• Ce gouvernement schizophrène ne cesse de vanter sa politique dite "verte" et en même temps instaure une prime à la casse pour les voitures. Du coup, les ventes de voitures neuves ont connu une année record. Tout le monde s'en félicite!

    On oublie que de nombreux modèles ne sont pas fabriqués en France, rendant le coup de pouce à l'industrie automobile pas si efficace qu'il y paraît.

    On oublie aussi que les voitures sont parmi les principaux émetteurs de CO2, de pollution sonore, et symbolisent à merveille notre société hyper-individualiste...


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  • «Le plus important dans la Terre promise, ce n'est pas la terre, c'est la promesse». Jean-Michel Guenassia, Le Club des incorrigibles optimistes


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  • Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 850 associations
    Communiqué du 27 décembre 2009 - Contact : 06.64.100.333
      
    Nucléaire - Appel d'offre à Abou Dhabi :
    "Sortir du nucléaire" se félicite
    de l'échec de l'offre française
     
    - La vente d'un réacteur EPR à la Finlande coûte des milliards à la France
    - Il est donc heureux que l'EPR ne soit pas sélectionné à Abou Dhabi
    - Les projets nucléaires d'Abou Dhabi restent néanmoins virtuels 
      
    Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite de ce que l'offre française, portée par EDF, Areva, Suez-GDF et Total, n'ait pas été retenue par l'Emirat d'Abou Dhabi, qui a la mauvaise idée de projeter la construction de plusieurs réacteurs nucléaires.

    C'est en effet une bonne chose pour la France que le réacteur français EPR ait été recalé car, comme le montre le cas de la Finlande, la vente d'un EPR coûte de l'argent à la France au lieu de lui en rapporter.
    Vendu 3 milliards d'euros à la Finlande, l'EPR, dont le chantier (commencé fin 2005 et qui compte au moins 3 ans de retard) est un désastre industriel et financier, va en réalité coûter au moins 6 milliards et c'est la France qui va devoir payer cet immense surcoût. 
     
    D'ailleurs, le chantier du second EPR, actuellement en cours à Flamanville (Manche), suit le même chemin : commencé fin 2007, il compte déjà un an de retard et un milliard de surcoût. Il n'y a donc objectivement aucune raison pour l'éventuelle vente d'autres réacteurs EPR ne se solde pas à nouveau par des surcoûts à la charge de la France.

    Archaïque avant même d'entrer en service (il a été conçu au début des annés 90 !), le réacteur EPR est si cher et si mauvais qu'il n'a quasiment aucune chance d'être retenu par des électriciens étrangers. Et ce d'autant que l'autorité de sûreté britannique (par la suite rejointe par les autorités de sûreté finlandaise et française, qui n'avaient elles rien détecté !) a récemment mis à jour une grave faille dans le système de sûreté de l'EPR.
     
    Tous les réacteurs nucléaires sont dangereux et chers, mais l'EPR est assurément un des pires réacteurs nucléaires de tous les temps.

    Ceci dit, comme c'est déjà le cas de la plupart des projets de nouveaux réacteurs annoncés ici ou là (*) sur Terre, le projet nucléaire d'Abou Dhabi a de bonnes chances d'être abandonné : utiliser des réacteurs nucléaires n'est pas seulement la façon la plus dangereuse et la plus polluante de produire de l'électricité, c'est aussi la plus chère.

    La majorité des pays a compris que la seule bonne option était de développer simultanément les économies d'énergie et les énergies renouvelables, et de ne surtout pas investir dans une technologie archaïque comme le nucléaire.. Une fois de plus, la France atomique va dans le mur…
     

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  • "On n'a jamais vu un aveugle dans un camp naturiste." Woody Allen


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  • Je relaie un message du réseau Sortir du Nucléaire, auquel je vous conseille vivement de vous abonner.

    Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, chef du laboratoire de la Criirad, Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité, dénonce les mensonges de l’industrie nucléaire qui minore ses émissions de CO2 et ses déchets.

     Que répondez-vous à Anne Lauvergeon, présidente  d'Areva, lorsqu'elle affirme que l’énergie nucléaire est « propre » ?
    Anne Lauvergeon dit que le nucléaire ne fait pas de CO2. C’est une affirmation totalement erronée.
     
    C’est pourtant une information reprise régulièrement dans la presse notamment…
    Cela fait partie des informations fausses que l’industrie nucléaire véhicule depuis maintenant très longtemps. Avec deux grands mensonges : faire croire aux gens que l’énergie nucléaire ne fait pas de CO2 et qu’elle ne fait que très peu de déchets radioactifs, et qu’on sait parfaitement les gérer. Lorsque l’industrie nucléaire affirme que cette énergie ne fait pas de CO2, c’est faux parce qu’à chacune des étapes de la production et de l’utilisation de l’énergie nucléaire, il y a des rejets de CO2.
     
    Quelle est la nature de ces émissions de CO2 et dans quel volume ?
    L’extraction par exemple de l’uranium par des filiales d’Areva au Niger nécessite de l’énergie. Les pelles, les camions et les machines utilisés pour l’extraction fonctionnent au fioul et grâce à une centrale thermique au charbon extrêmement polluante. Lorsqu’on évoque l’énergie nucléaire, il faut l’analyser du début, sur la mine d’uranium à la fin, c’est-à-dire le retraitement, pour ce qui concerne la France. Ce qui est frappant, c’est qu’à chaque étape, il y a des rejets de CO2. Tout l’uranium brûlé dans les centrales françaises passe par la Comurhex de Malvesi, près de Narbonne, qui purifie l’uranium naturel pour en faire de l’UF4. Cette usine a rejeté en 2007, selon les propres chiffres d’Areva, 384 500 tonnes d’équivalent CO2 et d’oxydes nitriques, ce n’est pas rien.
     
    Est-ce que les rejets de l’industrie nucléaire sont chiffrés et transparents ?
    Posez la question à Areva. Il existe de nombreuses études qui démontrent qu’à force d’aller chercher un minerai de plus en plus pauvre en uranium, il faut de plus en plus d’énergie pour accéder à ce minerai. Le bilan énergétique et le bilan carbone de cette filière nucléaire est, et sera à l’avenir de plus en plus dégradé. Il serait très intéressant qu’Areva publie un bilan carbone de l’ensemble du cycle du combustible nucléaire. Il faut savoir que même l’usine de retraitement de La Hague, est une des industries qui rejettent le plus de gaz à effet de serre de la région nord-Cotentin, 80 000 tonnes de CO2 en 2007.
     
    Qu’en est-il des centrales nucléaires elles-mêmes ?
    Pour fabriquer une centrale nucléaire, il faut énormément de béton, ce qui produit évidemment des gaz à effet de serre. Une centrale nucléaire réchauffe directement l’environnement, puisque le rendement d’une centrale est d’environ 30%. Les 2/3 de l’énergie qui sort du combustible sont perdus localement sous forme d’échauffement de l’eau et de l’air. Par ailleurs, il y a une question qui n’est jamais traitée, sans que je sache pourquoi, c’est la question de la vapeur d’eau, qui est un gaz à effet de serre. Si on veut être scientifiquement juste, lorsqu’on parle du nucléaire, il faut que la filière nucléaire sorte un bilan carbone honnête et scientifique sur toutes ces étapes.
     
    S’agissant des déchets, vous êtes également en désaccord avec les affirmations de la patronne d’Areva ?
    Selon Anne Lauvergeon, le nucléaire ne produit que de toutes petites quantités de déchets. Il faut quand même rappeler que la mine d’uranium représente une première étape particulièrement polluante dans la production nucléaire. Cette extraction produit des quantités énormes de déchets radioactifs. On dénombre en France plus de 50 millions de tonnes de boues radioactives, résidus de l’extraction de l’uranium. On estime qu’il y en aurait plus de 35 millions de tonnes au Niger et 7,5 millions au Gabon. On ne peut pas appeler ça des petites quantités de déchets.
     
    Comment se situe la Criirad par rapport à des organisations militantes comme Sortir du nucléaire ?
    L’objectif de la Criirad, c’est que l’opinion publique ait accès à l’information la plus fiable possible sur la radioactivité en général. La Criirad est une commission de recherche qui se base sur des données scientifiques, sans se positionner pour ou contre le nucléaire. Notre rôle est d’apporter une expertise sur l’impact de la radioactivité, et de fournir aux citoyens comme aux décideurs politiques une information la pus honnête possible. Tout est parti du mensonge de Tchernobyl, au lendemain duquel un groupe de citoyens a estimé nécessaire de disposer de moyens de mesures et d’expertises indépendants.
     
    Comprenez-vous la politique nucléaire française réaffirmée récemment par Nicolas Sarkozy ?
    Il ne faut pas laisser croire que l’énergie nucléaire est propre. Après, que les gens décident en toute connaissance de cause, en considérant les avantages et les inconvénients de chaque source d’énergie, qui ont toutes leurs aspects négatifs, c’est leur responsabilité.
     
    Les politiques disposent-ils d’une information transparente dans ce domaine ?
    On voit bien l’étonnement de certains politiques comme Jean-Louis Borloo après la diffusion d’une émission d’Elise Lucet sur la France contaminée, dans Pièces à conviction. Pourtant, l’impact des anciennes mines d’uranium en France, révélé sur France 3, est un problème que nous dénonçons depuis 16 ans.

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  • * Claude Puel gagne 250 000 € brut par mois. Mais que fait donc cet homme de si merveilleux pour mériter un tel traitement ? A-t-il trouver une solution pour lutter contre la faim dans les pays pauvres ou pour préserver une biodiversité en déclin ? Non, rien de tout cela. Il entraîne juste un club de foot.

    * Avec les intempéries, certains matchs sont menacés car les pelouses sont gelées ou enneigées. Mais le génie humain n'a pas de limite: il suffit de chauffer la pelouse pour que le spectacle ait lieu et que le peuple soit occupé pendant 1h30! (un peuple qui n'est pas gavé de jeux a le temps de réfléchir, et donc la capacité de se révolter si cette réflexion l'amène à refuser sa condition) Et quel manque à gagner pour un club et surtout pour la télé qui a acheté les droits de retransmission quand un match est retardé, vous n'imaginez pas!

    Dans le même temps on nous demande de modérer notre consommation d'électricité car la demande est trop forte. Des coupures de courant sont possibles en Bretagne et Paca, avec le risque de logements non chauffés... Et si on arrêtait de chauffer les pelouses des stades de foot ? Et si on arrêtait de chauffer les terrasses des cafés en plein hiver ?

    Le Standard de Liège a même un système de chauffage intégré sous la pelouse:

    * Les Grolandais, eux, jouent quelques soient les conditions:


     


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  • Jeux géographiques


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  • « Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu' il y aurait une révolution avant demain matin » (Henry Ford, industriel).

    « Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu'une armée debout. Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation » (Thomas Jefferson).


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