour protéger l’ensemble des citoyens, et en particulier de mettre la finance au service de la société ?

    Tout d’abord il faudrait donner aux Etats de la zone euro la possibilité d’emprunter auprès de la BCE. Ensuite devrait être mise en place une politique fiscale redistributive et écologique, mettant notamment hors jeu les paradis fiscaux et freinant la spéculation. Cela permettrait de réduire les déficits publics en Europe, sans imposer aux salariés des plans de rigueur qui, d’ailleurs, portent le risque de freiner la production économique, d’aggraver la crise de la dette publique et de déboucher sur une crise politique majeure de l’UE et en particulier de la zone euro.

    Il est urgent d’affirmer la solidarité des peuples face aux marchés et aux banques et de construire un mouvement de solidarité au niveau de toute l’Europe.

    La FSU exprime tout son soutien et sa solidarité au peuple et aux syndicats grecs mobilisés. Avec eux, la FSU refuse que les salariés soient les victimes d’une crise dont ils ne sont pas responsables. A l’occasion de la journée de manifestations et de grève générale en Grèce, le 5 mai 2010, la FSU appelle à participer à un rassemblement unitaire le même jour à 18h30, devant la Délégation de la Commission européenne à Paris (288 Bd Saint Germain 75007).


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  • Le combat sur les retraites n'est pas perdu, il suffit de s'unir et de détricoter le discours capitaliste. Voir le site Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites avec un appel à signer


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