• Les experts américains s'emploient à affiner leurs estimations de la quantité de pétrole qui s'échappe quotidiennement du puits en fuite et ne disposeront d'aucun chiffre exact tant qu'un nouveau système de confinement, équipé d'un compteur, n'aura pas été mis en place en juillet, a déclaré l'amiral des gardes-côtes Thad Allen.

    BP estime dorénavant que le volume de pétrole qui s'échappe chaque jour dans le golfe du Mexique pourrait s'élever à 100.000 barils dans le pire des cas, selon un document interne au groupe rendu public dimanche par un élu du Congrès américain.

    Cette estimation, qui correspond à 15,9 millions de litres par jour, est nettement plus élevée que celle du gouvernement américain de 35.000 à 60.000 barils par jour. (Reuters)

     


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  • Plus aucun poisson dans les océans d’ici 40 ans?

    Le cauchemar d’océans d’où tous les poissons auraient disparu pourrait se concrétiser d’ici à 2050. A moins d’une restructuration profonde du secteur de la pêche, ont mis en garde ce lundi des experts de l’ONU

    «Si les différentes estimations que nous avons reçues se réalisent, alors nous sommes dans une situation où effectivement, dans 40 ans, nous n’aurons plus de poisson», a déclaré Pavan Sukhdev, directeur de l’Initiative pour une économie verte du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

    Cette catastrophe peut toutefois être évitée, selon le rapport sur l’économie verte que le PNUE et divers experts doivent publier dans le courant de l’année et qui a été présenté en avant-première lundi à New York. Cela suppose que l’on taille dans les subventions aux flottes de pêche et que des zones protégées soient mises en place pour les poissons, ce qui à terme pourrait aboutir à une industrie de la pêche florissante. La chute des réserves de poissons de la planète est un problème écologique mais aussi une question de subsistance pour un milliard de personnes, souvent originaires de pays en développement et dont le poisson constitue la seule source de protéines, selon l’ONU.

    Le rapport sur l’économie verte estime que 35 millions de personnes vivent de la pêche dans le monde, que 170 millions d’emplois en dépendent de manière directe ou indirecte et qu’en tout 520 millions de personnes y sont financièrement liées. Selon l’ONU, 30% des réserves halieutiques ont déjà disparu et l’ensemble des activités de pêche risque de ne plus être rentable d’ici 2050.

    Principal fléau à combattre, selon le rapport: les subventions des gouvernements à des flottes toujours plus grosses pour des prises toujours plus maigres, et qui ne laissent pas le temps aux ressources de se reconstituer. Selon Pavan Sukhdev, les capacités des flottes de pêche sont «50 à 60%» supérieures à ce qu’elles devraient être.

    Le rapport préconise la création de zones marines préservées permettant aux poissons femelles d’atteindre la taille adulte, augmentant ainsi sensiblement leur fertilité, jugeant qu’il s’agit d’une solution vitale. Il conseille aussi de revoir la taille des flottes de pêche pour favoriser des bateaux plus petits. «Les solutions sont sous la main, mais la volonté politique et une économie ordonnée sont nécessaires», a insisté Pavan Sukhdev.

    Le Temps 


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  • Les subventions européennes contribuent à la surpêche

    Les subventions européennes versées aux pêcheurs ont en partie encouragé la surexploitation des stocks de poisson et le maintien de capacités de pêche excessives par rapport aux ressources disponibles, selon une étude publiée ce mercredi.

    Cette enquête, réalisée par l'ONG Pew Environment Group et la société de conseil britannique Poseidon dans dix Etats de l'UE, a porté sur quelque 93% des 4,9 milliards d'euros versés au titre de l'Instrument financier d'orientation de la pêche (Ifop) entre 2000 et 2006.

    «Le lien entre les subventions à la pêche et la surexploitation des stocks est clair», conclut l'étude. Si plus de la moitié des fonds versés (54%) ont eu un impact neutre, quelque 29% ont contribué à l'augmentation des capacités de pêche (modernisation des navires ou construction de nouveaux principalement), alors que seuls 17% ont effectivement permis la réduction des capacités (primes à la casse notamment), selon l'étude.

    L'argent a davantage servi à moderniser et à construire des navires de plus de 24 mètres qu'à en détruire, alors que la proportion s'inverse dans le cas de la pêche côtière artisanale de moins de douze mètres, selon l'étude.

    Sur cette même période, quelque 3.000 navires de pêche ont bénéficié d'aides à la construction (les trois quarts en Espagne), et 8.000 autres ont bénéficié d'aides à la modernisation. Seuls 6.000 navires, dont beaucoup étaient des petits bateaux de pêche côtière grecs et italiens, ont bénéficié d'aides à la casse.

    (Source AFP)


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  • D'après le site consoglobe:

     Etat des stocks des poissons gravement menacés et à éviter

  • L’anchois : de France, Espagne,
  • Le caviar, l’esturgeon : : risque de PCB, de dioxines, de pesticides et de mercure
  • Le thon rouge de Méditerranée : les captures ont diminué de moitié en Méditerranée. Poids minimal de capture de 30kg. On craint qu’au rythme actuel, l’espèce sera quasiment disparue d’ici 2 à 3 ans.
  • La lotte, baudroie : de l’Atlantique Nord
  • Le Lieu, colin d’Alaska : pêché en Pacifique Nord
  • Le Carrelé, plie : de l’Atlantique Nord
  • Le merlu : aussi appelé « colin » a vu le nombre de poissons géniteurs divisé par 2 en 20 ans
  • Le flétan : de l’Atlantique Nord
  • La lotte : d’Europe, rique de de dioxyne et pesticides (aquaculture)
  • La sole de la mer du Nord : de l’Altantique Nord et surexploitée, notamment dans la Manche, la sole est en grave danger. Taille minimale de capture de 24 cm.
  • Le Haddock
  • Le cabillaud : stock divisé par 5 en 20 ans, surtout en Europe, en voie de disparition.
  • La dorade rose : a disparu, ou presque, du golfe de Gascogne
  • L’empereur : menacé de disparition d’ici 3 à 5 ans. Cette espèce des grand fonds à la croissance lente, a une maturité sexuelle tardive et se reproduit peu. Pas de taille minimum pour sa capture.
  • L’espadon : très menacé
  • Le saumon sauvage d’Atlantique : ce poisson, 2 fois moins nombreux qu’il y a 20 ans , ne se reproduit plus dans 15% des rivières où on le voyait habituellement. Taille minimum de capture : 50 cm.
  • Le grenadier de roche : plutôt laid à regarder, ce poisson de grand fond est menacé de disparaître d’ici 3 à 5 ans. Pas de taille minimale de capture.
  • Le pangasius du Vietnam (aquaculture)
  • Le Thon rouge : des grandes surfaces européennes, dont Auchan et Wal-Mart, appellent à une réduction par deux des quotas de thon rouge dans l’Union européenne. Elles ont signé une lettre adressée à la Commission car, selon ces enseignes, ce poisson pourrait bientôt disparaître de la mer Méditerranée.
  • Le sébaste d’Atlantique Nord
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  • Les poissons « à problème » mais dont il ne faut pas abuser

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  • L’omble : aquaculture, Suisse, Islande, France
  • La morue ou cabillaud de Norvège ou d’Ecosse
  • La sardine d’Atlantique Nord et de Méditerranée
  • Le saumon Atlantique : Europe, Chili. On ne consomme plus que 4000 tonnes de saumon sauvage. Le reste provient de l’aquaculture.
  • La sole du Pacifique, risque PCB, pesticides, dioxines
  • Le Thon jaune albacore du Pacifique et de l’océan Indien
  • Le turbo de France
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    • Le calamar de l’Atlantique sud et du Pacifique sud 
    • La dorade royalede Grèce (aquaculture), risque de mercure

    • Le loup de mer ou bar de la Méditerranée Le loup de mer d’aquaculture de France ou de Grèce


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  • Albatros empoisonnés

    These photographs of albatross chicks were made in September, 2009, on Midway Atoll, a tiny stretch of sand and coral near the middle of the North Pacific. The nesting babies are fed bellies-full of plastic by their parents, who soar out over the vast polluted ocean collecting what looks to them like food to bring back to their young. On this diet of human trash, every year tens of thousands of albatross chicks die on Midway from starvation, toxicity, and choking. 

    To document this phenomenon as faithfully as possible, not a single piece of plastic in any of these photographs was moved, placed, manipulated, arranged, or altered in any way. These images depict the actual stomach contents of baby birds in one of the world's most remote marine sanctuaries, more than 2000 miles from the nearest continent.

    http://www.chrisjordan.com/ 

    Un "continent" de déchets plastiques a été découvert dans l'Atlantique nord

    Des bouchons de bouteille, des cartouches vides, des morceaux de cagettes, des filets, et une myriade de minuscules fragments de plastique : telle est la moisson récoltée dans l'océan Atlantique nord par les scientifiques de la Sea Education Association (SEA). Les océanographes employés par cette organisation non gouvernementale américaine, spécialisée dans la formation des étudiants, ont dévoilé, fin février, lors d'un congrès à Portland (Oregon), l'existence d'un vaste "continent" de déchets plastiques dans l'Atlantique, comparable au "Great Eastern Pacific Garbage Patch" - la "poubelle de l'est du Pacifique" - découvert en 1997. 

    L'accumulation de déchets, comme dans le Pacifique, occuperait une surface équivalant à la taille du Texas. Elle se situe à plus de 500 milles nautiques (926 km) des côtes, et son centre se trouve à la latitude d'Atlanta. Les déchets aboutissent à cet endroit car il s'agit d'une zone de hautes pressions, où les vents sont faibles et où les courants s'enroulent dans le sens des aiguilles d'une montre : c'est ce qu'on appelle une gyre. "Les courants y aboutissent, et les objets qu'ils charrient ne s'en échappent jamais", explique Giora Proskurowski, océanographe à la SEA, principal auteur des recherches.

    Les déchets collectés sont rarement entiers. La majorité d'entre eux, fragmentés par le séjour dans l'eau, mesurent moins de un centimètre et pèsent moins de 15 grammes. "L'image du "continent" est excellente pour sensibiliser le grand public, mais ne rend pas bien compte de la réalité, explique M. Proskurowski. Il s'agit d'une multitude de fragments, difficiles à voir de loin. Mais quand on puise dans l'eau, on remonte une quantité impressionnante de plastique."

    La SEA a effectué 6 100 prélèvements depuis 1986, lors de campagnes annuelles en mer où des étudiants sont embarqués. Au total, 64 000 fragments ont été collectés.

    La densité moyenne de plastique dans la zone explorée est de 200 000 fragments par kilomètre carré (contre 300 000 dans la gyre du Pacifique). La plupart du temps, il s'agit de plastiques courants (polyéthylène, polypropylène, mousse polystyrène).

    Les débris sont présents jusqu'à au moins 10 mètres de profondeur. Ils proviennent des navires et des continents riverains de l'Atlantique, transportés par le vent et les fleuves vers la mer. D'autres types de plastiques, plus denses, pourraient se trouver au fond de l'océan.

    Les principales victimes de cette pollution sont les animaux marins. Les mammifères, tortues ou oiseaux peuvent être piégés par les sacs et les filets, ou avaler des fragments qui obstruent leur système digestif. Ces effets néfastes ont été démontrés sur 260 espèces. De plus, les débris fonctionnent comme des éponges, qui accumulent les polluants organiques persistants. Ils sont ingérés par la faune marine, et pourraient, par ce biais, être véhiculés jusqu'à l'homme.

    Il n'est pas possible de nettoyer l'océan. "Autant essayer de passer le Sahara au tamis", ironise Charles Moore, le navigateur et chercheur qui a découvert l'accumulation de déchets dans la gyre du Pacifique. Et le plastique est très résistant. Aucun micro-organisme n'est capable de le dégrader complètement. Même transformé en poudre, tout le plastique produit depuis que l'homme le fabrique est présent dans l'environnement.

    Selon les chercheurs, la seule solution pour réduire sa présence dans l'océan est donc de ne pas le jeter dans l'environnement, et d'opter pour des matériaux alternatifs biodégradables.

    Les scientifiques de la SEA tenteront cet été de déterminer la limite orientale de la "poubelle" de l'Atlantique. "Plus nous accumulons de données sur cette pollution, plus la prise de conscience sera importante", affirme M. Proskurowski. En plus de celles de l'Atlantique et du Pacifique, trois autres gyres sont susceptibles de contenir des quantités comparables de déchets : dans l'Atlantique et le Pacifique sud, et dans l'océan Indien.

     

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