-
-
Par captain_smart le 19 Novembre 2014 à 14:42
Fukushima et Tchernobyl, des régions désertées après les drames, des villes devenues "fantômes". Emission de France Culture à écouter gratuitement: http://tinyurl.com/n6s7s7n
votre commentaire -
Par captain_smart le 2 Novembre 2014 à 10:25
Les autorités françaises minimisent le risque lié au survole de plusieurs centrales nucléaires par des drônes...c'est terrifiant!
http://www.sortirdunucleaire.org/survol-deni-irresponsable
Le directeur de la sécurité nucléaire n'est pas sûr que le crash d'un avion de ligne sur une centrale nucléaire n'endommage pas sérieusement celle-ci:
votre commentaire -
-
Par captain_smart le 8 Avril 2013 à 22:20
Namie est une ville fantôme située à quelques kilomètres de la centrale de Fukushima, évacuée après la catastrophe de 2011. Google y a envoyé ses voitures surmontées de caméras à 360 degrés. Voici un aperçu des images qu'elles ont rapportées.
http://www.dailymotion.com/video/xyj3ys_visite-virtuelle-dans-la-zone-interdite-de-fukushima_news
votre commentaire -
Par captain_smart le 11 Février 2013 à 23:22
Le 9 mars, chaîne humaine à Paris, contre le nucléaire civil et militaire!
votre commentaire -
Par captain_smart le 8 Décembre 2012 à 08:55
EDF condamné à 4 000 euros d'amende pour une fuite radioactive
3 décembre 2012
En 2010, une fuite mineure s'était produite à la centrale de Golfech.
La justice a condamné lundi EdF à 4 000 euros d’amende à Toulouse à cause d’une fuite radioactive à la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne), une condamnation qui est une première selon les organisations antinucléaires qui poursuivaient l’entreprise, l’un des principaux producteurs et fournisseurs d'électricité au monde.
EdF a été condamnée par la chambre correctionnelle de la cour d’appel à payer deux fois 2 000 euros pour avoir utilisé un système d’alerte inadapté et avoir tardé à intervenir sur un puisard. EdF se retrouvait devant le tribunal à l’instigation des antinucléaires à cause d’une fuite de tritium survenue le 18 janvier 2010 à Golfech.
Pour l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la fuite était mineure et avait eu un impact sanitaire minime. Mais les antinucléaires voulaient mettre en accusation les règles générales de fonctionnement d’EdF. Ils avaient été déboutés en première instance par le tribunal de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne).
Ils se réjouissaient lundi d’avoir, cette fois, obtenu gain de cause. «On est très satisfait qu’EdF soit pour la première fois condamné» pour des agissements qu’il commet «de façon chronique», a dit Marc Saint-Aroman, du réseau Sortir du nucléaire.
Outre l’amende, EdF devra verser 1 500 euros de dommages et intérêts à chacune des trois parties civiles : Sortir du nucléaire, France nature environnement et les Amis de la terre.
(AFP)
votre commentaire -
Par captain_smart le 8 Décembre 2012 à 08:36
Nucléaire : l’EPR explose ses coûts
4 décembre 2012
Énergie . La facture du réacteur de Flamanville a été rehaussée de 6 à 8,5 milliards d’euros.
Rentable ou pas, le nucléaire de troisième génération ? Chacun ressort ses calculettes depuis l’officialisation, lundi soir par EDF, d’un surcoût de 2 milliards d’euros pour le chantier de l’EPR de Flamanville (Manche), qui doit entrer en service en 2016. Ce qui gonfle la facture à 8,5 milliards, cinq de plus que prévu en 2005. Et qui fait tache, en plein débat sur la transition énergétique.
S’appuyant sur un rapport de la Cour des comptes de janvier, Greenpeace a été l’un des premiers à réagir. Sur la base d’un EPR à 6 milliards d’euros, les magistrats avaient calculé que le coût de production de l’électricité oscillerait entre 70 et 90 euros le mégawattheure (MWh). Et l’ONG d’estimer, en faisant une règle de trois, que «ce nouveau surcoût enterre définitivement la compétitivité de la technologie EPR, avec un mégawattheure à plus de 100 euros face, par exemple, à l’éolien terrestre, dont le mégawattheure coûte moins de 80 euros».
Biogaz. L’électricité de l’EPR sera-t-elle plus chère que celle provenant des énergies renouvelables ? «Force est de constater que, parmi les nouvelles technologies disponibles, l’éolien terrestre s’affiche chaque jour plus compétitif», relève le Syndicat des énergies renouvelables (SER), qui regroupe 450 industriels, citant «un prix de vente de 84 euros/MWh pendant quinze ans d’amortissement». Raphaël Claustre, directeur du Cler (Comité de liaison énergies renouvelables), avance aussi un prix de 150 à 200 euros/MWh pour le biogaz et de 100 à 340 euros pour les petites installations solaires photovoltaïques des particuliers, «en baisse importante et continue, contrairement à l’EPR».
L’économiste Alain Grandjean, qui vient d’être nommé président du comité d’experts chargé d’éclairer le débat sur la transition énergétique, le disait déjà à Libération la semaine dernière : «Il y a cinq ans, le solaire photovoltaïque coûtait 600 euros/MWh, aujourd’hui on en fait à 100 euros, pas loin du coût du nucléaire de troisième génération.» Et d’enfoncer le clou : «On croit trop, en France, que l’énergie peut rester peu chère. Surtout l’électricité, grâce au nucléaire. C’est de moins en moins vrai. Notamment parce que le nucléaire de troisième génération est bien plus cher que l’actuel.»
L’annonce du groupe d’Henri Proglio inquiète aussi le monde de la finance - le titre EDF perdait hier 2,27%. «Après un rapide calcul, le coût complet de production serait de 105 euros/MWh, soit le double du prix actuel de l’électricité, a indiqué à Reuters Per Lekander, analyste chez UBS. Cela semble impossible pour l’Angleterre d’accepter un tel prix, ce qui pourrait bien signifier la fin de l’EPR.» Car EDF Energy, filiale britannique d’EDF, négocie avec Londres l’implantation de deux EPR. «Les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie apparaissent d’autant plus compétitives qu’EDF Energy demande 125 à 175 euros par mégawattheure», croit savoir Raphaël Claustre. Du côté d’EDF, on refuse d’indiquer le moindre prix par mégawattheure.
Tête de série. «Outre-Manche, c’est un autre marché, un autre équilibre, assène l’électricien. Pour l’instant, en France, l’électricité nucléaire reste la plus compétitive, hors hydraulique. Et l’EPR de Flamanville est une tête de série, c’est le premier exemplaire qui coûte cher. La rentabilité devra être calculée en tenant compte de l’ensemble des EPR qui seront mis en service.» Le tout est de savoir combien le seront. Il n’y en a que quatre en construction dans le monde. Preuve que le pari n’est pas gagné, le géant italien de l’énergie Enel a annoncé hier la fin de sa coopération avec EDF dans les EPR en France.
votre commentaire -
Par captain_smart le 17 Novembre 2012 à 17:36
Les Amis de la Terre et Greenpeace ne participeront pas au débat sur la transition énergétique. Voici leurs communiqués.
Les Amis de la Terre
La première des raisons qui fonde notre décision est la désignation par le gouvernement, sans aucune concertation, des membres du comité de pilotage de ce débat. Sur les cinq personnes désignées, deux ont été parmi les principaux promoteurs du nucléaire en France et dans le monde : Anne Lauvergeon, ancienne patronne d’Areva, et Pascal Colombani, ancien administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique. Ceci est pour nous inadmissible après Fukushima, face au danger et au manque total de transparence démocratique que représente cette énergie. En contrepartie, aucune place n’a été faite à des représentants actuels de la société civile et des alternatives énergétiques.
Ce choix montre d’une manière très caricaturale quelles seront les orientations du futur débat. Il dicte d’avance les conclusions qui en seront tirées, et ferme la porte à la prise en compte de nos propositions.
De plus, en six mois de mandat, le gouvernement a multiplié les signaux négatifs. En effet, les décisions prises sur le nucléaire, la crispation incompréhensible sur le projet de Notre-Dame-des-Landes, l’éventualité d’une exploitation des gaz de schiste qui reste toujours sous-jacente sont des exemples de mesures et de projets opposés à la transition énergétique.
Le pivot central de ce débat devrait être constitué autour des économies d’énergie et la dilapidation des ressources. Donc, avant tout autre sujet, ce débat doit fixer des choix de société qui portent sur les économies et la maîtrise de l’énergie. Des options qui doivent être décidées par les citoyens. Il est impératif que ce débat ne s’inscrive pas dans une logique de validation des options portées par les seuls acteurs économiques, comme le réclame le MEDEF.
Comment organiser la représentativité citoyenne dans ce débat ? Comment garantir une participation citoyenne exempte des intérêts particuliers des questions traitées ? Autant de questions occultées par le gouvernement. Dans un tel contexte, les conditions d’un débat public ouvert et sincère ne sont pas réunies, ce que nous sommes amenés à dénoncer en ne participant pas à ce simulacre de concertation.En quittant cette « concertation », les Amis de la Terre ne se désintéressent d’aucune façon du débat sur la question énergétique. Nous serons très attentifs aux « délibérations citoyennes » qui devraient débuter en février prochain et avoir lieu dans tout le pays dans le cadre du débat général, de même que nous examinerons avec la plus grande attention le contenu de la future loi de programmation énergétique, et continuerons à avancer nos solutions de transition énergétique, qui ne pourra se réaliser que dans le cadre d’une transition écologique beaucoup plus large, soutenable et solidaire.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Greenpeace
le 13 November 2012
Débat sur l’énergie : nous ne serons pas à l’intérieur
Hier soir, 12 novembre, des représentants de Greenpeace France étaient en rendez-vous avec Delphine Batho. Un rendez-vous que nous avions sollicité, le 10 novembre, suite à l’annonce des noms des “sages” composant le comité de pilotage du débat.
La composition du comité de pilotage nous avait alarmés : le secteur de l’entreprise est uniquement représenté sous l’angle des grands producteurs d’énergies sales, alors même que la transition énergétique concerne et bénéficie aux producteurs d’énergies renouvelables, aux PME et aux entreprises spécialisées dans les économies d’énergie.
À l’issue du rendez-vous, Greenpeace a décidé de ne pas participer au débat sur l’énergie.
Nous avons choisi : dans ces conditions, nous ne voulons pas servir une fois de plus de “caution verte” à un débat et un processus dont on craint que les conclusions seraient déjà décidées par d’autres.
Greenpeace ne refuse ni le débat ni la discussion. Nous avons par le passé participé au Grenelle ou récemment à la conférence environnementale. Nous participons à divers organes de concertation avec les industriels notamment sur l’énergie nucléaire. Mais les résultats des 6 premiers mois de mandat de François Hollande et de son équipe nous ont fixés : nous n’avons plus confiance.
L’entêtement sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les aides aux agrocarburants, la volonté de Delphine Batho de mener à bien des travaux coûteux et inutiles sur la centrale de Fessenheim malgré l’annonce de sa fermeture officiellement programmée pour 2016 ou l’inaction pour aider au développement des énergies renouvelables sont autant de mauvais signes pour le débat sur l’énergie à venir.
Nous continuerons donc de faire campagne partout où ce sera nécessaire pour défendre notre vision de la transition énergétique …
votre commentaire