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  • A Zuccotti Park, Occupy Wall Street toujours mobilisé

    Les banderoles sont de retour. "Vous ne pouvez pas nous évacuer", proclame l'une d'entre elles, "nous sommes le peuple". 

    Ils étaient de nouveau plusieurs centaines à s'être regroupés hier à la mi-journée à Zuccotti Park,  dans le sud de Manhattan, après l'évacuation décrétée dans la nuit par le maire de New York Michael Bloomberg.

    Et tous ceux qui étaient là n'avaient aucunement l'intention de capituler, se disant prêts à poursuivre un mouvement qui a commencé le 17 septembre dernier pour protester contre l'emprise du monde de la finance sur le politique. 

    "Ils nous ont forcé à partir mais nous allons réinvestir le square" assurait Anthony, un travailleur du bâtiment qui est à Zuccotti Park depuis plus d'un mois,  "ils disent qu'ils veulent nettoyer et bien qu'ils nettoient, et après on se réinstalle".

    Plus loin, Marsha, une grand mère qui vient depuis 48 jours tricoter des pulls et des bonnets pour les protestataires, parlait "d'un scandale". "Les policiers sont venus en pleine nuit et ont bousculé tout le monde. Mais les gens ont le droit de manifester et de se révolter contre une société où plus rien ne marche et où seuls les riches peuvent s'en sortir". 

    Pour Occupy Wall Street, l'urgence dans l'immédiat est donc d'essayer de se réinstaller à Zuccotti Park, même si Michael Bloomberg a désormais interdit d'y planter des tentes et des sacs de couchage. Le mouvement envisage également d'occuper d'autres espaces à New York, tous proches de la Bourse. 

    "Il ne suffit pas d'une intervention policière pour effacer un mouvement qui représente 99% des étudiants", assurait David, un étudiant, "nous trouverons un moyen d'exister, d'une manière ou d'une autre. 

    Rédigé par Fabrice Rousselot, 15/11/2011, Libération


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  • Pour un audit citoyen de la dette !

    ... et le lancement d'un vaste débat démocratique.

    Écoles, hôpitaux, hébergement d'urgence… Retraites, chômage, culture, environnement... nous vivons tous au quotidien l'austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l'on nous ressasse dans les grands médias.

    Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».

    Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe.

    Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ?

    Signez la pétition! http://www.audit-citoyen.org/


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  • A Barcelone, les indignés brusquement évacués pour cause de foot!

    Violences policières place de Catalogne

    "Comme à la Puerta del Sol à Madrid, où les manifestants ont installé un village alternatif devenu le foyer de la contestation, et de nombreuses autres places en Espagne, la Place de Catalogne était occupée depuis dix jours par des centaines de jeunes Espagnols.

    Vendredi, la municipalité de Barcelone a décidé de faire place nette dans la perspective des célébrations prévues samedi soir, en cas de victoire du FC Barcelone en finale de la Ligue des champions de football, contre Manchester United à Londres." Libération

    Quel cynisme!!! Quelle honte!!! Alors tous à Barcelone, pour manifester avec "los indignados"!

    Sport de merde! Capitalisme de merde! Combien gagnent les joueurs du Barça ??? Bien plus que les jeunes Espagnols au chômage, c'est certain!

    " Les «indignés» espagnols font des petits en Grèce. Des milliers de personnes se réunissent depuis deux jours à Athènes via les réseaux sociaux. Ils ont monté un campement place Syntagma, devant le Parlement, pour exiger une «vraie démocratie» ou un «référendum» contre l'austérité.

    Le premier rassemblement «d'indignés» a eu lieu mardi. Des milliers de personnes (8000 selon la police, 20.000 selon la plupart des médias) se sont rassemblées spontalement, venus sans slogan, sans étiquette. Idem le lendemain. De fait, après un an d'austérité draconienne, et surtout plus de deux ans de profonde récession, la population a du mal à digérer les nouvelles mesures de rigueur en préparation, censées stopper l'avancée de la crise de la dette qui fait trembler toute la zone euro.

    En Grèce, la contestation était jusqu'à présent portée par des manifestations quasi-institutionnelles, ritualisées à l'extrême, et encadrées de près par les partis. "

    Libération

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    " Il y a des priorités dans la vie. C'est probablement guidées par cette saine maxime que les autorités ont entrepris de libérer la Place de Catalogne, à Barcelone, des "Indignés" qui y séjournent depuis dix jours. En effet, leur campement aurait pu gâcher la fête prévue samedi soir à cet endroit en cas de victoire de Barcelone face à Manchester en finale de Ligue des champions.

    La police est donc intervenue de manière plutôt musclée, à coups de matraques et de flashballs, pour libérer le terrain. Résultat de cette préparation de match musclée, "121 personnes ont dû recevoir des soins, dont 37 policiers et 12 personnes qui ont été hospitalisées, toutes légèrement atteintes", selon un responsable des urgences cité par l'AFP.

    Décidément pas intéressés par le football, environ 200 manifestants qui continuent, comme à Madrid, de réclamer la "Démocratie maintenant", ont décidé de réinvestir la place une fois leur campement détruit."

    Les Inrocks

     


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  • A Paris, à Toulouse, à Lyon, les «Indigné-e-s» made in France pointent le bout du nez. Ils étaient 200 place de la Bastille, à Paris, vendredi. La veille à Toulouse ils étaient deux. Puis 50 vendredi, 150 samedi et 250 dimanche. Et seront nombreux, espèrent-ils, à camper sur la place du Capitole les prochains jours. Mot d’ordre : «8 millions de Français sous le seuil de pauvreté en 2010, 140 milliards de bonus distribués à Wall Street, 1 même planète.» Première bataille gagnée : «Briser la loi du silence.» La suite ? Via #frenchrevolution ou #democratiereelle sur Twitter et, en espagnol, Acampada Toulouse ou Democracia Real Ya ! sur Facebook. A Lyon, même mode de mobilisation, les réseaux sociaux. Ils se sont baptisés «Lyon démocratie réelle maintenant», traduction littérale du mouvement espagnol dont ils se revendiquent. Dimanche, ils ont voté pour l’installation d’un campement permanent, place Bellecour. L’installation devait débuter dans la soirée d’hier.

    Libé, 24/05/2011


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