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  • Faire une requête sur internet, des achats, ou tenir un blog...autant d'activités "virtuelles" qui ont une empreinte écologique bien réelle: reportage de Global Mag (Arte)

     


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  • Cass Community Social Services, une ONG américaine, a inauguré, mercredi 20 janvier, un centre de remise en forme écologique pour les sans abris de Detroit. Cette initiative, qui peut paraître saugrenue, est en fait assez ingénieuse. La salle de gym, installée dans un entrepôt, offre la possibilité aux plus démunis de s’entretenir physiquement, sur 20 vélos d’intérieur, lors de quatre cours journaliers.


    Ces vélos, reliés au réseau électrique du bâtiment, devraient fournir chaque année suffisamment d’énergie pour alimenter mensuellement 36 maisons environnantes en électricité. Pour le réverend Faith Fowler, interviewé par le quotidien USA Today, le bilan de l’initiative est clairement positif : «Non seulement ce gymnase est une bonne idée pour préserver l'environnement, mais il contribuera également à reconstruire la santé générale de nos clients, qui ont souvent du mal avec le diabète ou les maladies cardiaques associées à l'obésité et au gain de poids».

    D’autres programmes de ce genre ont vu le jour aux Etats-Unis.

    L'Expansion - 22/01/10


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  • A-t-on atteint le seuil critique ?

    Une équipe d’éminents chercheurs s’est réunie pour déterminer jusqu’à quel point l’humanité avaient malmené l’écosystème planétaire. Parmi eux, Johan Rockström, le directeur de l’Institut de l’environnement de Stockholm, le lauréat du prix Nobel de chimie Paul Crutzen et James Hansen, le directeur de l’Institut Goddard d’études spatiales de la NASA. Voici leurs conclusions.

    • AÉROSOLS ATMOSPHÉRIQUES
    LIMITE Pas encore établie
    DIAGNOSTIC Inconnu

    L’activité humaine produit de la poussière, de la suie, des sulfates et d’autres particules. La concentration de ces aérosols atmosphériques a plus que doublé depuis la révolution industrielle. Certains aérosols, comme les sulfates, réfléchissent le rayonnement solaire, ce qui entraîne un refroidissement. D’autres, comme la suie, l’absorbent et le rediffusent, provoquant un réchauffement. La conjugaison de ces deux phénomènes à l’échelle de la planète a un effet qui n’est pas clairement établi. De plus, les aérosols ont d’autres effets sur le climat. Par exemple, le brouillard de pollution qui recouvre de façon quasi permanente l’Asie du Sud et de l’Est semble influer sur la période et la localisation de la mousson. Bien que les préjudices causés par les aérosols soient importants, leurs effets sont si variables que l’équipe de Johan Rockström n’a pas encore pu fixer de limites de sécurité.


    • OCÉANS ACIDES
    LIMITE La moyenne mondiale du taux de saturation en aragonite ne doit pas être inférieure à 2,75
    NIVEAU ACTUEL 2,90
    DIAGNOSTIC Certains océans franchiront le seuil critique vers le milieu du siècle

    Plus l’atmosphère est riche en CO2, plus les océans en absorbent, ce qui entraîne la formation d’acide carbonique. Depuis la révolution industrielle, le pH des eaux superficielles des océans est tombé de 8,16 à 8,05 [plus le pH est faible, plus le milieu est acide]. Cette acidification provoque une diminution de la concentration en carbonate de calcium dissous dans les eaux superficielles, dont l’aragonite – la forme utilisée par de nombreux organismes, y compris les coraux, pour fabriquer leur coquille. Un point critique sera atteint si la teneur des eaux en aragonite devient trop faible. Certains secteurs des océans Arctique et Austral pourraient passer au-dessous du seuil critique de 1 vers 2050. Certaines espèces seraient alors rongées par l’eau acide. Plus dépeuplés, les océans risqueraient de moins absorber le CO2, ce qui accélérerait le réchauffement mondial. Johan Rock­ström propose de maintenir la moyenne mondiale du taux de saturation en aragonite au-dessus de 2,75. Cela suppose que la concentration de CO2 dans l’atmosphère reste inférieure à 430 parties par million, soit un niveau plus faible que celui de 450 ppm, considéré par les scientifiques comme la limite pour le réchauffement mondial.


    • GAZ A EFFET DE SERRE
    LIMITE La concentration de CO2 dans l’atmosphère ne doit pas dépasser 350 parties par million (ppm)
    NIVEAU ACTUEL 387 ppm
    DIAGNOSTIC La limite est déjà franchie

    C’est le plus grave problème. Toutes les données recueillies jusqu’ici montrent que l’augmentation de la concentration atmosphérique en CO2 entraîne un réchauffement de la planète. L’équipe de Johan Rockström, conseillée par James Hansen, estime que le seuil critique a été dépassé depuis plus de vingt ans, quand nous avons franchi le niveau de 350 ppm. Chaque degré de réchauffement dû au CO2 est amplifié par des réactions en chaîne. Les glaces fondent, accroissant la surface sombre des océans, la planète absorbe alors plus de chaleur solaire. L’évaporation augmente, et avec elle la concentration en vapeur d’eau – un autre gaz à effet de serre – dans l’atmosphère. Une hausse de température de 1 °C due au CO2 produirait un réchauffement d’environ 3 °C. La situation pourrait même être plus grave encore. Selon certains climatologues, dont James Hansen, le réchauffement pourrait provoquer le dégazage des réserves naturelles de CO2 et de méthane – un autre gaz à effet de serre –, auquel cas une hausse de 1 °C due au CO2 aboutirait à un réchauffement global de 6 °C.


    • COUCHE D’OZONE
    LIMITE  La concentration moyenne d’ozone stratosphérique ne doit pas descendre au-dessous de 276 unités Dobson
    NIVEAU ACTUEL 283 unités Dobson
    DIAGNOSTIC Pas de danger immédiat, tendance à l’amélioration

    Le trou de la couche d’ozone qui s’est formé dans la stratosphère au-dessus de l’Antarctique dans les années 1970 est un exemple classique de seuil critique. Les substances chimiques destructrices d’ozone produites par l’activité humaine, tels que les chlorofluorocarbures (CFC), se sont accumulées dans la stratosphère polaire jusqu’à ce que, brusquement, la couche d’ozone située au-dessus de la région change radicalement d’état. Depuis que les principales substances responsables du trou de la couche d’ozone sont interdites, le pire semble passé. Mais le réchauffement planétaire pourrait changer cela. Comme la surface de la Terre piège une plus grande quantité de chaleur, la stratosphère a tendance à refroidir. Elle pourrait devenir si froide au niveau du pôle Sud que les substances destructrices d’ozone présentes dans l’atmosphère pourraient créer un trou au-dessus des continents situés plus au nord.

    New Scientist, dans Courrier International 


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  • No impact Man: l'expérience écolo extrême

    Par Richard De Vendeuil, publié le 11/03/2010 lexpress.fr

     

    Adieu télévision, lave-linge et même papier toilette... Dans No Impact Man, Colin Beavan raconte l'expérience de sa famille new-yorkaise : réduire au minimum son empreinte carbone.

    Le New-Yorkais Colin Beavan publie ce jeudi en France No Impact Man, le récit de l'expérience écologique extrême qu'il a mené en famille durant un an, du côté de Manhattan. Celle-ci avait pour but de réduire au minimum son empreinte carbone en limitant de façon draconienne sa consommation d'électricité, ses déchets ou le recours à tout électroménager.

    En consignant leurs faits et gestes sur un blog qui compte près de 2 millions de visiteurs – la saga de Beavan et consorts est vite devenue une référence. Leur quotidien, haché menu avec une bonne pointe d'humour, fait aujourd'hui un carton. Avec 75 000 exemplaires vendus outre-Atlantique et déjà une dizaine d'éditions étrangères, No Impact Man est un témoignage qui fait foi et suscite des vocations. Aux Etats-Unis plus de 6000 foyers ont déjà téléchargé, gratuitement, le manuel d'apprentissage indiquant comment vivre à son tour une semaine sans impact écologique. De passage à Paris, Colin Beavan a accepté de répondre aux questions de LEXPRESS.fr.

    Votre livre est surtitré "Peut-on sauver la planète sans rendre dingue sa famille?". Comment allez-vous, vous et votre famille, depuis cette expérience?

    Colin Beavan: D'abord, personne n'est devenu fou. Même si certains journalistes outre-Atlantique m'ont balancé "hors antenne" qu'ils trouvaient mon aventure plutôt bizarre. Nous sommes tous trois sains de corps et d'esprit! Bien sûr, il y a toujours les sceptiques –d'après moi, 30% de la population américaine– qui évoquent de temps à autre mes "élucubrations". Mais même ceux-là s'ouvrent à la discussion. Je le vois sur mon blog. Ceux qui ne croient pas au facteur humain du réchauffement climatique s'y expriment et sont plutôt à l'écoute.

    Votre épouse, Michelle, était-elle également "à l'écoute" de ce projet, prête à abandonner réfrigérateur et couches jetables pour votre fille?

    Je lui ai parlé du projet peu de temps après qu'elle ait vu Une vérité qui dérange, le film d'Al Gore. Le terrain était donc propice, mais c'est vrai qu'abandonner le lave-vaisselle a donné lieu à quelques empoignades. Finalement on s'est imposé cette contrainte, il fallait bien établir des règles. Quitte d'ailleurs à envisager de – rares- exceptions. Comme le café, qu'on a finalement maintenu parmi nos consommations. Mais je le prenais chez Starbucks avec ma tasse personnelle, non recyclable, que j'ai toujours sur moi, plutôt que de me servir d'un gobelet jetable fourni. Cela posait d'ailleurs un problème à la caissière: elle se demandait combien il fallait me faire payer!

     

    En fait ce nouveau choix de vie, totalement expérimental, s'est déroulé comme lorsqu'on se met en ménage. Chacun doit revoir ses positions, les renogocier pour trouver un compromis acceptable pour l'autre. C'est exactement ce qui s'est passé pour nous. On a eu des divergences mais pas tant que ça. Au total, il y a eu six mois difficiles d'accoutumance – et aussi de pression médiatique. Au-delà, l'aspect contrainte s'est estompé. Au point que Michelle, qui adore le shopping, s'est convertie aux boutiques de fringues type dépôt-vente. Il faut comprendre que cette expérimentation ne visait pas à faire ceinture sous prétexte de sauver la planète, mais bien à créer, comme en laboratoire, des conditions qui nous permettraient de penser et de vivre les choses différemment.

    Avez-vous beaucoup tâtonné?

    Oui, bien sûr! Vivre sans machine à laver n'est sans doute pas la meilleure solution. Mais nous nous étions fixé des règles. Et puis se laver les cheveux avec une solution à base de bicarbonate de soude, ce n'est pas si dur que ça. L'important, ce ne sont pas nos propres limites mais ce que nous en faisons.

     

    La question des couches culottes et du papier toilette dont vous avez voulu vous passer a fait jaser...

    La presse l'a beaucoup monté en épingle, c'est décevant. Si je n'avais pas été aussi naïf au départ, je n'en aurais jamais parlé. D'autant que pendant qu'on discute d'un sujet trivial (et d'une méthode uniquement pratiquée dans nos société occidentales), chaque minute l'équivalent de neuf terrains de foot est rasé dans la forêt amazonienne. On a sûrement mieux à faire dans une société dite évoluée que d'utiliser de telles ressources pour produire des serviettes en papier!

    Ce que je voulais faire passer en utilisant les couches culottes réutilisables plutôt qu'en plastique jetables, c'est qu'on pouvait raisonner autrement. Penser non pas en termes de produits différents mais réfléchir à utiliser moins de produits. En lavant les couches deux fois par semaine, je n' ai besoin que d'une trentaine de couches lavables pour bébé alors qu'avec les jetables, il m'en faudrait 4000! Cherchez l'erreur.

    Aucun prosélytisme dans votre démarche?

    En aucun cas. Même pas dans mon immeuble. On y a bien remplacé les ampoules pour d'autres fluocompactes, mais on n'a pas touché à la chaudière. Passer au diesel aurait pourtant été bien plus économe et efficace! Reste que ce que je lis sur mon site me fait dire que les gens changent leurs comportements -plus ou moins, mais ils évoluent. On passe du registre d'une consommation ostentatoire à celui d'une consommation régulée.

    Auriez-vous pu continuer longtemps comme ça?

     

    Honnêtement, je ne sais pas. La fin du parcours fut difficile. Le retour à la normale m'a posé problème. Sans doute parce qu'il n'y avait plus vraiment de "normal". A la fin de l'expérience, c'était comme si je n'avais plus d'identité. J'étais désorienté. D'une certaine façon, d'ailleurs, c'est depuis que l'expérimentation s'est achevée que cela devient intéressant. On a dû conserver près de 60% des règles que nous nous étions fixées.

    Nous continuons par exemple d'acheter dans les dépots-ventes ou les farmer stores [NDLR: l'équivalent des Amap, associations pour le maintien d'une agriculture paysanne]. Je ne quitte pas une pièce éclairée sans tourner l'interrupteur et continue de circuler à vélo ou à pied. J'évite autant que possible d'emprunter l'ascenseur pour monter à l'appartement. Quand je le fais, je culpabilise! C'est comme si j'étais dans un état de rébellion par rapport au mode de consommation que nous avons réintégré depuis la fin de l'aventure. Le frigo est de retour, pas le congélateur. La télé est absente mais on laisse de temps en temps Isabella regarder un film sur l'ordinateur.

    Depuis votre expérience, des fabricants d'électroménager -ou autre- qui s'affichent écologiquement responsables vous ont-ils sollicités?

     

     

    Oui. Mais je refuse d'apporter mon soutien à qui que ce soit. D'autant que parmi les produits dits "verts" il y a encore beaucoup à faire, notamment du côté des emballages, omniprésents et qu'il faut continuer à éliminer.

    Et si c'était à refaire?

    Ce ne serait pas du côté du lave-linge ou de la machine à café que je regarderais le plus, mais de celui des comportements initiés par cette expérience! Surtout dans un environnement urbain dense comme celui de New York. Un exemple: faute d'air conditionné, on allait –et on continue d'aller– se rafraîchir autour de Washington Square. Cela nous a conduit à faire des rencontres, à prendre du temps avec d'autres personnes qu'on ignore lorsqu'on est dans son train-train.

    A l'avenir, je compte m'impliquer au sein des réseaux associatifs que nous avons découvert tardivement, une fois qu'on s'est débarrassé du téléviseur. D'ailleurs ma fondation y travaille. Il s'agit de créer du lien, de tisser des communautés d'échanges. Attention! Rien avoir avec des collectifs hippies. Même si partager ensemble, sur le toit d'un immeuble, un jardin potager est une excellente formule. L'impact doit demain être sur le social, les rencontres en face à face, et pas seulement sur les réseaux sociaux que véhiculent les technologies de l'information.

    Les mauvaises langues disent que votre ouvrage vous procure une sécurité financière inespérée...

    Paradoxalement, j'ai accepté une avance bien moindre pour faire ce livre qu'à l'occasion de mes précédents ouvrages. Aujourd'hui la différence essentielle est que je ne vis plus au mois le mois: je peux regarder sereinement les six prochains mois.   

    Prochaine étape?

    Je réfléchis à un livre autour du "bien-vivre" –ou plutôt du "mieux-vivre", de l'idée du bonheur national brut. Après l'échec de la conférence de Copenhague, il est capital de s'impliquer deux fois plus sur le terrain environnemental. Je l'écris dans mon livre: si nous voulons que la planète reste vivable, nous devons faire d'autres choix –et pas seulement dans les bureaux de vote. L'action individuelle est complémentaire de l'effort collectif, ils ne s'excluent pas l'un l'autre. 

     

     

     

     

     


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  • Le fond de l'océan Arctique libère du méthane, un puissant gaz à effet de serre, à un rythme plus élevé que ne le pensaient les experts, ce qui pourrait aggraver le réchauffement climatique, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science.

    "Cette découverte met en évidence une source de méthane importante mais jusqu'ici négligée provenant du permafrost [le sol gelé en permanence] situé sous l'eau, plutôt que sous les terres", écrivent les auteurs de l'étude, qui soulignent que "ces émissions risquent d'avoir à l'avenir un effet dramatique sur le réchauffement climatique".

    Cette équipe de recherche internationale a étudié entre 2003 et 2008 les eaux du plateau arctique de Sibérie orientale, qui couvrent plus de 2 millions de kilomètres carrés dans l'océan Arctique. De précédentes études effectuées en Sibérie s'étaient plutôt concentrées sur le méthane s'échappant sous l'effet du dégel du permafrost situé sur le continent.

    Les scientifiques ont en effet longtemps considéré que le permafrost situé sous l'océan Arctique constituait une barrière infranchissable pour le méthane, un gaz dont l'effet de serre est trente fois supérieur à celui du CO2. Mais les observations de l'équipe de l'université de Fairbanks montrent que le permafrost sous-marin est perforé et laisse échapper de grandes quantités de méthane.

    Le Monde 


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  • 460.000 enfants ivoiriens victimes de la crise financière du Programme Alimentaire Mondial

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé vendredi avoir réduit de moitié les rations alimentaires d'environ 460.000 écoliers et enfants ivoiriens en raison d'un manque de fonds.

    Le PAM «a un besoin urgent de 6 millions de dollars pour restaurer les rations alimentaires complètes», a-t-il indiqué dans un communiqué.

    Les rations alimentaires pourraient encore être réduites ou même supprimées début avril en l'absence de nouvelles contributions pour les financer, selon ce communiqué de l'agence de l'ONU.

    Le Programme alimentaire mondial rappelle que les taux de malnutrition dans le nord-ouest et l'ouest du pays se situent au-dessus du seuil critique de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Le PAM a pour objectif de nourrir en Côte-d'Ivoire un million de personnes touchées par la crise survenue après le putsch manqué de 2002, qui a divisé le pays entre un nord rebelle et un sud loyaliste.

    (Source AFP)

    http://fr.wfp.org/

    Volvic invente l’« Eco-bouteille »… ou comment le moins pire du pire devient bon pour la planète ! (Agir pour l'environnement)
     
    Paris, le 25 février 2010 : Le secteur de l’eau embouteillée est en train de devenir, après celui de l’industrie automobile, un utilisateur régulier de la publicité faussement écologique. Après la marque Cristaline qui balance entre une mise en cause systématique de l’eau du robinet et une promotion en eau trouble de sa propre eau en plastique, c’est au tour de Volvic de promouvoir sa bouteille plastique de 2 litres dite « éco-bouteille » et son « éco-fontaine » de 8 litres.
     
    Pour Stéphen Kerckhove, Délégué général d’Agir pour l’Environnement, « il est possible de reconnaître un secteur polluant à son nombre de publicités faussement écologiques. Plus l’activité est polluante, plus les industriels ont recours à l’écoblanchiement… c’est l’une des lois non écrites de notre société dite durable ! ».
     
    La marque Volvic, du groupe Danone, semble recourir à cette stratégie en mettant en avant le fait que les bouteilles de grande contenance seraient génératrices, proportionnellement, de moins de déchets que les petites bouteilles en plastique de 0,5 litre. Selon Clara Osadtchy, coordinatrice des campagnes d’Agir pour l’Environnement, « pour Danone et sa filiale Volvic, le moins pire du pire est rapidement labellisé « éco » sans pour autant que le pire du pire, à savoir les petites bouteilles, soit retiré de la vente ou labélisé « pollu-bouteille ! ».
     
    Alors qu’une bouteille plastique sur deux jetée est incinérée ou mise en décharge, (soit l’équivalant de plus de 3 milliards de bouteilles par an !), il est inacceptable qu’une marque puisse verdir son image à l’aide de publicités faussement écologiques.
     
    L’association va saisir, dans les toutes prochaines heures, l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité, afin que la notion d’« éco-bouteille » ne puisse plus être utilisée impunément. Agir pour l’Environnent regrette par avance que l’ARPP n’ait pas de réel pouvoir coercitif et ne puisse agir qu’a posteriori d’une campagne de publicité faussement écologique. Dans le meilleur des cas, Volvic peut craindre un simple rappel à l’ordre… Agir pour l’Environnement appelle l’Etat à enfin jouer son rôle de régulateur en empêchant la diffusion de publicités faussement écologiques et en sanctionnant financièrement et pénalement les industries qui induiraient les consommateurs en erreur.

    De la nourriture irradiée dans nos assiettes ? C'est le cas en France

    Par Marie Morgane Kerouedan | Rédactrice d'un site Web et blogueuse | 17/02/2010
    RUE89

    Quel est le point commun entre les herbes aromatiques, les épices, les condiments, l'oignon, l'ail, l'échalote, les légumes et fruits secs, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées (si si), les crevettes, et j'en passe ?

    Cherchez un peu… Le goût ? Non, pas sérieux, quoique. L'aspect ? Non, impossible, je ne laisserai personne dire qu'une gousse d'ail peut ressembler à une cuisse de grenouille congelée. Quoique.

    Alors ? Les rayons, avec au choix le rayonnement ionisant bêta et le rayonnement gamma.logo Radura

    Aaahh, elle ont bonne presse les lettres grecques. Connues, pratiques, scientifiques, elles ne font plus peur depuis belle lurette !

    Petit détail pour le consommateur : toute denrée irradiée doit porter la mention « traité par rayonnements ionisants » ou « traité par ionisation » et la signalétique adéquate. (Voir le logo Radura ci-contre)

    Ce qui n'arrive pratiquement jamais car les ingrédients irradiés sont le plus souvent incorporés dans des plats préparés et mélangés à d'autres non irradiés.

    Pasteurisation à froid

    En réalité, l'irradiation des aliments consiste à les exposer à des rayonnements selon deux moyens :

    • soit une source de cobalt ou césium de très haute activité est utilisée. Les aliments sont placés devant cette source jusqu'à avoir intégré la dose désirée ;
    • soit les aliments sont placés dans le faisceau d'un accélérateur de particules. Ils sont alors irradiés par un faisceau d'électrons accélérés ou par des rayons X.

    L'objectif est de réduire le nombre de micro-organismes contenus dans les aliments, et ainsi d'obtenir une meilleure conservation, de décontaminer les aliments, d'inhiber la germination ou d'en ralentir le mûrissement.

    Ce procédé est aussi appelé pasteurisation à froid, terme plus positif aux yeux du public qu'irradiation.

    Selon le Collectif contre l'irradiation des aliments cette irradiation détruit et altère les vitamines, les protéines, les acides gras essentiels et d'autres composants alimentaires. Mais cette technique peut aussi modifier le goût, l'odeur et la consistance de la nourriture, en la rendant parfois peu appétissante.

    L'utilisation des accélérateurs ou des sources n'entraîne toutefois pas de dissémination de matière nucléaire, la loi française étant très stricte sur ce point.

    Douce France, pays gastronomique qui ne montre pas l'exemple

    Pour autant, on peut s'étonner que seuls sept pays de l'Union européenne autorisent l'irradiation d'aliments : la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, le Royaume-Uni, la Pologne et la République Tchèque.

    Les autres pays de l'UE n'importent pas de produits irradiés. Certains pays autorisent l'irradiation pour d'autres produits alimentaires que ceux qui sont traités par la France. Ainsi, le Royaume-Uni pratique l'irradiation pour les légumes, les fruits, les céréales et les poissons. Produits que l'on peut retrouver, sous une forme transformée, dans des petits plats vendus chez nous.

    Comme la France prend particulièrement soin de sa population, seize catégories de produits sont soumises en France à l'irradiation, contre trois autorisées dans la directive européenne. Heureusement, la France a récemment exclu le camembert au lait cru et les fraises de la liste.

    Avec plus de 3 100 tonnes en 2005, la France est le troisième pays de l'UE à traiter des aliments par irradiation derrière la Belgique et les Pays-Bas . Il existe en France six unités d'irradiation agréées. Trois procèdent à l'irradiation par rayons gamma (cobalt 60). Elles sont situées à Marseille, Dagneux et Sablé-sur-Sarthe. Les autres procèdent par électrons accélérés : Chaumesnil, Orsay, Berric.

    Sur ce, bon appétit.


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  • Hé oui! Nicolas Hulot a bien participé au Paris-Dakar, cet horreur humaine et écologique!

    http://www.dakardantan.com/paris-dakar-1980/hulot-batifoulier-flory,range+rover+v8,206.html 

    Un tout petit salaire, ce gentil écolo...30000 € par mois versés par TF1 pour trois émissions par an.

    Et voilà le donneur de leçons dans ses oeuvres, histoire d'améliorer son bilan carbone:

     


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  • A partir du 1° juillet 2010 entrera en vigueur un nouvel label bio, dans tous les pays de l'UE. Malheureusement, il s'agit d'un label bio au rabais. Voici les nouveautés:

    - Aujourd'hui le bio ne doit pas contenir d'OGM. Le nouvel label permettra 0,9 % d'OGM...

    - Aujourd'hui les volailles doivent être nourries avec des produits provenant entre 10 et 40 % de la ferme. Avec le nouveau label, il n'y a plus obligation de produire pour les éleveurs de volailles leur propre alimentation bio.

    - Aujourd'hui une volaille bio a droit à un seul traitement antibiotique durant tout sa vie. Avec le nouveau label, ce sera trois si la poule dépasse 12 mois de vie sur l'exploitation...

    - Aujourd'hui un poulet doit passer en plein air la moitié de sa vie. Avec le nouveau label, c'est seulement un tiers.

    (Globalmag, Arte)


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