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  • C&A

    Acheté aujourd'hui une ceinture à 12 € à C&A. Le fermoir s'est cassé dès que je l'ai mise! J'ai du y retourner pour me faire rembourser.

    Le patron de C&A possède l'une des plus grosses fortunes de France. Sa solution: vendre de la camelote.


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  • Nouveau record du nombre de milliardaires (en dollars): 1226, d'après Forbes. La crise n'existe donc pas! Elle est juste un prétexte pour libéraliser encore plus le monde, permettre aux riches de devenir toujours plus riches.

    Mais les riches sont finalement des gens compréhensifs et sympas: ils autorisent les pauvres à rêver en jouant au loto...


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  • L'écart se creuse entre les patrons du CAC 40 et les salariés

    Le décalage entre les grands patrons du CAC 40 et les salariés a continué de se creuser depuis cinq ans, avec une hausse de plus d'un tiers des rémunérations des dirigeants alors que les emplois précaires au sein des fleurons de l'économie ont progressé sur fond de chute de 30% des actions.

    Malgré une crise financière qui couve depuis 2008 et des discours catastrophiques du monde économique, les sociétés françaises et surtout leurs patrons, se portent bien, selon une étude, présentée jeudi par l'agence de communication Euro RSCG C&0, qui a analysé les données financières des sociétés du CAC 40 entre 2006 et 2011.

    Ces grandes entreprises, qui représentent les fleurons de l'économie française, ont créé de la richesse sur les dernières années: les marges opérationnelles ont augmenté de 13%, les bénéfices nets de 10% et la création de richesse proprement dite mesurée par le "cashflow" (trésorerie d'exploitation, ndlr), a crû de 22%.

    Un tiers d'emplois précaires

    Dans le même temps, l'indice phare de la Bourse parisienne, le CAC 40, a chuté de 30%, les actionnaires ont perdu au passage 18% de leur mise. Pis, plus d'un tiers des emplois dans les entreprises du CAC 40 est devenu "précaire", note l'étude.

    Cette création de richesse a permis aux entreprises de se désendetter afin d'être moins dépendantes des banques et a également profité aux dirigeants qui ont vu leur rémunération augmenter de 34% sur cette période. Cette hausse s'est réalisée malgré les nombreux contrôles et garde-fous récemment mis en place pour éviter des hausses de salaires disproportionnés par rapport à la réalité économique, soulignent les auteurs de l'étude.

    L'employé et l'actionnaire ont été, en revanche, moins choyés. Les salaires ont progressé de 13% entre 2006 et 2011 et la précarité a augmenté.

    L'étude note en effet que si les effectifs ont augmenté de 10%, essentiellement entre 2008 et 2010, c'est dû avant tout à la multiplication des emplois précaires. "Plus d'un tiers des emplois du CAC 40 sont aujourd'hui dits "précaires" (CDD et stages, temps partiels subis, emplois en dessous du niveau de qualification)", soulignent les auteurs de l'étude.

    Pas d'évasion fiscale

    Quant à l'actionnaire il a perdu 18% de sa mise en Bourse entre 2006 et 2011, dans le sillage de la chute de 30% des cours de Bourse. Pourtant, les entreprises ont choisi d'augmenter de 31% la part du "cashflow" alloué à leurs actionnaires en maintenant les dividendes. Mais elles ont aussi procédé à des rachats d'actions, qui ont pénalisé les actionnaires.

    Autre bémol, cette création de richesse n'a pas vraiment participé au rayonnement international des fleurons français ces cinq dernières. Ainsi, les grandes opérations de croissance externe se sont nettement ralenties. Seules deux grandes entreprises ont mené des acquisitions importantes, fait remarquer Bénédicte Hautefort, spécialiste des relations investisseurs chez Euro RSCG C&O. Elle cite le groupe pharmaceutique Sanofi qui a racheté l'entreprise de biotechnologies Genzyme et GDF Suez qui a intégré le britannique International Power (IP).

    L'étude montre également que l'impôt payé par ces grandes entreprises du CAC 40 a progressé de 21% signe, selon Euro RSCG C&O, que la délocalisation fiscale n'est pas une réalité.

    L'agence souligne par ailleurs que les grandes entreprises paient au total moins d'impôt que les PME du fait d'activités majoritairement situées à l'international où se réalise l'essentiel de leur croissance.

    (AFP)


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  • 800 000 euros par mois: le salaire du footballeur David Beckham au Psg, dès janvier 2012. Message transmis à tous les précaires et chômeurs de notre beau pays.


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  • Omar Bongo aurait financé la campagne de Sarkozy en 2007

    Un proche d’Omar Bongo affirme que le défunt président gabonais a «contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy», dans un ouvrage sur «Le scandale des biens mal acquis» des chefs d’Etat africains en France, à paraître jeudi.

    Interrogée mardi par l’AFP, la présidence française se refuse à tout commentaire.

    L’accusation émane de Mike Jocktane, conseiller personnel d’Omar Bongo depuis 2005 promu directeur adjoint de son cabinet en janvier 2009, avant de rejoindre l’opposition à Ali Bongo, qui succède à son père en août de la même année.

    «Omar Bongo a contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 du candidat Nicolas Sarkozy», affirme-t-il aux journalistes Xavier Harel et Thomas Hofnung, auteurs du livre «Le scandale des biens mal acquis» (Editions La Découverte) dans un entretien réalisé en septembre.

    Il confirme les révélations de l’avocat franco-libanais et conseiller de l’ombre de présidents français pour l’Afrique Robert Bourgi, qui a affirmé en septembre avoir remis «20 millions de dollars» à l’ex-président Jacques Chirac (1995-2007) et à son Premier ministre Dominique de Villepin.

    Mais il va plus loin que l’avocat selon lequel «ni Omar Bongo ni aucun autre chef d’Etat africain» n’ont remis d’argent à Nicolas Sarkozy par son «intermédiaire».

    «Contrairement à ce que prétend Robert Bourgi (…), les mallettes ont continué de circuler avant et après l’élection de Nicolas Sarkozy», assure Mike Jocktane.

    Enquête classée sans suite

    Michel de Bonnecorse, ancien conseiller pour l’Afrique de Jacques Chirac, avait déjà accusé Robert Bourgi d’avoir remis des fonds occultes à Dominique de Villepin ainsi qu’à Nicolas Sarkozy à un moment où le Premier ministre et son ministre de l’Intérieur étaient grands rivaux à droite pour l’élection de 2007.

    Quand Bourgi choisit au printemps 2006 de rejoindre Nicolas Sarkozy, il ne fait «plus qu’une (mallette), plus grosse, qu’il dépose aux pieds du ministre de l’Intérieur», affirme M. de Bonnecorse dans le livre de Pierre Péan «La République des mallettes».

    L’enquête lancée après les accusations de Robert Bourgi vient d’être classée sans suite, faute d’éléments pour prouver des faits par ailleurs prescrits. Ses déclarations avaient rompu le silence traditionnel entourant la Françafrique, réseau opaque d’influences hérité de l’époque coloniale, avec laquelle Nicolas Sarkozy avait promis de rompre.

    Mike Jocktane, comme avant lui plusieurs hommes politiques africains et experts de la région, décrit un système bien rôdé.

    «Quand un homme politique français se rend au Gabon, on dit qu’il vient chercher sa mallette… Le président défunt Omar Bongo était très généreux avec les dirigeants français. (…) Une part importante de ces dons a fini dans les poches des bénéficiaires. Il y a eu beaucoup d’enrichissement personnel».

    «Les remises de mallettes effectuées dans le bureau du président étaient filmées par des caméras cachées. Tout était enregistré sur vidéo», ce qui, affirme-t-il, constitue «l’un des moyens de pression de Libreville sur Paris».

    «Le petit a perdu !»

    C’est cette relation complexe d’interdépendance qui aurait conduit la France à saluer hâtivement l’élection d’Ali Bongo alors même que la cour constitutionnelle du pays n’avait pas encore rejeté un recours de l’opposition sur des fraudes massives, selon des opposants gabonais et des experts.

    Dans un documentaire diffusé en décembre 2010, Michel de Bonnecorse déclarait que les premiers résultats donnaient Ali Bongo battu par son adversaire André Mba Obame à 42% contre 37%.

    Robert Bourgi aurait aussi initialement reconnu la défaite du fils Bongo. «Le petit a perdu, le petit a perdu!», aurait-il lancé pris de panique à des proches de Nicolas Sarkozy au soir du vote, selon un témoin oculaire de la scène à Paris, cité dans «Le scandale des biens mal acquis».

    Pour Mike Jocktane, «l’empressement avec lequel la France a reconnu l’élection frauduleuse d’Ali Bongo en 2009 s’explique par les mallettes distribuées».

    (AFP)


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  • Jeudi Noir surfe sur sa vague médiatique. Trois jours seulement après s'être fait expulser d'un bâtiment d'Axa avenue de Matignon, le collectif a entrepris une nouvelle action, avortée par les forces de police.

    A l'occasion de la venue du président du Gabon Ali Bongo à Paris, Jeudi Noir a tenté d'investir son hôtel particulier du 51, rue de l'Université, acquis par le chef d'Etat en mai dernier. Pour cette «réquisition», le groupe s'est associé au Collectif pour la libération du Gabon. «Cet endroit est plus important et hautement plus symbolique que celui d'AXA, avenue de Matignon», expliquait avant l'opération Elise, un membre du collectif. Non seulement à cause de son propriétaire, mais parce que l'hôtel particulier se situe à deux pas de l'Assemblée nationale.

    Des policiers, plus nombreux que les manifestants, ont chargé en lançant des gaz lacrymogènes pour libérer l'accès de la porte, former un cordon devant et encercler les militants.

    L'action a duré une heure et s'est terminée par l'interpellation dans le calme des militants, dont les trois qui s'étaient introduits dans l'enceinte de l'immeuble.

    Après le mal logement, Jeudi Noir s'attaque donc aux biens mal acquis de la famille Bongo. Ces détournements de fonds publics ont permis à la famille gabonaise de détenir une dizaine de logements - appartements ou hôtels particuliers - à Paris, dont la valeur totale avoisine les 160 millions d'euros.

    Ces biens mal acquis sont sous le coup d'une enquête judiciaire. En novembre dernier, la cour de Cassation avait validé la plainte de plusieurs ONG contre les détournements de fonds des familles Bongo, Nguesso et Obiang (au pouvoir au Congo-Brazzaville et en Guinée-Equatoriale).

    Gaëlle Epinat, Libération



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  • 190 fois le Smic: c'est le salaire moyen des grands patrons

    Les cinq présidents exécutifs les mieux payés sont ceux de Renault, de Sanofi-Aventis, de LVMH, de Danone et d'Axa.

    Les patrons des 40 plus grandes entreprises françaises ont touché 3,06 millions d'euros en moyenne en 2009, soit 190 fois le Smic annuel, une rémunération en baisse de 14% par rapport à 2008 en raison de la crise, selon la société de conseil aux investisseurs Proxinvest.

    Les cinq présidents exécutifs les mieux payés du CAC 40 sont Carlos Ghosn de Renault avec 9,2 millions d'euros par an, Christopher Viehbacher de Sanofi-Aventis avec 8,2 millions, Bernard Arnault de LVMH avec 7,6 millions, Franck Riboud de Danone avec 5,9 millions, et Henri de Castries d'Axa avec 5,6 millions.

    La rémunération totale des présidents exécutifs du CAC 40 s'est élevée l'an dernier à 3,06 millions d'euros l'an dernier, stock-options et actions gratuites comprises.

    En 2008, ces patrons avaient touché 3,57 millions d'euros. C'est la 2e année consécutive que la rémunération moyenne des grands patrons français baisse.

    Ce phénomène est dû à «la crise et à la pression des actionnaires. On a affaire à des gens qui ne fonctionnent qu'au rapport de force», a estimé Pierre-Henri Leroy, président de Proxinvest.

    Proxinvest note un «problème de transparence» concernant la rémunération de Carlos Ghosn chez Nissan (environ 8 millions d'euros) «qui était totalement cachée aux actionnaires de Renault et n'apparaît jamais dans le document de référence» du groupe automobile.

    Cette rémunération avait été annoncée par M. Ghosn devant les actionnaires de Nissan, au Japon, le 23 juin.

    Concernant Bernard Arnault, la société de conseil note que son bonus «élevé» de 2,2 millions d'euros est resté «inchangé» en 2009 alors que deux des trois critères financiers servant à son calcul ont baissé. «La moitié du bonus repose sur des critères qualitatifs non transparents», conclut Proxinvest.

    Quant aux présidents non exécutifs des groupes du CAC 40, ils ont perçu en moyenne 928.048 euros en 2009, «les plus hauts niveaux européens», alors que leur rémunération n'est «pas soumise au vote des actionnaires», critique la société de conseil.

    Environ 2,3 millions de salariés étaient payés au Smic début 2010, soit 1.343,77 euros bruts par mois (1.056 euros net) pour un temps complet.

    (Source AFP)


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  • 0,5 % de la population mondiale détient 36 % des richesses!


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