• On s'en fout

    On s'en fout...

    Le chef d'Etat assistera à un concert caritatif en l'honneur du de Nelson Mandela, au cours duquel doit chanter son épouse.

    ... mais ça, ça nous intéresse:

    * Le ministère de l'intérieur a demandé aux préfectures de ne pas communiquer aux médias les bilans des nuits des 13 et 14 juillet, notamment le nombre de véhicules incendiés dans les quartiers, interdisant toute vérification des chiffres officiels. Systématiquement, les autorités locales renvoient sur le ministère de l'intérieur, lequel a refusé de donner des statistiques précises, évoquant seulement des "nuits relativement calmes" malgré l'usage jugé "inquiétant", par les syndicats de policiers, de "mortiers" – des fusées pyrotechniques – contre les forces de l'ordre dans de nombreux quartiers. Le Monde

    * Une journaliste de France 3 est à nouveau convoquée le 23 juillet par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BBRDP) dans l'enquête sur la diffusion sur Internet de propos hors antenne de Nicolas Sarkozy, a annoncé jeudi 16 juillet la CGT, qui appelle à la grève.

    C'est la deuxième fois que cette journaliste, Carine Azzopardi, est convoquée par la police. Dans un communiqué, la CGT appelle les salariés de France 3 à "cesser le travail pour accompagner" la journaliste à sa convocation. Début juillet, un autre journaliste de France 3, Joseph Tual, avait également été entendu une deuxième fois.

    Ces convocations font suite à une plainte déposée le 8 juillet 2008 par France 3 pour "vol, recel et contrefaçon" après la diffusion sur Internet, en particulier sur Rue89, d'une vidéo montrant Nicolas Sarkozy sur le plateau de la chaîne publique, hors antenne, avant un passage au journal "19/20" le 30 juin 2008.

    A la suite de cette plainte, la police avait convoqué et entendu le 1er avril quatre journalistes (deux de France 3 et deux de Rue89, dont le directeur du site, Pierre Haski). Tous étaient ressortis libres, sans être mis en accusation. Ils avaient dénoncé une manœuvre d'"intimidation" de la police pour révéler leurs sources.  Le Monde

     

     

    * Le passage au crible des dépenses de l'Elysée a motivé certaines interrogations de la Cour des comptes. Elle s'attarde notamment sur ce qu'elle appelle "le cas particulier des études". Elle s'interroge sur les conditions dans lesquelles a été passée une convention, le 1er juin 2007, entre l'Elysée et un cabinet d'études pour "un coût avoisinant 1,5 million d'euros". "En dépit du dépassement du seuil au-delà duquel la passation d'un marché est obligatoire", aucune des règles de mise en concurrence n'a été appliquée, note la Cour, qui souligne "le caractère très succinct de la convention (une seule page), exorbitant au regard des règles de l'exécution de la dépense publique". Ainsi, "aucun bon de commande n'était émis", s'étonne-t-elle.

    En 2008, 130 factures ont été réglées par l'Elysée au titre de ce contrat, pour un montant de 392 288 euros, correspondant notamment à des enquêtes réalisées par l'institut Opinion Way, dont les résultats ont été publiés par Le Figaro et LCI. "Sur les 35 études diverses facturées en 2008, au moins 15 d'entre elles avaient également fait l'objet de publications dans la presse", note le rapport, s'interrogeant sur "l'utilité de ces dépenses". "Nous sommes ici au coeur d'un système d'instrumentalisation de l'opinion et de connivence entre le pouvoir, un institut de sondage et certains médias", a réagi Delphine Batho, députée (PS) des Deux-Sèvres, demandant à l'Elysée de fournir la liste des 15 sondages "payés par la présidence de la République" et publiés par la presse. Le Monde


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