• Un migrant qui tente la traversée de la Méditerranée a une chance sur vingt-trois de décéder durant sa tentative.


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  • Migrants

    Depuis 2014, le chiffre des décès de migrants en mer Méditerranée tentant de rejoindre l’Europe ne cesse d’augmenter, se chiffrant à plus de 10 000 au total, a déclaré, mardi 7 juin à Genève, un porte-parole du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Le seuil des 10 000 a été « dépassé au cours des derniers jours ».

    En 2014, il y a eu 3 500 morts, l’an dernier 3 771, auxquels s’ajoutent 2 814 décès depuis le début de 2016, a précisé le porte-parole, en dénonçant ce chiffre « horrible ».

    De son côté, l’OIM (Organisation internationale pour les migrations), qui ne dépend pas de l’ONU, mais qui est basée à Genève, estime que depuis le début de l’année 2016 il y a eu 2 809 morts en Méditerranée, à comparer avec 1 838 morts durant le premier semestre 2015. « Le nombre de décès en Méditerranée en 2016 dépasse de presque mille personnes le bilan du premier semestre 2015, alors qu’il reste encore trois semaines avant la fin du premier semestre 2016 », a indiqué l’OIM dans un communiqué.

    Le Monde, 7 06 16

    Et pendant ce temps les riches s'enrichissent encore plus...

    Non seulement la crise a épargné les millionnaires, mais ceux-ci se portent toujours mieux et sont surtout de plus en plus nombreux : ils sont 6 % de plus en 2015, selon le BCG. Ces millionnaires détiennent aujourd’hui 47 % de la richesse mondiale privée – une part qui devrait dépasser les 50 % en 2020, estime le cabinet.

    Les paradis fiscaux toujours bien portants 

    Dans le détail, c’est la fortune des ménages les plus aisés (plus de 100 millions de dollars) qui a le plus progressé en 2015 (+ 10 %), en particulier dans la région Asie-Pacifique (+ 16 %). Le nombre de multimillionnaires a explosé en Inde et en Chine. Mais, sans surprise là aussi, la plus forte concentration de millionnaires est toujours enregistrée… au Liechtenstein et en Suisse.

    Le Monde, 7/06/16


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  • « Il y a une centaine d'arbres potentiellement immortels. Si on les maintient dans de bonnes conditions ils vont continuer à vivre sans aucun problème. »

    L'arbre le plus vieux du monde a 43 000 ans. Il vivait à l'époque où coexistaient deux espèces d'êtres humains : homo sapiens et néanderthal. Il se trouve au bord d'une rivière en Tasmanie et mesure 3 km de long. Cet arbre n'a aucune raison de mourir.

     « Je ne fais pas de limite nette entre la beauté et la science. Ma science à moi est belle. Sinon elle ne m'intéresse pas. »

    Francis Hallé

    http://www.franceculture.fr/emissions/ping-pong/francis-halle-michel-pena-forets-tropicales-et-jardins-d-orient?xtmc=hall%C3%A9&xtnp=1&xtcr=1

     

    http://www.regardsurlemonde.fr/blog/les-arbres-les-plus-vieux-du-monde


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  • http://piketty.blog.lemonde.fr/2016/06/02/loi-travail-un-effroyable-gachis/

    Loi travail : un effroyable gâchis

    Alors que les tensions sociales menacent de bloquer le pays et que le gouvernement s’obstine à refuser le dialogue et le compromis, la loi travail apparaît de plus en plus clairement pour ce qu’elle est : un effroyable gâchis, un de plus au sein d’un quinquennat raté, et peut-être le plus grave. Le gouvernement voudrait nous faire croire qu’il paie le prix d’être réformateur, et qu’il doit se battre seul contre tous les conservatismes. La vérité est toute autre : sur ce sujet comme sur les précédents, le pouvoir en place multiplie les improvisations, les mensonges et les bricolages.

    On a déjà vu cela à l’œuvre sur la compétitivité. Le gouvernement a commencé par supprimer – à tort – les baisses de cotisations patronales décidées par le précédent gouvernement, avant de mettre en place une invraisemblable usine à gaz, sous la forme d’un crédit d’impôt visant à rembourser aux entreprises une partie des cotisations payées un an plus tôt, avec au passage une énorme perte en ligne liée au manque de lisibilité et de pérennité du dispositif. Il aurait fallu au contraire lancer une ambitieuse réforme du financement de la protection sociale.

    Impréparation et cynisme

    On retrouve avec la loi travail le même mélange d’impréparation et de cynisme. Si le chômage n’a cessé d’augmenter depuis 2008, avec à la clé un million et demi de chômeurs supplémentaires (2,1 millions de demandeurs d’emploi de catégorie A à la mi-2008, 2,8 millions mi-2012, 3,5 millions mi-2016), ce n’est pas parce que le droit du travail serait subitement devenu plus rigide. C’est parce que la France et la zone euro ont provoqué par leur excès d’austérité une rechute absurde de l’activité en 2011-2013, à rebours des Etats-Unis et du reste du monde, transformant ainsi une crise financière venue d’outre-Atlantique en une interminable récession européenne. Si le gouvernement commençait par reconnaître ses erreurs, et surtout en tirait les conséquences pour une refonte démocratique de la zone euro et de ses critères budgétaires, il serait beaucoup plus facile de mener les débats par ailleurs nécessaires sur les réformes à mettre en œuvre en France.

    C’est d’autant plus regrettable que le droit du travail aurait mérité de vraies discussions. Le recours croissant aux CDD par les entreprises françaises n’a jamais permis de réduire le chômage. Il serait plus que temps d’adopter un système de bonus-malus permettant de mettre davantage à contribution les employeurs qui abusent de la précarité et de l’assurance-chômage. Plus généralement, il faudrait restreindre l’usage des CDD aux cas où ils se justifient vraiment, et faire du CDI la norme pour les nouvelles embauches, avec pour contrepartie une clarification des conditions de rupture, qui comportent souvent trop d’incertitudes, pour les salariés comme pour les employeurs. Il y avait là les conditions pour une réforme équilibrée, fondée sur le donnant-donnant, que le gouvernement a malheureusement été incapable de présenter au pays.

    Le débat se focalise maintenant sur l’article 2 de la loi travail, qui entend désormais faire des accords d’entreprise la nouvelle norme, susceptibles de déroger aux accords de branche comme à la loi nationale, notamment pour ce qui concerne l’organisation du temps de travail et le paiement des heures supplémentaires. La matière est complexe et ne se prête pas à des réponses simples, comme l’illustre d’ailleurs l’épaisseur du projet de loi (588 pages pour l’ensemble du projet, dont 50 pages pour le seul article 2). Il est évident que certaines décisions très spécifiques sur les pauses et les horaires ne peuvent se prendre qu’au niveau de l’entreprise. A l’inverse, il en existe d’autres, plus structurantes, qui doivent être tranchées au niveau national, faute de quoi la concurrence généralisée entre entreprises risque de conduire au dumping social. Par exemple, les pays qui n’ont pas de législation nationale ambitieuse sur les congés payés se retrouvent à prendre très peu de congés, en dépit de la progression historique des salaires, ce qui peut être collectivement absurde.

    L’illusion des accords d’entreprise équilibrés

    Sur la question des accords d’entreprise, certains ont cru voir dans leur montée en puissance outre-Rhin au cours des années 2000 l’une des clés du succès actuel du modèle allemand (voir par exemple cette étude). Le débat est ouvert, et il est légitime. Il faut cependant souligner deux points. Tout d’abord, il faut rappeler que la bonne performance de l’Allemagne en matière d’emploi s’explique en partie par le niveau anormalement élevé de son excédent commercial : plus de 8% du PIB en moyenne ces 5 dernières années. Autrement dit, à chaque fois que l’Allemagne produit 100 euros de biens ou d’équipements, le pays n’en consomme et n’en investit que 92 euros sur le territoire allemand. Pour mémoire, il n’existe tout simplement aucun exemple historique d’une économie de cette taille réalisant un excédent commercial aussi important et aussi durable.

    Certes, cela s’explique en partie par les atouts du modèle industriel et social allemand, et notamment de son excellente insertion dans les nouveaux circuits de production d’Europe centrale et orientale issus de l’élargissement européen des années 2000. Mais cela s’explique également par une modération salariale excessive, qui a probablement été exacerbée par la montée des accords d’entreprises et de la concurrence généralisée entre sites de production, et qui au final revient à prendre une partie de l’activité économique des voisins. Si une telle stratégie devait être généralisée à l’ensemble de l’Europe, alors par définition elle serait vouée à l’échec : personne au monde ne pourrait absorber un tel excédent commercial. Cela ne ferait qu’aggraver la tendance actuelle, qui conduit tout droit notre continent à un régime durable de croissance faible, de déflation salariale et d’endettement élevé.

    Ensuite, et surtout, l’une des forces du modèle allemand est de reposer sur des syndicats puissants et représentatifs. Compte tenu de la faiblesse des syndicats français et de leur implantation, il semble illusoire de vouloir développer des accords équilibrés au niveau des entreprises. Dans ces conditions, il serait préférable de réécrire l’article 2 afin de privilégier les accords de branche, qui compte tenu de la réalité actuelle du syndicalisme français constituent l’échelon le plus pertinent et le plus prometteur. Comme l’ont bien montré les travaux de Thomas Breda, les délégués syndicaux sont quasiment absents de la plupart des entreprises françaises, non seulement dans les plus petites mais également dans les moyennes, en partie du fait de la discrimination salariale avérée dont ils dont l’objet. On retrouve ici la culture du conflit chère à une bonne partie du patronat français, comme vient encore de l’illustrer le patron du Medef avec ses propos stupidement insultants sur la CGT. En Europe du Nord, cela fait des décennies que les représentants syndicaux jouent un rôle majeur dans les conseils d’administration (un tiers des sièges en Suède, la moitié en Allemagne), et que le patronat a appris tous les bénéfices qu’il pouvait tirer d’une plus grande implication des salariés dans la stratégie de l’entreprise. Ce modèle de codétermination inventé après la Seconde guerre mondiale pourrait d’ailleurs encore être amélioré à l’avenir, par exemple en donnant aux salariés des voix dans les assemblées générales d’actionnaires, qui deviendraient des assemblées mixtes, ce qui permettrait de nommer des administrateurs incarnant des projets de développement porteurs pour les deux parties. Mais à ce stade la France en est encore à ses balbutiements sur la scène de la négociation sociale et de la démocratie économique.

    Contournement des élections professionnelles 

    De façon plus générale, la principale faiblesse de la loi travail est de ne pas suffisamment prendre en compte la faiblesse syndicale française, et les moyens d’y remédier. Pis encore : la loi travail comporte des dispositions susceptibles d’affaiblir encore un peu plus les syndicats et leurs représentants. C’est le cas notamment des mesures sur les référendums d’entreprise présentées dans l’article 10. L’objectif est de permettre aux employeurs d’imposer par référendum – et dans des conditions qui peuvent s’apparenter souvent à du chantage – des accords qui auraient pourtant été refusés par des syndicats représentant jusqu’à 70% des salariés de l’entreprise lors des dernières élections professionnelles. On comprend que la CFDT puisse dans certains cas y trouver son compte : cela peut lui permettre avec 30% des voix de contourner les autres syndicats, et en particulier la CGT, et de négocier directement un accord avec l’employeur. Il reste que ce contournement des élections professionnelles – qui ont lieu tous les quatre ans – revient à revenir en arrière sur les timides avancées démocratiques des réformes de la représentation syndicale qui venaient tout juste d’être mises en place en 2004-2008, et qui avaient donné pour la première fois aux syndicats réunissant 50% des voix le rôle décisif pour la signature des accords d’entreprise (alors que le régime antérieur permettait à chacun des cinq syndicats historiques de 1945 de signer des accords, quelle que soit leur représentativité dans l’entreprise, ce qui n’a guère réussi au modèle social français). Tous les exemples étrangers le montrent : la démocratie économique a besoin de corps intermédiaires. Ce n’est pas en renvoyant une bonne partie des syndicats et du corps social français dans l’opposition et la frustration que l’on sortira la France de la crise.

    Thomas Piketty


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  • J12 – 100 000 875

     

    Novak Djokovic ne remportera peut-être jamais Roland-Garros, mais il a franchi hier la barre des 100 millions de dollars de gains en tournois. A partir de quand doit-on s’interroger sur les rémunérations délirantes des sportifs ?

    La journée d’hier à Roland-Garros a été marquée par deux faits notables :
    1. Il n’a pas plu.
    2. Novak Djokovic est devenu le premier tennisman à franchir la barre symbolique des 100 000 000 de dollars de gains en tournois. En se hissant en quarts de finale, le n°1 mondial s’est assuré un prize-money minimum de 327 471 dollars à Paris qui, ajoutés aux 99 673 404 engrangés depuis le début de sa carrière en 2003, forment un total de 100 000 875 dollars, le compte est bon.

    • La dotation de Roland-Garros dans le détail 

    Interrogé sur ce record à venir avant le tournoi, le Serbe avait déclaré ceci : « Très franchement, cela ne m’inspire pas grand-chose. Premièrement, parce que je ne joue pas pour gagner de l’argent, et deuxièmement parce que ce n’est pas réaliste de comparer les gains en tournois pratiqués aujourd’hui par rapport à ceux qui avaient cours il y a vingt ou trente ans. Gagner un Grand Chelem actuellement rapporte, je ne sais pas, trois, quatre ou cinq fois plus qu’il y a vingt ou trente ans, donc, à mes yeux, ce n’est pas une comparaison raisonnable. Et enfin, je ne suis pas matérialiste. »

    Ne nous amusons pas ici à calculer combien Björn Borg ou Jimmy Connors auraient amassé si les dotations de l’époque avaient été celles d’aujourd’hui. Il est évident que les joueurs du 21e siècle ont bénéficié d’une spectaculaire inflation des sommes reversées par les tournois, qui permet à certains au palmarès famélique comme Tomas Berdych et David Ferrer (1 Masters 1000 chacun) de figurer dans le Top 10 des joueurs les mieux payés de l’histoire, avec respectivement 24,8 et et 29,1 millions de dollars de gains, à comparer aux quelques milliers de dollars que le Grand Chelem qu’ils avaient réussi à l’époque avait rapportés à Rod Laver (1969) ou Margaret Smith Court (1970).

    • Le Top 10 des joueurs les mieux payés de l’histoire, par Tennis Magazine

    A Roland-Garros, la dotation globale a connu un bond de 70% en quatre ans, pour s’établir à 32 millions d’euros aujourd’hui (28 pour l’Open d’Australie, 36 pour Wimbledon, 37 pour l’US Open), dont deux millions rien que pour le vainqueur du tournoi (masculin et féminin). Les énormes machines à cash que sont les tournois du Grand Chelem peuvent se permettre de reverser des sommes folles aux joueurs, car eux-mêmes engrangent des revenus gigantesques chaque année en billetterie, en droits télé, en contrats de sponsoring. Après avoir grassement payé Novak Djokovic et Cie, la FFT pourra aisément financer l’ensemble des Ligues régionales grâce à l’argent que lui rapporte Roland-Garros. 

    « SI CET ARGENT NE VA PAS AUX JOUEURS, OÙ VA-T-IL ? »

    Devant l’augmentation extravagante des dotations, Troisième Balle avait imaginé, une année, poser la même question à tous les joueurs pendant Roland-Garros : « Y a-t-il une limite, sur le plan de la morale, à ce qu’un joueur de tennis peut gagner ? » Question finalement assez difficile à caser en conférence de presse d’après-match face à un joueur qui a encore la tête qui fume. Avant Roland, on a pu la poser, au calme, à Andy Murray. « Dans le sport, de manière générale, on gagne beaucoup d’argent », avait sobrement répondu l’Ecossais, qui avait ensuite évoqué les énormes disparités, qu’il souhaitait voir réduites, entre joueurs du haut du panier et ceux des bas-fonds, voire du ventre mou.

    Andy Murray : « Il y a trop d’argent dans le sport »

    Relance un brin poujadiste de notre part : « Le vainqueur de Roland-Garros ­touchera 2 millions d’euros. Un joueur éliminé au premier tour, 30 000 euros. Pendant ce temps, un enseignant gagne autour de 2 000 euros par mois. De telles ­disparités vous semblent-elles être le signe d’une ­société qui fonctionne bien ? » Réponse du n°2 mondial : « C’est très difficile de répondre à cette question. Je pense qu’il y a trop d’argent dans le sport. Mais je ne peux parler que du tennis. Oui, les joueurs qui perdent au premier ou au second tour à Roland-Garros remportent une immense somme d’argent, parce que les sponsors paient, les télévisions paient. Mais si cet argent ne va pas aux joueurs, où va-t-il ? » Excellente question.

    Les rémunérations extrêmes des meilleurs sportifs – et vous pouvez multiplier par deux ou trois les 100 millions de « Djoko », en raison des contrats publicitaires et des « garanties » offertes par les tournois – s’expliquent très bien du point de vue de la logique économique. Ces gens gagnent d’immenses sommes, parce qu’ils génèrent d’immenses sommes. Et sur le plan de la morale ? Qui décide de ce qui est moralement acceptable ? Manifestement, dans une société comme la nôtre, ces rémunérations doivent l’être, puisque personne ne s’insurge contre les disparités sidérantes entre un n°1 mondial et un n°100, entre un joueur de tennis et un type qui balaie les lignes.

    « ILS NE SONT PLUS DE NOTRE MONDE »

    La hausse continue de la dotation de Roland-Garros est entrée en collision avec un incident cette semaine : les spectateurs de la rencontre Djokovic – Bautista Agut, interrompue par la pluie, n’ont pas été remboursés car l’interruption est survenue au bout de 2 h 01, soit juste après le délai contraignant la FFT à leur rendre au moins la moitié du prix du billet. L’affaire a vaguement fait jaser, mais tant qu’il y aura des gens prêts à subir ce genre de désagréments, tant qu’il y aura des gens qui acceptent l’augmentation du prix des places chaque année, tant qu’il y aura des joueurs du dimanche qui acceptent que le prix de leur licence gonfle tous les ans, tant qu’il y aura de gens prêts à débourser 7 € pour un infâme hot-dog dans les allées de Roland-Garros, il n’y a aucune raison que les choses changent.

    Dans son émission « Répliques », sur France Culture, samedi dernier, qui posait la question « faut-il maudire ou bénir l’argent ? », Alain Finkielkraut soulignait que les salaires des grands patrons suscitaient régulièrement l’indignation de l’opinion publique, alors que personne ne s’offusquait des revenus délirants des vedettes du cinéma, de la musique et du sport. « Notre égalitarisme frénétique s’arrête devant le monde des demi-dieux que sont les artistes et les sportifs, estimait son invité, Pascal Bruckner. Ils sont tout d’un coup gratifiés d’une sorte d’indulgence absolue parce qu’ils ne sont plus de notre monde, donc on admire en eux des performances dont nous ne nous sentons pas capables. »

    Il y aurait sans nul doute une longue étude philosophique à mener sur le sujet, et on promet d’organiser un jour un débat Finkielkraut / Djokovic autour de ces questions (...)

    Henry Seckel

     http://rolandgarros.blog.lemonde.fr/


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  • Bertrand Cantat est contre l'aéroport de NDDL.


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