• Le film Les insurgés de la Terre, à voir absolument, est passé sur Arte. Extraits:


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  • "Les océans sont en train de mourir. Nous avons déjà anéanti 90 % des poissons et nous continuons à exploiter les ressources. Je ne crois pas aux manifestations. Manifester c'est se soumettre. "S'il vous plaît, ne faites pas ça!" ...et ils le font quand même, c'est humiliant! Ce n'est pas manifester qu'il faut, c'est intervenir!"

    Paul Watson, fondateur de Sea Sheperd


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  • Bravo aux Montalbanais pour ces actions anti-pub! (totalement légales de surcroît!)

    Article de Planète 89, Sophie Verney-Caillat

     Tony Smith, restaurateur britannique installé à Montauban (Tarn-et-Garonne) depuis trente ans, n'avait rien d'un activiste. Seulement, il était fatigué de voir sa ville devenir moche à cause des panneaux publicitaires. Alors il s'est mis à les bâcher, en toute légalité.

    En 2006, il a rejoint l'association Paysages de France qui agit dans des domaines très variés pour faire respecter la beauté des paysages, et se met en tête de lutter contre la « pollution visuelle » des pubs géantes.

    « A Montauban, on est des intrépides, on a inventé la technique de bâchage des panneaux. Barbouiller, c'est bien, mais bâcher suggère le changement. »

    Venu du réseau Résistance à l'agression publicitaire (RAP), il a réussi à fédérer une trentaine d'activistes du samedi, qui, armés de bâches à 3 euros et de pots de peinture, redécorent la ville. Depuis fin 2005, plus de 300 personnes ont participé aux bâchages, dit-il.

    A chaque action, ce sont une dizaine de panneaux de la ville qui passent du « Achetez plus ou moins cher » à « Réfléchissez avant d'acheter ».

    Chacun imagine le sien. Tony Smith est l'auteur de « Naître, consommer, mourir ». Agriculteurs, aides-soignantes, cadres… on trouve de tout chez ces gentils activistes.

    Tony assure que « 90% des gens sont avec [eux], même les policiers et les RG [les] soutiennent ». Tant qu'ils ne dégradent pas, ils ne risquent rien, la loi ne prévoyant pas d'infraction pour ceux qui recouvrent temporairement les panneaux. Le plus souvent, ils enlèvent ladite bâche le soir-même.

    Après six mois intensifs, ces gens, qui n'ont « pas que ça à faire », sont passés au rythme d'une action par an.

    « En trente journées organisées à Montauban, on n'a jamais été embêtés, alors on continue. »

    Ils comptent sur leurs vidéos diffusées sur le Net pour faire des émules.

    L'autre méthode de Paysages de France, moins spectaculaire mais plus efficace, consiste à faire « tomber » les panneaux illégaux – qui représenteraient « un tiers du total » selon Tony Smith.

    Un chiffre jugé « invraisemblable » par Stéphane Dottelonde, président de l'Union de la publicité extérieure (UPE) – qui représente 90% de la profession :

    « Tout panneau fait l'objet d'une déclaration préalable en mairie et en préfecture. En fait, ce qui gêne ces associatifs, ce sont les pré-enseignes, dérogatoires, ou les enseignes situées sur des terrains privés, mais là-dessus je n'ai pas compétence.

    Quoi qu'il en soit, on ne fait pas justice soi-même. »

    Le code de l'environnement interdit les enseignes scellées au sol si :

    * elles font moins d'1 m de large mais dépassent 8,50 m de haut,
    * elles font plus d'1 m de large et dépassent 6,50 m de haut,
    * leur surface dépasse 6 m2 et qu'elles sont hors agglomération.


    « Il y a encore plein de raisons de faire tomber des panneaux », ajoute Tony :

    * si un panneau est installé sur un mur non- aveugle,
    * dans un parc naturel régional,
    * à moins de 100 m d'un monument historique.

    Agréée pour agir en justice, l'association a décidé de faire respecter la loi :

    « On écrit au maire ou au préfet pour qu'ils obligent les afficheurs à les enlever. Et s'ils ne répondent pas, on attaque.

    On a fait condamner l'Etat cinquante fois, dont dix-huit ces deux dernières années. »


    Paysages de France voudrait voir disparaître ces panneaux-là et la limitation de tous à 2 m2 maximum, mais le Grenelle de l'environnement ne vise que la limitation à 12 m2 et l'interdiction des pré-enseignes sans déclaration préalable.
    « Les Déboulonneurs entretiennent un combat de sensibilisation »

    Cette méthode est bien éloignée du collectif des Déboulonneurs, aux objectifs pourtant proches. Eux barbouillent ou démontent, les panneaux légaux comme les autres. Depuis 2005, ils affichent le score de 45 gardes à vue, quasiment une par action. Un porte-parole du collectif explique :

    « Après vingt ans d'action légale de Paysages de France, on a senti le besoin de passer à la désobéissance civile. »

    Yvan Gradis, vieux militant antipub, est membre des deux collectifs :

    « Ces actions sont complémentaires. Paysages de France pratique l'action directe légale. Telle une moissonneuse batteuse qui avance et fait tomber les enseignes.

    Tandis que les Déboulonneurs n'ont pas fait tomber un seul panneau mais entretiennent un combat à long terme de sensibilisation de l'opinion publique. »


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  • « C’est une certitude qu’une révolution aura lieu en France. La question est : quand est-ce qu’elle aura lieu ? » Jean-Luc Mélenchon 29/01/2011

    Pourquoi cette obsession sur la personne de Dominique Strauss-Kahn ?

    C’est une question d’orientation de la gauche. DSK incarne tout ce qui a conduit la gauche à sa perte en Europe !

    Mais sa candidature ne vous ouvrirait-elle pas un espace supplémentaire à gauche ?

    Peut-être, mais le but de l’opération n’est pas la conquête de parts de marchés. C’est de faire gagner la gauche en 2012. Dominique Strauss-Kahn représente une ligne libérale. Sa candidature ne pourra pas rassembler la gauche et écartera bon nombre de gens de l’élection.

    Interview par LILIAN ALEMAGNA, Libération


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  • Emission sur la victoire du 10 mai 1981

    (à télécharger)



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  • bankrun2010.com


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  • Les moutons-tondeuses débarquent en ville

    L'écologie n'a pas fini de surprendre. La nouvelle mode est d'utiliser des moutons pour tondre les jardins et parcs publics urbains. Une méthode efficace, économique et soucieuse de l'environnement qui fait de plus en plus d'émules, tant dans les collectivités que chez les particuliers.

    Vous aviez toujours rêvé de trouver, pour vos dimanches ensoleillés, une tondeuse à gazon défiant toute concurrence ? Aujourd'hui, c'est possible. Son poids peut varier de 12 à 25 kilos, sa hauteur atteindre 50 cm. Elle ne nécessite aucun entretien harassant, ni de faire le plein d'essence ou d'être branchée sur une prise électrique. Cette solution miracle est… le mouton !

    Une méthode écologique et peu coûteuse

    Laissés en (quasi) totale autonomie dans votre jardin par groupe de cinq ou six, ils sont devenus, depuis peu, une méthode alternative et écologique pour rendre les jardins et le gazon étincelants. Sans forcément espérer obtenir le résultat d'un green de golf, ils offrent à la conscience écologiste du client, un apaisement mérité.

    Comme le relève le journal 20 minutes dans son édition du 1er juin, l'association lyonnaise Naturama, à l'origine de ce projet pouvant faire sourire les plus sceptiques, est aujourd'hui sollicitée régulièrement pour l'utilisation de ses moutons Soay.

    Actuellement au « travail » pour le Fort de Dardilly, ils seront bientôt « embauchés » pour paître dans le parc de la Feyssine à Villeurbanne. En plus de ses arguments écologistes, le système est peu coûteux -entre 400 et 800 euros pour un forfait de deux à trois semaines avec présence et surveillance des six moutons- et séduit de plus en plus de collectivités et de particuliers.

    Des moutons bientôt encadrés par un « berger urbain » 

     

    Des moutons de ville ? Probablement puisque cette espèce, en voie de disparition, adore dévorer les plantes indésirables qui pullulent dans les jardins communaux et autres parcs. Victime de son succès, l'association affiche « agenda complet » jusque la fin de l'année 2010.

    Pourtant ce projet militant n'est pas encore rentable pour la structure et reste un travail compliqué et chronophage. Son directeur, Christophe Darpheuil, ne pouvant plus s'occuper de ses moutons à plein temps, envisage d'ailleurs d'engager un berger dans les prochaines semaines. Il explique :

    « Nous allons avoir besoin d'un berger urbain qui sort directement de l'école pastoral pour s'occuper de nos six bêtes mais aussi des quatre autres que nous allons accueillir au mois de juin […].

    C'est vraiment une espèce difficile à apprivoiser car elle redevient facilement sauvage et très difficile à attraper en fin de tonte. C'est un vrai rodéo auquel seul un berger professionnel pourra remédier. »

     Après les moutons-tondeuses, les chiens-sauveteurs et les pigeons-facteurs, à quand les nounous-kangourous ?


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