• Nouveau scandale dans la France de la délation

    * Nouveau scandale dans la France de la délation

    L'histoire remonte au mois de juillet. Mme M, équatorienne, emménage avec son fils dans le Ve arrondissement de Paris. Elle se rend donc à la mairie du Ve (dirigée par Jean Tiberi) pour inscrire son fils à l'école de son quartier. «Et là, curieusement, on lui demande si elle possède un titre de séjour, document qui n'a pas à être demandé lors d'une inscription scolaire», rapporte Réseau éducation sans frontière (RESF).

    Fin août, Mme M. reçoit une première convocation au commissariat. Inquiète, elle ne donne pas suite. Fin octobre, nouvelle convocation au commissariat, et cette fois la raison est donnée. "Motif : suite à l'inscription de votre enfant à l'école et votre situation alors irrégulière en France."

    Pour le collectif RESF, cela ne fait aucun doute : «Ce sont les services de la Mairie du Ve qui ont dénoncé la situation de Mme M. à la police.» Et ce ne serait pas une première selon Brigitte Wieser, porte-parole de RESF interrogée par Libération, qui rappelle que «des dénonciations de ce genre sont assez fréquentes dans les villes de province... On a déjà vu par exemple des sans-papiers arrêtés à leur sortie de l'hôpital !»

    «Les droits fondamentaux sont bafoués: si un sans-papiers ne peut même plus avoir accès aux soins ou même inscrire son enfant à l'école, c'est vraiment grave» s'indigne Brigitte Weiser, rappelant que «les rafles sont également de plus en plus fréquentes sur les lieux de travail... Du coup, on arrête les sans-papiers les plus intégrés dans la société!» Et de reprendre l'exemple de Mme M. Elle avait déposé une demande de régularisation dans le cadre de son travail. Femme de ménage, «elle a un contrat de travail en bonne et due forme».

    Marie Piquemal, Libération

    * Les journalistes de France Culture ne manquent pas d'humour (je cite):

    Nicolas Sarkozy piqué au vif. La vente de la poupée vaudou à son effigie n'est pas interdite après un jugement en référé prononcé par le tribunal de Grande Instance de Paris. Selon les juges, le droit à l'image du président de la République n'est pas atteint car on reste dans "le droit à l'humour". Le chef de l'état a donc fait appel. Il été "mara-débouté".

    * Hé oui, Monsieur Sarkozy, la liberté d'expression et le droit à l'humour existent aussi dans la "patrie des droits de l'Homme." Il va falloir vous y habituez... Mais dites-moi, n'aviez-vous pas soutenu Charlie Hebdo lorsque ces derniers publièrent les caricatures de Mahomet, au nom du même droit à la liberté d'expression ?

    Bravo en tout cas, monsieur l'omni-président de la République, pour ce joli coup de pub: Nicolas Sarkozy, le manuel vaudou est en tête des ventes sur les sites d'Amazon et de la Fnac!

    * La casse de la Caisse d'Epargne par trois traders: seront-ils épargnés par la justice ?

    * le morceau du jour: Bloc Party / One month off


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