• "Tout est dit, et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes qui pensent." La Bruyère

    "C'est vrai mais innombrables sont les manières de dire, et c'est pourquoi il existe encore des romanciers, des poètes, des compositeurs et des interprètes..." Alain-Gérard Slama


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  • La crise et nous

    Ecouter notamment l'entretien, comme toujours passionnant et instructif, avec Bernard Stiegler.


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  • Vaclac Havel: "L'élément tragique de l'homme moderne, ce n'est pas qu'il ignore le sens de la vie, c'est que cela le dérange de moins en moins."


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  • 800 000 euros par mois: le salaire du footballeur David Beckham au Psg, dès janvier 2012. Message transmis à tous les précaires et chômeurs de notre beau pays.


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  • Fukushima: 40 ans de travaux pour démanteler la centrale

    Le gouvernement japonais a décrété, vendredi, l’état d’arrêt à froid des réacteurs accidentés de la centrale nucléaire. Une étape qui marque la stabilisation du site et ouvre la période de préparation du démantèlement.

     

    Le démantèlement de la centrale accidentée de Fukushima s’étalera sur une durée de 40 ans, compte tenu de l’état désastreux du site et des techniques nouvelles nécessaires, a prévenu mercredi le gouvernement japonais en présentant un échéancier de travaux.

    «Le travail se fera en plusieurs étapes», a expliqué Goshi Hosono, ministre de l’Environnement chargé de l’accident.

    Le retrait du combustible usé des piscines de désactivation devrait débuter dans deux ans (pour le réacteur 4) et durer plusieurs années pour être totalement achevé. Durant ce délai seront également renforcés les systèmes de refroidissement pour les réacteurs et piscines ainsi que les diverses installations.

    L’extraction du combustible fondu dans les réacteurs 1 à 3 sera mise en oeuvre dans dix ans, et durera plus de deux décennies. Le traitement des eaux contaminées accumulées sur le site et stockées dans des réservoirs devra aussi être terminé dans ce laps de temps.

    Pour toutes les tâches, des techniques nouvelles seront nécessaires, selon le ministre de l'Environnement, la situation à Fukushima étant inédite, avec des bâtiments détruits, un niveau de radioactivité élevé et du combustible tombé en tout ou partie sur le plancher de béton de l’enceinte de confinement dans trois réacteurs sur les six du complexe. «La récupération des débris du combustible va être extrêmement difficile. Cela va exiger des moyens techniques particuliers et, sans robots, une telle opération sera impossible», a pour sa part commenté un directeur-adjoint de Tepco. «Nous allons travailler avec des entreprises japonaises et étrangères», prévoit un autre responsable de Tepco. «Il est en effet souhaitable que se nouent des coopérations internationales, les Etats-Unis, la France et d’autres pays étant prêts à aider les Japonais dans cette opération délicate», a indiqué à l’AFP un expert français du secteur.

    Un groupe spécial de recherche et développement doit se pencher rapidement sur les besoins nécessaires.

    «Effectuer les travaux sans générer de nouveaux risques»

    Le démantèlement du site ravagé par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est de l’archipel ne sera en conséquence pas achevé avant environ 40 ans, prévoit l’Etat. «Nous devons effectuer ces travaux en évitant de générer de nouveaux risques», a pour sa part insisté le ministre de l’Industrie, Yukio Edano. «Nous avons défini à chaque étape les critères décisifs pour la suite des travaux, ce sont des éléments très importants pour l’avancement du calendrier», a renchéri son collègue de l'Environnement.

    Le gouvernement japonais a décrété, vendredi dernier, l’état d’arrêt à froid des réacteurs accidentés de la centrale de Fukushima, une étape importante qui marque la stabilisation du site et ouvre la période de préparation du démantèlement. L’état d’arrêt à froid, qui signifie le maintien de la température à l’intérieur des réacteurs sous 100 degrés Celsius et le contrôle des émissions radioactives, était un des objectifs clefs de «l’étape 2 du plan de travail» établi par la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) dans le but de venir à bout de cette catastrophe.

    Parallèlement au démantèlement progressif, les autorités vont devoir s’occuper des alentours contaminés et de la population évacuée.

    (AFP)


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  • Encore une prise d'otages! Mais non allez, c'est une vieille blague de la droite, pour laquelle grève = prise d'otages. Je ne souhaite à aucun des membres de ce gouvernement magnifique d'être victime un jour d'une vraie prise d'otages, mais il faudrait quand même que quelqu'un leur rappelle ce que c'est...Sarkozy par exemple, le "héros" de la prise d'otages de Neuilly-sur-Seine en 1993.

    (oups! j'avais d'abord écrit: "prose d'otages"...)


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  • La « France des invisibles »

    Ce matin il sera question de la fameuse France des invisibles ! Etrange adjectif qui semble pourtant avoir fait mouche pour désigner ces français qu’on ne voit plus (ou qu’on ne veut plus voir) : ces ouvriers (si, si, il en existe encore !), ces employés, ces licenciés de PSA et d’Arcelor Mittal à Gandrange, ces résidents des petites villes et des banlieues périphériques… et ces caissières aussi, alors que sort justement aujourd’hui le film Tribulations d’une caissière de Pierre Rambaldi.

     

    Le sujet est dans l’air du temps… Serait-ce donc le retour de la France des oubliés dans le débat politique ? Rien n’est moins sur, car la seule qui cite ostensoirement la France invisible, c’est... Marine Le Pen ! Déclarant justement dimanche dernier en Lorraine vouloir être la présidente "des oubliés" et des "invisibles".

    Alors que le vote des classes populaires risque d’être déterminant en 2012, une question taraude nos invités : que fait la gauche ? A-t-elle définitivement choisi, comme lui préconisait un rapport de Terra Nova en mai 2011 d'abandonner les classes populaires et de se tourner désormais vers d’autres catégories sociales ? A-t-elle donc reporté toute son énergie vers d'autres combats, et ce au détriment de la majorité invisible ?

    Telles sont les questions, certes, bien dérangeantes, que se posent nos deux invités de ce matin, le géographe Christophe Guilluy et le journaliste du Nouvel Observateur Hervé Algalarrondo.

     


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