• Voilà 30 ans que tu nous a quitté, Georges...Je me souviens du jour de ta mort...Je n'étais pas bien grand, mais assez pour me rappeler l'avoir apprise à la radio, à l'heure où il fallait préparer le souper. "Georges Brassens est mort." Je connaissais déjà quelques unes de tes chansons, car dans la famille nous t'aimions bien, comme dans beaucoup d'autres familles. Tu es parti et tes chansons sont restées elles. Ta voix et tes mélodies m'accompagnent souvent. Je ne me souviens pas vraiment des réactions de mes parents, mais ma mère était beaucoup moins catastrophée que pour la disparition de Claude François...(Que cette faute de goût lui soit pardonnée.)

    Il faudrait choisir l'un de tes chefs d'oeuvre pour te rendre un hommage complet, mais j'en suis incapable, le choix est trop difficile. Parfois j'en découvre une nouvelle, comme celle du chêne qui décide de changer de coin, découverte ce soir...Car je dois confesser une chose: trop souvent je n'écoute que tes tubes, soit environ une quarantaine de morceaux...il reste tant à découvrir! Ces chansons là font désormais partie du patrimoine. Patrimoine culturel que j'ai tenté de faire écouter à mon fils en voiture, lors d'un départ en vacances. Cela fut une écoute très riche, il a appris de nombreux jurons...

    Le lendemain de la mort de Nougaro j'ai fait écouter Toulouse à des enfants...une petite fille, un peu plus sensible que les autres, pleurait.

    Tes chansons Georges me mettent en face de mes envies, et de mes échecs aussi. Il n'est pas facile d'écrire, non. Pourtant une chanson ce n'est rien, rien qu'un art mineur, comme disait Gainsbourg. Ce n'est pas les idées qui me manquent, ni l'envie, plutôt le temps...trop de temps passé à des choses inutiles.

    Je ne te préfère pas à Brel, vous êtes différents et tout aussi important à mes yeux. Mais beaucoup de tes chansons légères ont contribué à ta popularité, Georges, alors que Brel était beaucoup plus sombre...

    J'écris donc ce soir, cette nuit, non à toi, mais à ta mémoire...à tous les gens, des millions, qui te chantent quotidiennement et pour lesquels aujourd'hui, jour du trentième anniversaire de ta mort, n'est pas un jour comme les autres. Cette lettre aurait pu s'intituler: "à l'ami que je n'ai jamais rencontré"...


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  • " L'astronomie force l'âme à regarder vers le haut et nous emmène de ce monde vers un autre." Platon


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  • Un témoignage surprenant...

    ...Et je ne suis jamais allé à l'école ; André STERN

    Ce livre, qui raconte l'histoire d’une enfance heureuse, comble une lacune : jusqu'ici, personne ne savait ce qu'il advient d'un enfant qui, profondément enraciné dans notre société et sa modernité, grandit loin de toute scolarisation, sans stress, sans compétition, sans programme préétabli ni référence à une quelconque moyenne.
    Combler cette lacune permet de tordre le cou à certaines idées reçues. Grandir loin de l’école ne conduit pas fatalement à devenir un sauvage analphabète, asocial et incompétent ; les moyens d'accéder au savoir et à la réussite sont nombreux et inattendus ; et le cas d'André Stern n’est pas l'apanage d'une famille aisée. (éditeur)

     

     


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  • " Soyez résolu de ne plus servir et vous voilà libre." La Boétie

    "Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve." Hölderlin


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  • La désignation de François Hollande, une bonne nouvelle pour le Front de gauche ? "Quand un responsable socialiste vient apporter de l'eau au moulin de la résignation en expliquant que la seule perspective c'est la rigueur, on peut dire que ça arrange les affaires de Mélenchon mais ça n'arrange pas les affaires de la France", a répondu, lundi 17 octobre sur France Info, Jean-Luc Mélenchon qui lui a cependant renouvellé son "offre publique de débat".

    Une occasion, estime le candidat du Front de gauche – qui rassemble le Parti de gauche (PG), le Parti communiste et la Gauche unitaire –, de marquer sa différence. "Pendant la campagne des primaires, la force de Hollande est de s'être ostensiblement limité au service minimum de gauche sans broncher, avec un magnifique sandwich au pain et un très grand bol d'eau tiède", a-t-il expliqué mardi dans une interview à Médiapart (lien payant). M. Hollande "assume une ligne d'accompagnement du libéralisme", juge Eric Coquerel, secrétaire national du PG. Pour François Delapierre, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, "ça facilite la clarification à gauche".

    "Ce que j'enregistre positivement, c'est la disponibilité de l'électorat socialiste, avec le score d'Arnaud Montebourg", se réjouit Alexis Corbière, secrétaire national du PG. L'objectif avoué: capter ceux qui ont voté, lors de la primaire, pour le député de Saône-et-Loire, et aussi ceux qui ont soutenu Ségolène Royal. Dès dimanche soir, sur son blog, M. Mélenchon lançait un appel "aux socialistes de gauche, aux sympathisants et aux électeurs de ce parti qui savent déjà à quoi s'en tenir".

    "GAUCHE DE RUPTURE"

    "Un espace nouveau s'est peut-être ouvert. Encore faut-il l'utiliser !", met en garde Marie-George Buffet, candidate du PCF en 2007, qui avait obtenu 1,93 % des voix. Pour 2012, le Front de gauche souhaite incarner "une gauche de rupture". Résumé dans l'ouvrage L'Humain d'abord (Librio, 96p., 2euros), le programme du Front de gauche met en avant un smic à 1 700 euros brut, le retour de la retraite à 60 ans, une VIe République, la mise sous tutelle des banques ou encore la sortie du traité de Lisbonne.

    M. Mélenchon table aussi sur un faible nombre de candidatures à gauche. Outre M. Hollande et M.Mélenchon, Eva Joly (Europe Ecologie-Les Verts) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) sont également en lice. Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste) n'est pas assuré de réunir ses 500 parrainages. "Cette fois, l'argument de la gauche émiettée ne tient pas: ça anéantit l'argument du vote utile au premier tour", veut croire M. Corbière.

    Dans les derniers sondages, réalisés avant la primaire, M. Mélenchon progressait légèrement pour se situer entre 7 % et 9 % des intentions de vote; son meilleur score étant réalisé face à l'hypothèse de la candidature Hollande. "Jean-Luc Mélenchon va-t-il réussir à être entendu ? questionne Alexis Corbière. C'est le cœur de tout. Il ne suffit pas que François Hollande fasse une campagne de centre gauche pour que nous ayons automatiquement des parts de marché. Il y a des cœurs à prendre, des gens à convaincre. Ne faisons pas preuve d'arrogance. Le débat politique ne fait que commencer."

    Raphaëlle Besse Desmoulières, Le Monde, 18/10/2011 

     


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